Marie-Marguerite Oudry

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Marie-Marguerite Oudry
Marie-Marguerite Oudry, portrait peint par Jean-Baptiste Oudry, localisation inconnue.
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Conjoint
Parentèle

Marie-Marguerite Oudry (Paris, - ) est une artiste peintre et graveuse française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille d'un marchand miroitier parisien appelé Jean Froissé[1],[2],[3], elle fut initiée au dessin par Jean-Baptiste Oudry, qu'elle épousa le 28 décembre 1709. Selon Beraldi, elle fit de son époux un bon portrait gravé, à l'eau-forte, d'après Largillierre. Musicien, Oudry composa des vers pour elle[4].

Jean-Baptiste Oudry, portrait gravé d'après Largillierre.

Le couple eut treize enfants, dont cinq seulement survécurent, deux garçons et trois filles. Seul Jacques-Charles Oudry embrassa la profession d'artiste peintre. Le dernier enfant, Marie, épousa le peintre Antoine Boizot et mourut en juin 1739 après avoir donné naissance à un fils[1]. L'aînée, Marie-Thérèse, épousa un peintre amateur. Quant à Nicole, elle épousa l'épicier Nicolas Nolleau[2].

Quand Jean-Baptiste Oudry meurt en 1755, il laisse à sa veuve et à ses enfants la confortable somme de 95 000 livres[2],[6].

Marie-Marguerite Oudry produisit de nombreuses gravures de reproduction à partir des toiles de son mari. Pastelliste, elle exécuta des portraits originaux entre autres représentant ses enfants.

Elle meurt chez elle à Paris, impasse Saint-Thomas-du-Louvre, d'une maladie, âgée de plus de 90 ans. Le peintre Boizot géra la succession en faveur des enfants et petits-enfants de la défunte[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Archives de l'art français, Société de l'histoire de l'art français, 1885, p. 104-105 — sur Archive.org.
  2. a b et c (en) Mary Morton Oudry's Painted Menagerie: Portraits of Exotic Animals in Eighteenth-Century Europe, Getty Publications, 2007, pp. 24-25sur Google Books.
  3. (en) Neil Jeffares, Dictionary of Pastellists Before 1800, Unicorn Press, édition revue 2019 — notice en ligne.
  4. Henri Beraldi et Baron Portalis, Les graveurs du Dix-huitième siècle, tome III, p. 244.
  5. Convertisseur de monnaie d’ancien régime : « Valeur correspondante en euros, de 95 000 livres de 1755. », sur convertisseur-monnaie-ancienne.fr (consulté le ).
  6. Soit l'équivalent en 2023 d'environ 1,1 million d’euros[5].

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