Marie-Martine (film)

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Marie-Martine

Réalisation Albert Valentin
Scénario Jacques Viot
Acteurs principaux
Sociétés de production Éclair-Journal
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film dramatique
Durée 103 minutes
Sortie 1943

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Marie-Martine est un film français réalisé par Albert Valentin, tourné en et sorti en salles le [1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Sortie de prison à la suite d'une fausse accusation de meurtre provoquée par une mésalliance[2], Marie-Martine (Renée Saint-Cyr) résiste au romancier fantasque et tortueux Loïc Limousin (Jules Berry), qui tente de la faire chanter, après avoir pris connaissance de bribes du passé agité de Marie-Martine[α 1],[3],[4], et en avoir extrait la matière d'un roman dont celle-ci risque de faire les frais, alors qu’elle tente de refaire sa vie avec un brave garçon prêt à l’épouser.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Sur le film[modifier | modifier le code]

  • Selon Bernard Blier, les dialogues ont, en réalité, été écrits par Jean Anouilh[5].
  • Les critiques ont noté que Marie-Martine est au nombre des films qui, pour la première fois dans le cinéma français, mettent en scène des femmes actives et affirmées[6]. Ce film comporte également l’injonction récurrente devenue célèbre de l’oncle Parpain incarné par Saturnin Fabre : « Tiens ta bougie… droite ! » à son neveu Maurice (Bernard Blier)[7]. À la troisième reprise de la réplique, c’est le public qui répondait[8].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Des critiques ont noté que la matière narrative consiste en une sorte de puzzle mémoriel, dont les pièces sont fournies par les souvenirs d’une série de témoins, se substituant à l’histoire chronologique. Voir Mouren & Cardullo, op. cit.
  2. Selon certaines sources, Jacques Viot aurait fourni un synopsis et Jean Anouilh en aurait tiré scénario et dialogues. Voir « Les Fiches de Monsieur Cinéma », fiche 125/8, Images et Loisirs, 1982.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Maurice Bessy et Raymond Chirat, Histoire du Cinéma français : encyclopédie des films 1940-1950, Paris, Pygmalion/Gérard Watelet, , 599 p., 33 cm (ISBN 9782857042211, OCLC 889133041)
  2. Pierre Darmon, Le Monde du cinéma sous l’Occupation, Paris, Édilivre, , 404 p. (ISBN 978-2-41443-102-1, lire en ligne), p. 142.
  3. Yannick Mouren, Le Flash-back : analyse et histoire, Paris, Armand Colin, , 194 p., 21 cm (ISBN 978-2-20024-747-8, OCLC 419541686, lire en ligne), p. 93.
  4. (en) R. J. Cardullo, André Bazin, the Critic as Thinker : American Cinema from Early Chaplin to the Late 1950s, Paris, Springer, , xx, 338 (ISBN 978-9-46300-878-5, OCLC 1194486201, lire en ligne), p. 181.
  5. Première, n°112, juillet 1986, p.99 : « Marie-Martine, par exemple. C'est un chef-d'œuvre. Ce qu'on ne sait pas sur « Marie-Martine », c'est que les dialogues sont d'Anouilh. Il avait aussi fait les dialogues de « Monsieur Vincent ». Il a fait ça toute sa vie. Il a fait des films sans les signer. Il voulait prendre le pognon mais sans prendre de risques. »
  6. (en) Michael Temple et Michael Witt, The French Cinema Book, Londres, Bloomsbury, , 370 p. (ISBN 978-1-83871-886-2, lire en ligne), p. 248.
  7. Philippe Pallin et Denis Zorgniotti, Une histoire du cinéma français (1940-1949), t. 2, La Madeleine, LettMotif, , 392 p. (ISBN 978-2-36716-331-4, OCLC 1274122187, lire en ligne), p. 137.
  8. Marc Lemonier, Dictionnaire désolant du cinéma francophone, Namur, Jourdan, , 184 p. (ISBN 978-2-39009-497-5, OCLC 1151199226, lire en ligne), p. 69.

Liens externes[modifier | modifier le code]