Marie Catherine Kneup

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Marie Catherine Kneup
Biographie
Naissance
Décès
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Berlin-Plötzensee (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités

Marie Catherine Kneup (née Kremer le à Grosbliederstroff et morte le à la prison de Plötzensee à Berlin) est une combattante de la résistance qui a été décapité pour trahison présumée.

Kneup déménage en 1926 de Grosbliederstroff en Lorraine (France) vers la ville natale de son mari, Kleinblittersdorf, dans la province de Rhénanie de l'autre côté de la Sarre. Elle y trouve un emploi dans la maison d'un espion allemand qui l'a recrute pour le service d'espionnage. Dans le même temps elle fournit des informations aux services secrets français.

Après que le couple Kneup ait planifié, mais n'ait pas réussi, de s'introduire chez un chef régional de l'espionnage allemand en 1937, les deux sont arrêtés. Marie Catherine Kneup est condamnée à mort par le Volksgerichtshof pour haute trahison[1] et exécutée l'année suivante.

Son destin et celui de son mari Albert ont inspiré un roman intitulé Spatzenkirschen d'Ellen Widmaier et une pièce radiophonique dans la série de reportages radiophoniques de l'ARD.

Littérature[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Christine Faure, Enciclopedia Historica y Politica de Las Mujeres, Madrid 2010, S. 602.

Liens externes[modifier | modifier le code]