Marina Lorenzo

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Marina Lorenzo
Image illustrative de l’article Marina Lorenzo

Naissance
Saint-Étienne, France
Nationalité Française
Profession Journaliste, animatrice de télévision
Médias actuels
Pays France
Fonction principale Présentatrice de Dimanche Soir Football
Historique
Télévision Canal+ (2009-2019)
Téléfoot (2020-2021)
Prime Video (2021-)

Marina Lorenzo, née en 1980 à Saint-Étienne, est une présentatrice et journaliste sportive française. Co-animatrice de J+1 sur Canal+ de 2015 à 2018, elle couvre en 2019 le Moto GP pour la même chaîne avant de rejoindre Téléfoot en 2020. Elle présente Dimanche Soir Football depuis 2021 sur Prime Video.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance, jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Marina Lorenzo est née à Saint-Étienne d'un père ingénieur espagnol et d'une mère femme au foyer française d'origine italienne et espagnole[1], et est une supportrice de l'ASSE, à l’instar de ses frères plus grands[2]. Elle grandit à Fraisses où elle fréquente l'école Jean-Zay[3]. À la suite d'une mutation de son père, elle quitte la région alors qu'elle a 12 ans[4] pour emménager en Normandie[5]. De 15 à 18 ans[6], elle intègre à Évreux une section sport-études handball du lycée Aristide Briand[7]. Au poste de pivot[6], elle s'adonne à ce sport à un bon niveau avec une saison à l’échelon régional[8], mais l'arrêtera au commencement de ses études supérieures[6].

Après avoir obtenu son baccalauréat dans un lycée privé de Nevers à la suite d'une nouvelle mutation de son père, elle fait plusieurs stages dans des rédactions journalistiques comme Le Parisien[6] ou dans des magazines de sport[5]. Elle s'oriente d'abord vers une prépa littéraire puis obtient une maîtrise de lettres modernes à La Sorbonne[5]. En 2003, la jeune femme se dirige vers le journalisme avec l'école de journalisme de Toulouse[7]. Tentée par la presse écrite, elle débute finalement en 2007 à la radio avec plusieurs stages à Radio France, France Info et RFI[1], puis elle intègre A2PRL (ex AFP Audio) et subséquemment RFI où elle évoluera pendant deux années[7],[9], animant notamment des tranches d'information internationale[6].

2009-2019 : Carrière chez Canal+[modifier | modifier le code]

En 2009, elle s'oriente vers le journalisme sportif et rejoint Infosport+, la chaîne d'information sportive du groupe Canal+[1]. Débutant à la pige, la journaliste fait des sujets, puis des JT et des émissions en plateau[6].

À l'été 2015, elle intègre l'émission J+1, une émission hebdomadaire abordant le football sur un ton décalé, en tant que co-animatrice aux côtés de Stéphane Guy[8],[9]. Ce dernier est remplacé par Nicolas Tourriol à partir de la saison suivante.

À partir du , elle présente en duo avec Hervé Mathoux Rio, le magazine des Jeux olympiques, une émission consacrée aux Jeux olympiques de Rio et diffusée mensuellement sur Canal+Sport[8],[10].

En avril 2018, il est dévoilé dans J+1 qu'elle a dû recadrer des supporters envahissants lors d'un duplex à Madrid à l'occasion de la finale de la Coupe du Roi[11]. La séquence fait parler et est reprise dans des médias étrangers[12],[13],[14].

Elle couvre la Coupe du monde de football 2018 pour les chaînes du groupe Canal+[15].

À l'été 2018, elle arrête J+1[16], et c'est Laurie Delhostal qui lui succède en tant que co-animatrice de l'émission[17].

En 2019, elle couvre désormais le Moto GP[5],[18], assurant les directs et les plateaux réalisés sur site aux côtés de Louis Rossi, Sylvain Guintoli, Laurent Rigal, Randy de Puniet et David Dumain[9],[19]. Elle révèlera deux ans plus tard dans une interview à GQ que ce changement lui avait été imposé et que « ce fut parfois compliqué »[1].

2019- : Carrière chez Téléfoot puis Amazon[modifier | modifier le code]

En 2020, elle intègre la nouvelle chaîne Téléfoot appartenant au groupe sino-espagnol Mediapro, nouvel acquéreur de la majorité des droits de la Ligue 1, de la Ligue 2 et de la Ligue des champions[20]. Elle y présente à partir de l’été Au cœur des clubs, une émission diffusée du lundi au vendredi de 12 h 30 à 14 h[21],[22]. Néanmoins, le , Mediapro annonce l'arrêt de la chaîne à ses salariés[23]. Elle présente ainsi pour la dernière fois son émission le 5 février 2021[24]. Elle confiera quelques semaines plus tard que l’arrêt de Téléfoot a été « extrêmement brutal »[25].

En juillet 2021, on apprend que la présentatrice est recrutée par Amazon Prime Video, nouveau détenteur de la majorité des droits de la Ligue 1 et de la Ligue 2[26]. Elle présente dorénavant le magazine du dimanche soir intitulé Dimanche Soir Football[27],[28]. Elle intervient également en bord de terrain lors de certaines rencontres[1].

En décembre 2021, il est annoncé qu'elle est remplacée par Laurie Delhostal à partir de janvier 2022 dans l'émission Dimanche Soir Football en raison d'un congé maternité[29],[30]. Elle avait auparavant déjà donné naissance à un garçon[7].

Le 15 mai 2022, elle présente la cérémonie des Trophées UNFP du football 2022 au côté de Thibault Le Rol[31].

Engagement[modifier | modifier le code]

Marina Lorenzo travaille avec une association toulousaine, nommée Les Pitchouns du monde, qui fournit du matériel à des orphelinats du monde[32].

Le 25 novembre 2020, une « Tribune contre la violence » imaginée par la LFP dans laquelle elle participe est dévoilée à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes[33].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Jérémy Patrelle, « Marina Lorenzo : “Je ne ferai pas de ronds de jambe à qui que ce soit, quand ça ne me plaît pas, je le dis, tout en essayant de trouver la bonne mesure avec la hiérarchie” », sur gqmagazine.fr, (consulté le ).
  2. « Marina Lorenzo, une verte à Canal + », sur EnVertEtContreTous.fr, .
  3. Romain Colange, « Marina Lorenzo, la touche stéphanoise de Canal + », Le Progrès,‎ , p. 42 (ISSN 2102-6807, lire en ligne, consulté le )
  4. « Marina Lorenzo carbure au Vert », sur Poteaux-Carrés.com, (consulté le ).
  5. a b c et d Margot Ridon, « MotoGP. Marina Lorenzo troque les pelouses pour les pistes d’asphaltes », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  6. a b c d e et f Sacha Nokovitch, « L'autre Lorenzo de la moto », L'Équipe magazine, no 1912,‎ , p. 71-73 (ISSN 0245-3312, lire en ligne, consulté le )
  7. a b c et d « Portrait : Marina Lorenzo - Le sport dans la peau », sur loire.fr (consulté le ).
  8. a b et c Emmanuelle Litaud, « Marina Lorenzo, la valeur montante de Canal+ », sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le )
  9. a b et c « Marina Lorenzo - biographie », sur programme-tv.net (consulté le ).
  10. Benoît Daragon, « Canal+ : Après le départ de Thomas Thouroude, Hervé Mathoux récupère "Rio, le magazine des JO" », sur www.ozap.com, PureMédias, (consulté le )
  11. La Rédaction, « Quand la journaliste Marina Lorenzo recadre des supporters envahissants », sur parismatch.com, (consulté le ).
  12. Sacha Nokovitch et Frédérique Galametz, « Carine Galli, Marina Lorenzo et Margot Dumont : « Journaliste, c'est pas montrer son cul sur les réseaux sociaux » », L'Équipe, no 23508,‎ , p. 17 (ISSN 0153-1069, lire en ligne, consulté le )
  13. Diego Michavila, « El "no me toques" de una periodista francesa a unos aficionados », sur sport.es, (consulté le ).
  14. « Marina Lorenzo, une inspiration féminine », sur asse.fr, (consulté le ).
  15. B.R., « LES BONS ET LES MAUVAIS TRIPS DE... Marina LORENZO Journaliste à Canal+ », L'Équipe magazine, no 1924,‎ , p. 94 (ISSN 0245-3312)
  16. Sacha Nokovitch, « Marina Lorenzo stoppe «J+1» pour la MotoGP », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  17. Sacha Nokovitch, « Canal+ : la grille complète de la rentrée », sur www.lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  18. Catherine Pacary, « La moto GP part en live sur Canal », Le Monde - Supplément Télévision,‎ , TEL22 (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le )
  19. Daniel Morin, « Aurore Auteuil : "Je rêvais de jouer avec mon père depuis tellement longtemps..." », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  20. « Téléfoot, la chaîne de Mediapro, dévoile sa grille et ses visages », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  21. Sacha Nokovitch, « Téléfoot le temps de l’affinage », L'Équipe, no 24173,‎ , p. 46 (ISSN 0153-1069)
  22. F. Lohézic, « Au cœur des clubs (Telefot) [sic] : Marina Lorenzo dans les coulisses du foot », sur programme-television.org, (consulté le ).
  23. « Mediapro annonce l'arrêt de Téléfoot à ses salariés », sur L'Équipe (consulté le ).
  24. E. D., « Marina Lorenzo au bord des larmes : l'adieu émouvant de la journaliste à Téléfoot », sur telestar.fr, (consulté le ).
  25. Arnaud Huchet, « ENTRETIEN. Marina Lorenzo : « L’arrêt de Téléfoot a été extrêmement brutal » », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  26. Francois-Guillaume Lemouton et Sacha Nokovitch, « Alex Green, patron des sports d'Amazon Europe : « Nous pensons que le prix d'Amazon Prime Video Ligue 1 est juste » », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  27. Adil Adli, « Amazon Prime recrute Thierry Henry comme consultant pour la Ligue 1 », sur gqmagazine.fr, (consulté le ).
  28. Lucas Billard, « Ligue 1 : l'horaire du dimanche soir modifié par Amazon », sur footmercato.net, (consulté le ).
  29. Sacha Nokovitch, « Laurie Delhostal joker de Marina Lorenzo dans « Dimanche Soir Football » », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  30. Ludovic Galtier, « "Dimanche soir football" : Laurie Delhostal remplacera Marina Lorenzo sur Amazon Prime dès janvier 2022 », sur ozap.com, (consulté le ).
  31. Franck, « Les Trophées UNFP 2022 à suivre ce dimanche 15 mai sur la chaîne l’Equipe et Prime Vidéo », sur sport-tv.org, (consulté le ).
  32. Géraldine Jammet, « Marina Lorenzo : « Pour le TFC, c'est un peu la saison de tous les dangers » », La Dépêche du Midi,‎ , p. 14 (ISSN 0181-7981, lire en ligne, consulté le )
  33. Clémentine Rebillat, « Le football s’engage contre les violences faites aux femmes », sur parismatch.com, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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