Martha Young

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Martha Young
Description de l'image MARTHA YOUNG A woman of the century (page 819 crop).jpg.
Nom de naissance Eli Shepperd
Naissance
Newbern, Alabama, C.S
Décès (à 79 ans)
Greensboro, Alabama, U.S
Nationalité Américaine
Activité principale
Écrivaine
Auteur
Langue d’écriture Anglais

Martha Strudwick Young ()[1] est une écrivaine américaine provinciale connue pour ses récits de contes populaires du Sud. Aussi pour ses fables et ses chansons sur la vie des Noirs à l'époque des plantations.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et éducation[modifier | modifier le code]

Martha Strudwick Young est la fille du médecin et chirurgien confédéré Elisha Young et d'Anne Eliza Ashe (Tutwiler) Young[2],[3]. Sa tante Julia Strudwick Tutwiler, est militante pour l'éducation des femmes et pour la réforme pénitentiaire. Sa famille déménage à proximité de Greensboro après la guerre civile, et c'est là qu'elle apprend les contes populaires du Sud et les histoires de la culture afro-américaine qui constituent la base de ses futurs écrits[1],[3].

Young fait ses études à la Grensprings School (qui a été fondée par son grand-père Henry Tutwiler comme une école pour garçons), à la Greensboro Female Academy et à la Tuscaloosa Female Academy avant d'être diplômée de la Livingston Female Academy et de la State Normal School (qui devient plus tard Livingston University puis University of West Alabama)[3],[4] L'une de ses enseignantes à la Greensboro Female Academy est l'écrivaine Louise Clarke Pyrnelle [5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Young écrit huit livres, principalement des recueils de contes, fables, histoires et chansons folkloriques du Sud, dont beaucoup s'inspirent de la culture noire et mettent en avant des protagonistes noirs. Elle fait partie d'un groupe d'écrivains régionaux qui contribuent à populariser l'utilisation du dialecte comme complément au réalisme, notamment George Washington Cable, Kate Chopin, Mary Noailles Murfree et Joel Chandler Harris[6]. Young, dans son voeux de préserver les contes et les chansons qu'elle a connus lorsqu'elle était enfant, est surnommée « la plus grande folkloriste de l'Alabama »[7].

Elle commence à publier en 1884 sous le pseudonyme « Eli Shepperd » avec un article dans le La Nouvelle-Orléans, Times-Democrat[8]. Pendant plus de 50 ans, elle continue à publier des histoires ainsi que des poèmes religieux et des poèmes pleins d'émotions dans des magazines et journaux régionaux et nationaux, notamment The Atlantic Monthly, Cosmopolitan, Women's Home Companion, Metropolitan Magazine, Southern Bivouac, Detroit Free Press et Southern Churchman[1],[4],[8].

En 1901, Young publie son premier livre, Plantation Songs for My Lady's Banjo and Other Negro Lyrics & Monologues. Il est illustré de photographies « prises sur le vif » par JW Otts. Young découvre sa vraie identité quelque temps après la publication de ce livre, dans un article du Birmingham Age-Herald signé « Martha Young (« Eli Shepperd »)[4].

Young enchaîne en 1902 avec Plantation Bird Legends, qui renforce sa réputation d'écrivain de premier plan de contes en dialecte[8]. En 1912, son livre Behind the Dark Pines – contenait un recueil d'une cinquantaine d'histoires sur les animaux, dont Br'er Rabbit. Elle est comparée à Joel Chandler Harris, qui considère certains de ses vers dialectaux comme « incomparablement les meilleurs de tous les temps ». écrit[2]." Elle collabore avec Harris sur un livre ; intitulé Songs and Ballads of Old Time Plantations.

Young a également écrit des histoires et des livres pour enfants, contenant souvent des instructions sur la façon de transformer des histoires en jeux de performance. Elle fait le tour du pays pour donner des conférences et partager des lectures des extraits de ses livres[4],[8].

Héritage[modifier | modifier le code]

Les papiers de Young sont conservés par la bibliothèque des collections spéciales Hoole de l'Université de l'Alabama. La bibliothèque Julia S. Tutwiler de l'Université de West Alabama possède une petite sélection de ses écrits[8].

En 1986, Young est introduite au Temple de la renommée des femmes de l'Alabama[3].

Livres[modifier | modifier le code]

  • Plantation Songs for My Lady's Banjo (1901; photos by J.W. Otts)
  • Plantation Bird Legends (1902; illustrated by J. M. Condé)
  • Bessie Bell (1903)
  • Somebody's Little Girl (1910)
  • Beyond the Dark Pines (1912; illustrated by J. M. Condé)
  • When We Were Wee (1913)
  • Two Little Southern Sisters and Their Garden Plays (1919)
  • Minute Dramas (1921)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en-US) « Alabama Authors » Blog Archive » YOUNG, MARTHA STRUDWICK, 1862-1941 » (consulté le )
  2. a et b Locke, Annie Reese. "Martha Young". In Library of Southern Literature. Atlanta, Georgia: Martin & HOyt, 1922, pp. 6043-6045.
  3. a b c et d « Greene County Alabama ALGenWeb Famous Greene County Women », sur www.magnoliasandpeaches.com (consulté le )
  4. a b c et d Mary J. Lasell Dawson, Mary Hartwell Catherwood's portraits of women in late nineteenth century, Iowa State University, (lire en ligne)
  5. « BENEATH THE HARLEM RENAISSANCE: », dans Black Pulp, University of Minnesota Press, , 25–50 p. (lire en ligne)
  6. Gavin Wright, « Encyclopedia of Southern Culture. Edited by Charles Reagan Wilson and William Ferris. Chapel Hill: The University of North Carolina Press, 1989. Pp. xxi, 1634. $59.95. », The Journal of Economic History, vol. 50, no 1,‎ , p. 215–217 (ISSN 0022-0507 et 1471-6372, DOI 10.1017/s0022050700036056, lire en ligne, consulté le )
  7. Joseph J. Mathews, Stanley Hoole et William Forrest Dawson, « Vizetelly Covers the Confederacy: Confederate Centennial Studies. », The Journal of Southern History, vol. 24, no 3,‎ , p. 380 (ISSN 0022-4642, DOI 10.2307/2954999, lire en ligne, consulté le )
  8. a b c d et e John D'Agata, « Hall of Fame of Us/Hall of Fame of Them », Fourth Genre: Explorations in Nonfiction, vol. 2, no 1,‎ , p. 31–37 (ISSN 1544-1733, DOI 10.1353/fge.2013.0383, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]