Maurice Gervais Geslin de Trémargat

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Maurice Gervais Joachim Geslin de Trémargat
Maurice Gervais Geslin de Trémargat

Naissance
Plélo (Bretagne)
Décès (à 79 ans)
Moncontour (Côtes-du-Nord)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17551792
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Commandant, Bataillons de volontaires nationaux Signature de Maurice-Gervais
Journal de 1790 journal de Rennes
Document de mariage de Maurice-Gervais Gelin de Trémergat, le 22 avril 1795. Signé de Mathurin Person, capucin assermenté ancien provincial de bretagne.
Plaque mortuaire de maurice-Gervais de Trémargat

Maurice Gervais Joachim Geslin de Trémargat, né le à Plélo (Bretagne), mort le à Moncontour (Côtes-du-Nord), est un général français.

États de service[modifier | modifier le code]

Très tôt engagé dans le métier des armes, il devient sous-lieutenant au régiment Royal-infanterie en 1755, et lieutenant en second en 1756. En 1757, il participe à la guerre du Hanovre, où il perd une jambe. Il est nommé lieutenant en premier en 1758, capitaine en 1761, et capitaine commandant en 1769. Il est fait chevalier de Saint-Louis en 1772, et il quitte le service en 1775.

Aide-major général surnuméraire à l'armée de Bretagne en 1780, il participe avec son frère Louis à la défense des Libertés bretonnes, en 1788 (Edits de mai). Arrêté au Ponthus par la milice bourgeoise de Nantes pour s'être livré à des actes séditieux à Rennes. Il est incarcéré et emprisonné au château de Nantes le . (Journal de la correspondance de Rennes du )

Commandant, Bataillons de volontaires nationaux Signature de Maurice-Gervais

Le , rallié au nouvel ordre politique, il commande le 1er bataillon de volontaires des Côtes du Nord avec le grade de lieutenant-colonel. La déclaration de guerre à la Prusse et à l'Autriche le conduit à l'armée du Nord, sous les ordres de Dumouriez.

Il est promu général de brigade provisoire le , par le général Dumouriez, commandant l’armée du Nord, confirmé le , et démis de ses fonctions pour incapacité par les représentants en mission le .

Rentré à Moncontour en fin 1792, il devient membre du conseil général. À la chute des Girondins (journées du et du ), on le charge de conduire à Paris une compagnie d'une quarantaine de fédérés. Cette expédition ne dépasse pas Dol de Bretagne.

Il se retire dans ses terres à Hénon, aux Granges, où il meurt le .

Sources[modifier | modifier le code]