Maurice Girod de l'Ain

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Maurice Girod de l'Ain
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Conjoint
Jeanne Fournier-Sarlovèze (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Grade militaire
Distinctions

Maurice Girod de l'Ain, né le à Paris où il est mort le , est un militaire et historien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu de la famille Girod de l'Ain, fils d'Édouard Girod de l'Ain, maître des requêtes au Conseil d'état et député de l'Ain de 1865 à 1870, et d'Emma Anthoine de Saint-Joseph, il fait ses études au lycée Condorcet à Paris, puis entre à l'École polytechnique dont il sort diplômé en 1873[1], dans la même promotion entre autres que Clément Colson, Émile Fayolle, le mathématicien Henri Poincaré[2] et le chimiste Paul Vieille.

Il sert dans plusieurs régiments d'artillerie de 1875 à 1904[3], est admis à la retraite comme chef d'escadron d'artillerie[1], chevalier en 1899 puis officier en 1917 de la Légion d'honneur[3] ; il est administrateur de la Compagnie des chemins de fer de l'Est, de la Société pyrénéenne d'énergie électrique, de l'Office central des Œuvres de bienfaisance, de la Norvégienne de l’azote[4],[1].

Il épouse Jeanne Fournier-Sarlovèze, philanthrope, fondatrice en 1915 de l'Œuvre de secours aux églises dévastées et de l’aide aux prêtres[5], ainsi que de l'Association des amis du livre français[6].

Maurice Girod de l'Ain est l'auteur d'articles dans la Revue d’artillerie[1] et d'ouvrages historiques consacrés à des militaires français du Premier Empire ; deux de ses livres ont reçu un prix de l'Académie française[7].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Général Drouot (1774-1847), Paris, Berger-Levrault, 1890, 126 p. (tiré à part de la Revue d'artillerie)
  • Les Deux généraux de Senarmont, Paris, Berger-Levrault, 1891, 107 p. (tiré à part de la Revue d'artillerie)
  • Le Général Eblé (1758-1812), Paris et Nancy, Berger-Levrault, 1893, 222 p.
  • Grands artilleurs. Drouot, Sénarmont, Eblé, Paris, Berger-Levrault, 1895, 465 p. ; prix Montyon de l'Académie française, 1895
  • Vie militaire du général Foy, Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1900, 431 p. ; prix Marcelin Guérin de l'Académie française, 1900
  • Grands artilleurs. Le maréchal Valée (1773-1846), Paris, Berger-Levrault, 1911, 495 p. ; prix Montyon de l'Académie française, 1912

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Girod de l’Ain, Émile François Maurice (X 1873 ; 1854-1951) », sur École polytechnique. Bibliothèque centrale (consulté le ).
  2. La correspondance de jeunesse d’Henri Poincaré. Les années de formation. De l'École polytechnique à l'École des Mines (1873-1878), dir. Laurent Rollet, Cham, Birkhäuser, 2017, p. 74, note 4 Lire en ligne.
  3. a et b « Dossier Légion d'honneur », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. « Girod de l'Ain (Maurice) » dans Qui êtes-vous ? Annuaire des contemporains. Notices biographiques, Paris, 1924, vol. 3, p. 339 Lire en ligne
  5. Gérard Cholvy et Yves-Marie Hilaire, Histoire religieuse de la France contemporaine. 2, 1880-1930, Toulouse, Privat, 1986, p. 321 (ISBN 2-7089-5330-3).
  6. « Girod de l'Ain, Madame Maurice (1865-1939) », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
  7. Académie-française

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • G. L. Trenard, « Girod de l'Ain (Maurice) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 16, Paris, [détail des éditions] , col. 286.

Liens externes[modifier | modifier le code]