Maurice Rotival

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Maurice Rotival
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
Paris 7e
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Rotival (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maurice Émile Henri Rotival
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

Maurice Rotival (né le dans le 4e arrondissement de Paris, mort le dans le 7e arrondissement[2]) est un ingénieur urbaniste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est diplômé de l’École centrale Paris (promotion 1920)[3].

Il a été responsable du Plan régional d'Alger, ville pour laquelle il propose la création de gratte-ciels structurant un quartier d'affaires tourné symboliquement vers l'Europe. Il développe son point de vue dans un ouvrage intitulé Veut-on faire d'Alger une capitale[4] ?.

En 1939 il a proposé un plan monumental pour Caracas structuré autour de l'avenue Simón-Bolívar, qui ne sera pas réalisé. Il a élaboré le plan de reconstruction de la ville de Reims (nommé par le MRU en 1959). Il a été membre de la Société française des urbanistes et a enseigné à l'université Yale, aux États-Unis.

Maurice Rotival a le premier utilisé l'expression « grand ensemble » en juin 1935 dans le titre d'un article qu'il publie dans la revue L'Architecture d'aujourd'hui[5].

Il projette une vision du centre urbain comme « lieu de rencontres mais aussi comme le lieu du commandement de la ville par le contrôle électronique de ses activités et mouvements ». Lors de sa dernière visite au Venezuela, en 1975, il exprime sa vision de la ville : « Il y aurait des tours convenablement espacées […], et dans ces tours fonctionneraient les ordinateurs et autres instruments chargés du contrôle et de l'administration de la ville ».

Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (92e division).

Projets importants[modifier | modifier le code]

  • Palais du gouvernement général et esplanade du forum à Alger (en collaboration avec Jacques Guiauchain et l’entreprise Perret frères), 1933.
  • Stade olympique, Paris 16e (en collaboration avec Mallet-Stevens et Pingusson, non réalisé), 1936.
  • Plan monumental de Caracas ("plan Rotival"), 1939, cabinet Prost, Lambert et Rotival.
  • Plan d'aménagement d'Alger, 1939.
  • Plan d'aménagement de New Haven (Connecticut), 1943.
  • Planification systématique du développement de Madagascar : base méthodologique, observations, découpage régional, prospective, 1952-1954

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://archiwebture.citedelarchitecture.fr/fonds/FRAPN02_ROTIV » (consulté le )
  2. www.francaislibres.net 2017.
  3. (en)[PDF]« Guide to the Maurice Emile Henri Rotival papers », Université Yale (consulté le )
  4. Nabila Oulebsir, Les usages du patrimoine. Monuments, musées et politique culturelle en Algérie (1830-1930), Éditions de la maison des sciences de l'homme, Paris, 2004 lire en ligne
  5. [1]

Pour aller plus loin[modifier | modifier le code]

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Écrits de l'auteur[modifier | modifier le code]

  • Les Grands Ensembles. L'Architecture d'aujourd'hui no 6, p. 57–72.
  • Projet de stade olympique à Paris. L'Architecture d'aujourd'hui no 2, 1936, p. 18–22.
  • L'urbanisation de Moscou, L'Architecture d'aujourd'hui no 4, , p. 74–76.
  • Albert Laprade, Maurice Rotival, G.-H. Pingusson, J.-P. Sabatou, André Hermant. L'Architecture d'aujourd'hui no 6-7, juin- (spécial HBM).
  • Plan d'aménagement de la ville d'Alger, L'Architecture d'aujourd'hui no 3, , p. 66
  • Essai de planification organique de l'île de Madagascar. 1954 Service Géographique de Madagascar - Haut Commissariat de la république Française à Madagascar, 67 pages)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) El Plan Rotival. La Caracas que no fue. Université catholique de Caracas.

Liens externes[modifier | modifier le code]