Mayaca fluviatilis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mayaque des rivières

Mayaca fluviatilis
Description de cette image, également commentée ci-après
Illustration botanique de la Mayaque des rivières (Pl. 15) d'après Aublet, 1775 (1. Plante de grandeur naturelle. - 2. extrémité de la tige groſſie. - 3. Feuille grandie. - 4. Bouton de fleur, Pédoncule garni de deux écailles. - 5. Calice. - 6. Corolle vue en deffus. - 7. Corolle vue en deſſous - 8. Calice, Ovaire. Style. Stigmate. - 9. Étamines. Ovaire. Style. Stigmates. - 10. Piſtil. - 11. Capſule. - 12. Capſule ouverte en trois. Semences. Le tout de grandeur naturelle. - 13. Étamines. - 14. pétale. - 15. Capſule. - 16. Graine ſéparée. - 17. Capſule ouverte en trois valves. Semences: Toutes les parties détachées ſont groffies.)
Classification Catalogue of Life
Règne Plantae
Embranchement Tracheophyta
Classe Liliopsida
Ordre Poales
Famille Mayacaceae
Genre Mayaca

Espèce

Mayaca fluviatilis
Aubl., 1775[1].

Mayaca fluviatilis, en français Mayaque des rivières, est une espèce d'angiospermes monocotylédone de la famille des Mayacaceae, endémique des milieux tropicaux tempérés à chauds d'Amérique centrale et du Sud. Son nom vernaculaire en anglais est « bog moss » c'est-à-dire « Mousse de tourbière ».

Description[modifier | modifier le code]

Fleur.

En Jean Baptiste Fusée-Aublet, qui recueille la plante en Guyane, la décrit ainsi :

« LA MAYAQUE des rivières
Cette PLANTE ressemble à une mousse. Sa tige, et ses branches sont cylindriques, grêles et menues, chargées de feuilles sessiles, disposées près-à-près, étroites, et pointues : vues à la loupe, ces feuilles paraissent avoir trois nervures longitudinales, séparées par un très grand nombre de transversales.
Les FLEURS sortent de l’aisselle des feuilles ; elles sont solitaires, et portées sur un pédoncule garni à sa base de deux petites écailles.
Le CALICE est de trois pièces, vertes, larges, oblongues, et aiguës.
La COROLLE est à trois pétales blancs, larges, concaves, attachés entre les divisions du calice.
Les ÉTAMINES sont trois, placées au dessous de l’ovaire. Les FILETS sont courbes, blancs. Leur ANTHERE est longue, et à deux bourses.
Le PISTIL est un ovaire arrondi, surmonté d’un STYLE terminé par un STIGMATE à trois rayons.
L’OVAIRE devient une CAPSULE sèche, couronnée par le style et le stigmate qui subsistent : elle s’ouvre en trois valves de la pointe à la base, et sous chacune des valves sont deux SEMENCES placées l’une au dessus de l’autre : ces semences sont noires, rondes, et striées.
J’ai trouvé cette plante sur les bords d’un ruisseau qui se jette dans la rivière de Sinémari ; elle était en fleur et en fruit dans le mois de Novembre[1]. »

Taxonomie[modifier | modifier le code]

L'espèce a été décrite en premier en par le botaniste français Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet en Guyane.

Par la suite de nombreux auteurs l'ont nommée autrement, mais seul le nom binomial Mayaca fluviatilis est aujourd'hui accepté. Voici la liste de ses synonymes[2] :

  • Coletia madida Vell.
  • Mayaca aubletii Michx.
  • Mayaca aubletii var. wrightii (Griseb.) Horn
  • Mayaca caroliniana Gand.
  • Mayaca fluviatilis var. wrightii (Griseb.) M.Gómez
  • Mayaca longipes Gand.
  • Mayaca madida (Vell.) Stellfeld
  • Mayaca michauxii Schott & Endl.
  • Mayaca vandellii Schott & Endl.
  • Mayaca wrightii Griseb.
  • Syena aubletii (Michx.) Schott & Endl.
  • Syena fluviatilis (Aubl.) Willd.
  • Syena mayaca J.F.Gmel.
  • Syena nuttalliana Schult.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, Histoire des Plantes de la Guiane francoise, t. 1, Paris, Londres, Pierre-François Didot, , 621 p. (lire en ligne), p. 42-44 et tome 3 pl. 15
  2. (en) Référence POWO : Mayaca fluviatilis Aubl. (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]