Mboppi (cours d'eau)
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| Mboppi | |
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| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 4,1 km |
| Bassin | 0,536[1] km2 |
| Bassin collecteur | Mboppi |
| Débit moyen | ?? m3/s |
| Régime | régime pluvial équatorial |
| Cours | |
| Source | 4,1 km dans Douala |
| · Altitude | 690 m |
| Embouchure | Chantier Naval du Port de Douala |
| · Localisation | Chantier Naval |
| · Altitude | 0 m |
| Géographie | |
| Pays traversés |  Cameroun
|
| Principales localités | Douala |
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Le Mboppi, aussi orthographié Mbopi, est un des 9 principaux cours d'eau traversant la ville de Douala au Cameroun. Il se jette dans le Wouri au niveau du port du Chantier Naval de Douala. Il est l'un des 9 bassins versants des rivières dans Douala.
Description[modifier | modifier le code]
Le Mboppi enregistre des débordements d'eau lors des grandes pluies[2]. Il fait partie des 9 bassins versants de la ville et se jette sur le Wouri, au niveau du chantier naval[3],[4].
Il constitue la limite est du quartier Akwa, dans Douala Iier et sépare celui-ci de Deido. Il traverse les quartiers Camp Yabassi, Nkomondo et Nkoulouloum. Il longe la gare de Bessengue, venant du quartier appelé camp Yabassi. Il longe le commissariat du quatrième à l'Est, et, passant sous un pont de la route reliant les rond point quatrième et rond point Deïdo, il continue au bord du marché Sandaga et se verse sur le Wouri au niveau du chantier naval de Douala.
Géographie[modifier | modifier le code]
Il sépare l’arrondissement de Douala Ier à l’Est de Douala IIIe[5],[6],[7].
Il draine les eaux du plateau Akwa[8].
Le Mboppi est un point de déversement des ordures[9].
Hydrométrie[modifier | modifier le code]
| Fleuve | Bassins versant (longueur et superficie) | Caractéristiques générales | Observations sur les drains |
| Rive gauche du Wouri | |||
| Tongo-bassa 10 km 4200 ha | Pentes : 0,1 à 0,7 % Influence de la marée Encombrement par détritus et végétation Présence de zones marécageuses | Déviations imposées au drain naturel provoquant des inondations (Exemple au carrefour BP de la Cité SIC) | |
| Wouri Rive gauche | Mbanya 4,8 km 464 ha | Pente moyenne : 0,3 % Influence de la marée Présence de zones marécageuses | Réseau primaire très long Réseau secondaire court Présence d’habitations dans le drain majeur |
| Mboppi 4,1 km 536 ha | Pentes : 0,3 à 0,8 % Influence de la marée Encombrement par détritus et végétation localement | Drains obsolètes. Présence d’habitations dans le lit majeur. | |
| Bessèkè 2,6 km 404 ha | Pentes : 0,25 à 0,5 % Influence de la marée | Présence de canaux bétonnés sur la quasi-totalité des drains Bésséké et Bessoussoukou. État de fonctionnement satisfaisant des drains primaires et secondaires. Manque d’entretien des réseaux secondaires et tertiaires | |
| Wouri par la crique du docteur | Bobongo 8,4 km 650 ha | Pentes faibles < 0,2 %. Réduction des sections débitrices des drains et des ouvrages de franchissement de l’amont vers l’aval Encombrement par détritus et la végétation. | Présence d’habitations dans le lit majeur |
| Ngoua 7,4 km 782 ha | Pentes : 0,2 à 2 % Encombrement par détritus et végétation Influence de la marée | Drains obsolètes. Présence d’habitations dans le lit majeur | |
| Dibamba | Kambo 10,3 km 1913 ha | Pentes : 0,2 à 2 % Bassin versant en cours d’urbanisation Présence de zones marécageuses Influence de la marée | Présence d’habitations dans le lit majeur |
| Rive droite du Wouri | |||
| Wouri rive droite | Epolo et Bonne course 5,6 km 177 ha | Pentes très faibles : 0,1 % Encombrement de la végétation Influence de la marée | Présence d’habitations dans le lit majeur |
Source : Adapté d’après CUD, Novembre 2008
Galerie[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Gustave-Raoul Nkoue-Ndondo, Le cycle du carbone en domaine tropical humide : exemple du bassin versant forestier du Nyong au sud Cameroun, Université Paul Sabatier, Toulouse, 2008, 243 p. (thèse de Biogéochimie de l'environnement)
- J. C. Olivry, Fleuves et rivières du Cameroun, collection « Monographies hydrologiques », no 9, ORSTOM, Paris, 1986, 781 p.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Joseph Magloire Olinga, Vulnérabilité des espaces urbains et stratégies locales de développement durable : Etude du cas de la ville de DoualaA (Cameroun) (lire en ligne)
- « Camerounlink.com », sur www.camerounlink.com (consulté le )
- Joseph Magloire Olinga, Les déterminants physiques et humains de la pollution des eaux de surface dans les fonds de vallée du bassin versant de Banya à Douala (Cameroun) (lire en ligne)
- « Memoire Online - Géomatique et analyse de l'assainissement et des risques sanitaires en milieu urbain: cas du bassin versant de Mbanya dans la ville de Douala ( Cameroun). - Paul Aimé NGUEDJO », sur Memoire Online (consulté le )
- « Commune d'arrondissement de Douala 1er », sur Osidimbea La Mémoire du Cameroun. Encyclopédie, annuaire. Histoire des organisations (consulté le )
- « Tendances du secteur de l’immobilier Douala 1er », sur Sai La Toile (consulté le )
- http://www.cvuc-uccc.com/minat/textes/88.pdf
- https://documents1.worldbank.org/curated/en/159701540965394485/text/05-09-18-EIES-DOUALA-Rapport-Final.txt
- « Revue canadienne de géographie tropicale | La gestion des déchets solides ménagers à l’épreuve des pratiques urbaines à Douala (Cameroun) » (consulté le )
