Meister der Weibermacht

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Macht des Weibes (Pouvoir de la femme) , gravure sur plaque de cuivre, Allemagne vers 1451–1475.

Le Meister der Weibermacht ou Maître de 1462 est un graveur sur cuivre anonyme qui a œuvré vers 1450-1460 en Basse-Rhénanie.

Appellation[modifier | modifier le code]

Le graveur est désigné comme Meister der Weibermacht (« Weiber » signifiant en allemand : « femmes » de façon péjorative), un nom de convention lié à ses illustrations du pouvoir que détiennent les femmes. Ces gravures présentent un motif courant du Moyen Âge tardif et de la Renaissance : le pouvoir qu'on attribue aux femmes de transformer un sage en fou. Ce pouvoir symbolise le « monde renversé » (verkehrte Welt) dans lequel l'ordre social et les rôles des hommes et femmes se retrouvent sens dessus dessous.

Au départ, on le désigne comme Maître de 1462 d'après une gravure qui comportait une date ; on lui attribue ensuite vingt autres gravures à motifs religieux et profanes. Après que l'on a par la suite reconnu que l'auteur de cette gravure datée est « le Maître aux banderoles », un autre graveur anonyme, on lui attribue le nom de convention Meister der Weibermacht (Meister en allemand signifiant « Maître »). On présume alors que ces vingt gravures ont pu être l'œuvre de différents artistes. On lui attribue également le dessin de quelques jeux de cartes.

Il a été actif vers 1450-1460 en Basse-Rhénanie[1].

Œuvres choisies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Master of the Weibermacht - Overview », sur Oxford Index (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Max Lehrs, Geschichte und kritischer Katalog des deutschen, niederländischen und französischen Kupferstichs im XV. Jahrhundert, vol. 1., Vienne, 1908
  • (de) Max Geisberg, Das Kupferstich-Kartenspiel der K. und K. Hofbibliothek zu Wien aus der Mitte des XV. Jahrhunderts, Strasbourg, 1918
  • (de) Max Geisberg, Alte Spielkarten (Studien zur deutschen Kunstgeschichte, Nachdruck der Ausgaben 1905, 1910, 1918), Baden-Baden, 1973
  • (de) Max Lehrs, Beiträge zum Werk der primitiven Kupferstecher, in: Jahrbuch der Preussischen Kunstsammlungen 41 (1920), p. 189-207
  • (de) Max Geisberg, Die Anfänge des Kupferstichs, (Meister der Graphik 2), Leipzig, 1923
  • (de) F. Rumpf, Beiträge zur Geschichte der frühen Spielkarten, in: Adolph Goldschmidt zu seinem siebenzigsten Geburtstag, Berlin, 1935, p. 77-91

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]