Mièges (commune déléguée)

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Mièges
commune déléguée
Mièges (commune déléguée)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Philippe Dole
2016-2020
Code postal 39250
Code commune 39329
Démographie
Population 84 hab. (2013)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 47′ 00″ nord, 6° 02′ 14″ est
Altitude Min. 721 m
Max. 831 m
Superficie 3,19 km2
Élections
Départementales Saint-Laurent-en-Grandvaux
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Mièges
Localisation
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Mièges
commune déléguée

Mièges est une ancienne commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Le elle fusionne avec ses voisines Esserval-Combe et Molpré au sein de la commune nouvelle de Mièges[1]. Elle prend lors le statut administratif de commune déléguée[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

La maison de Mièges tirait son nom de la prévôté du Val de Mièges. Les seigneurs de ce lieu tenaient ce fief des sires de Salins[3]. En 1270, Pierre II de Mièges, chevalier, vend la prévôté à Laure de Commercy, veuve de Jean Ier de Chalon[3].

En 2015, les communes de Mièges, Esserval-Combe et Molpré décident de s'unir pour former une commune nouvelle à compter du [4].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Gilles Perrin    
mars 2008 31 décembre 2016 Philippe Dole[5]    
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1er janvier 2016 En cours Philippe Dole[1]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 84 habitants, en diminution de −15,15 % par rapport à 2008 (Jura : −0,23 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
348299328562557556611390367
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
325342302288282269242241243
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
194188189204204150157160158
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2013
14112511110311191958884
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine bâti et monuments[modifier | modifier le code]

  • Avec sa remarquable chapelle des seigneurs de Chalon, l'église priorale de Mièges (qui était également église paroissiale de la ville de Nozeroy, où s'élevait leur grande résidence princière) offre un intérêt particulier. Cette chapelle de style gothique flamboyant a bénéficié sans doute de la collaboration du maître-maçon Antoine Lagniaz. Elle frappe par ses voûtes complexes à clefs de voûte pendantes et nervures dédoublées (fin XVe siècle - début XVIe siècle). Cet ensemble de qualité exceptionnelle présente une proche parenté avec une chapelle de l'église d'Orbe, en Suisse[10].
  • Oratoire Saint-Roch
  • Oratoire Saint-Sébastien

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Besançon, Jean-Antoine Vieille, (lire en ligne), p. 250 à 253

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Recueil des actes administratifs de la préfecture du Jura n° 46, page 29 »,
  2. « Commune de Mièges (39329) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Histoire généalogique des sires de Salins
  4. « JURA. La première commune nouvelle du Jura portée sur les fonts baptismaux », Le Progrès,‎ (lire en ligne)
  5. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  10. Marcel Grandjean, L'architecture religieuse en Suisse romande et dans l'ancien diocèse de Genève à la fin de l'époque gothique, vol. 157, t. I, Lausanne, Cahiers d'archeologie romande, coll. « Cahiers d'archéologie romande », , 805 p. (ISBN 978-2-88028-157-1), p. 316-318.