Michel Bampély

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Michel Bampély
Michel Bampély en 2011
Biographie
Naissance
(49 ans)
Kiev (Ukraine)
Nom de naissance
Michel Obouronanga
Autres noms
Saint-Michel
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
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Mère
Rosalie Marguerite Mongali
Conjoint
Mademoiselle Eferie
Autres informations
Instrument
Label
Dir. de thèse
Genres artistiques
Distinction
Marque ou logotype

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Michel Bampély (né Michel Obouronanga le à Kiev)[1] est un artiste, parolier, producteur, à la fois enseignant, sociologue et poète français.

Il est titulaire d'un doctorat en sociologie de l'art et de la culture à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)[2],[3],[4],[5].

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

D'origine congolaise, Michel Bampély est né le 8 octobre 1974 à Kiev. Ses parents poursuivaient leurs études à Moscou, à l'instar de dizaines de milliers d'étudiants et de militants des mouvements de libération africains, qui choisissaient de se former auprès des Soviétiques[6].

Lignée maternelle[modifier | modifier le code]

Son aïeule du côté maternel, Ngankabe, surnommée la « reine des Baboma », était une personnalité marquante dans le royaume du Congo du XIXe siècle. Elle était à la fois une commerçante d'ivoire et une entrepreneure influente au sein de la communauté des Banunu. Moba, le petit-fils de Ngankabe, devint selon le récit historique, l'un des grands chefs coutumiers des Banunu. Michel Bampély puise ses racines d'une famille qui a également joué aux côtés de Patrice Lumumba, un rôle crucial dans le mouvement pour l'indépendance du Congo Belge. Son grand-père Michel Mongali Bampéli fut député sous la première législature du Congo-Kinshasa, puis ministre de la jeunesse et des sports du gouvernement Adoula en 1961[7],[8],[9],[10].

Son oncle Maxime Mongali était dans les années 1970-80, l'un des principaux artisans de la rumba congolaise et écrivait notamment des chansons pour des artistes tels que le Zaïko langa langa, le TP Ok Jazz, Tabu Ley Rochereau, Mbilia Bel, Papa Wemba ou le jeune Kofi Olomide [11],[12].

Carrière musicale[modifier | modifier le code]

Le groupe La Troupe en 2000
Saiint-Michel en prestation slam en 2012

Michel Bampély forme à la fin des années 1990 son groupe de Miami Bass, un sous-genre de hip-hop, intitulé La Troupe[13],[14],[15],[16],[17]et rencontre son premier mentor, le producteur Henri Belolo fondateur du label Scorpio Music. Il publie dans le label en 2000 son premier album La Fête des fous[18] un disque festif, co-édité et distribué par Universal Music France. Il co-écrit notamment en 2007 la chanson Demain t'appartient pour l'artiste de reggae Alpha Blondy sur l'album Jah Victory[19]. Il mène également une carrière de parolier dans le gospel urbain pour des artistes issus des milieux protestants français[20].

En 2008, il s'installe au Mans et, sous le nom de scène de Saint-Michel[21],[22] figure parmi les lauréats du tremplin slam au festival Le Mans Cité Chanson[23]. Il fonde avec Virginie Eudes le label associatif Urban Music Tour et publie en 2012 son EP Je crois dont est extrait le single Les rillettes du Mans[24],[25],[26],[27] puis produit des spectacles et manage un catalogue d'artistes[28].

Il signe en septembre 2022 chez Universal Music Africa via leur filiale Virgin Music Africa. Il écrit et produit notamment des chansons pour des artistes de hip hop, de jazz et de musiques africaines [29],[30].

EP Grand Enfant (Afro-Jazz vol.1)[modifier | modifier le code]

Le 26 mai 2023, il publie l'EP « Grand Enfant » sous son nom d'artiste Saint-Michel, qui mélange le jazz et l'héritage africain. Le disque est réalisé par Tiery-F, pianiste, percussionniste et réalisateur éclectique. Cet opus de 18 minutes aborde thèmes universels liés aux résistances africaines et aux mouvements de libération des peuples noirs. L'œuvre est décrite comme artistiquement engagée, avec des mélodies nostalgiques et des sonorités mélangeant l'afrobeat et le jazz. Ce projet marque le retour musical de Michel Bampély en hommage à son oncle Maxime Mongali (Idi Mane) qu'on appelait « Le vieux Pop » [31],[32],[33].

Travaux sur les cultures urbaines[modifier | modifier le code]

Titulaire d'un master 2 en conduite de projets culturels à l'Université Paris-Nanterre, Michel Bampély intègre en 2013 l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)[34] et soutient le 7 mai 2022, une thèse de doctorat dont le titre est Sociologie des cultures urbaines[35] sous la direction du sociologue Jean-Louis Fabiani. Rattaché au Centre de recherche des arts et du langage (CRAL)[36], ses travaux universitaires portent sur l'histoire sociale et politique de la culture hip-hop et notamment sa prise en charge par les organes de pouvoir médiatiques, industriels et institutionnels[37]. Il a reporté sur son blog Humeurs Noires hébergé par le journal Libération[38]des extraits de ses entretiens sociologiques avec des acteurs culturels comme les anciens ministres de la culture Jack Lang et Renaud Donnedieu de Vabres[39].

Interventions médiatiques[modifier | modifier le code]

Il intervient régulièrement au sein de la sphère médiatique en qualité de spécialiste des pratiques artistiques et des industries culturelles dans des journaux comme Libération, L'Obs ou Atlantico. Ses analyses sur l'actualité culturelle sont parfois reprises[40] par des médias nationaux et internationaux tels que La Libre Belgique[41], Télérama[42], Jeune Afrique[43], le journal grec Lifo[44] ou par la presse spécialisée[45].

Professorat[modifier | modifier le code]

Saint-Michel en atelier d'écriture de slam-poésie en 2013

En parallèle à ses enquêtes de terrain, il enseigne les lettres modernes, anime des conférences et des ateliers d'écriture de slam-poésie[46],[47],[48].

Publications[modifier | modifier le code]

  • 1999 : La fête des fous, chansons pour voix et piano. Ouvrage collectif. Editions Scorpio Music 1999
  • 2016 : Chansons et costumes à la mode juridique et française. Actes du Colloque du Mans, , éditions L'Épitoge. Ouvrage collectif dirigé par les professeurs Hoepffner et Touzeil-Di.

Discographie[modifier | modifier le code]

EPs[modifier | modifier le code]

2011 : Je crois (Urban Music Tour)
No Titre Durée
1. Je crois 2:25
2. Les rillettes du Mans 2:21
3. Mademoiselle Noir 3:54
4. L'homme chocolat 3:05
5. Monsieur le Président 3:45
2023 : Grand Enfant (Afro-Jazz vol.1) (Virgin Music Africa, Universal Music Africa)
No Titre Durée
1. Femme Bantoue 3:38
2. Mon pays 4:00
3. Le Bal Blomet feat Mademoiselle Eferie 3:11
4. Kinshasa ma belle 3:51
5. Le Grand Amour 3:41

Œuvres et collaborations musicales[modifier | modifier le code]

Saint-Michel et Mademoiselle Eferie en 2013
  • 2000 : La Troupe, La Fête des fous (Scorpio Music / ULM / Universal Music France)
  • 2002 : Chicken Boubou feat Teddy Corona d'Idéal J, Pas 2 porc (Hostile Records / EMI Music)
  • 2002 : Cut Killer, Les Chicken News - 1 son 2 rue (HH Productions / Universal Music France)
  • 2002 : Philémon, L'Origin'old (Soulstice Musc)
  • 2003 : Chicken Boubou feat Oxmo Puccino, Ramène les pizzas (Musicast)
  • 2005 : Carry Yank, Toutes les douleurs du passé (Sephora Music)
  • 2006 : Humphrey, Senorita (Columbia / Sony Music Entertainment)
  • 2006 : Eilijah feat Disiz, Rien qu'entre nous (Polydor / Universal Music France)
  • 2007 : Alpha Blondy, Demain t'appartient (Mediacom / Nocturne)[49],[50]
  • 2007 : Les Frères Jordiers, Un monde sans le Père (Battery Sound / Sephora Music)
  • 2008 : Piero Battery feat Faf Larage, Lève-toi (Battery Sound)
  • 2009 : Ophélie Winter, Sunshine (remix), (Double You Entertainment)
  • 2011 : Kamel Shadi, Chez moi (Smart / Sony Music Entertainment)
  • 2011 : Chicken Boubou, Hallal Hallal (La Troupe)
  • 2012 : Saint-Michel, Je crois (Urban Music Tour / Zimbalam)[51]
  • 2012 : Saint-Michel; Les Rillettes du Mans (Urban Music Tour / Believe Digital)
  • 2012 : Julia Channel : Free (versions anglaise et française), (Black Sheep records)
  • 2012 : Mademoiselle Eferie, On m'avait dit (Urban Music Tour / Believe Digital)
  • 2012 : Amadeus, Auprès d'une autre (Urban Music Tour)
  • 2013 : Jack Flaag, Hero Persup (Urban Music Tour)
  • 2013 : Saint-Michel, La berceuse du petit prince (Urban Music Tour)
  • 2016 : Negwhite Major, I Like This Way (Urban Music Tour / Believe Digital)
  • 2016 : Yvano, Move it (Urban Music Tour / Believe Digital)
  • 2017 : DTF Elle a - Album 100 rêves (QLF Records / Musicast)[52],[53]
  • 2018 : Piero Battery, La Tentation (Battery Sound / Believe Digital)
  • 2019 : Piero Battery, Oh my God ! (Battery Sound / Believe Digital)
  • 2023: Saint-Michel, Grand Enfant (Afro-Jazz vol.1) (Virgin Music Africa / Universal Music Africa)[54]
  • 2023: Yvano, Fils du 13e peuple (Virgin Music Africa / Universal Music Africa)[55]
  • 2023: Mezydream, Départ (Virgin Music Africa / Universal Music Africa)
  • 2023: MMK Martine, Berceuse, (Virgin Music Africa / Universal Music Africa)[56]
  • 2024: Michel Noah Trio, Ma forêt-live trio 2023 (Virgin Music Africa / Universal Music Africa)

Spectacles vivants[modifier | modifier le code]

  • 2011: Tremplin slam et spoken word Le Mans Cité Chanson
  • 2011: Mademoiselle Eferie, Mademoiselle rêve
  • 2012: Chicken Boubou, Hip Hop Comédy
  • 2012: Les Trophées des légendes urbaines
  • 2013: Snam City Rap

Télévision[modifier | modifier le code]

Enregistrement du documentaire "Black Panther Power" (2019)

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ École des hautes études en sciences sociales Sociales, « Michel Bampely », sur EHESS, (consulté le )
  2. ↑ NC, « Michel Bampély sur tous les fronts, Ouest France »
  3. ↑ Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, « Sociologie des cultures urbaines. Histoire sociale et politique du hip hop français (1979-2019) », sur EHESS, (consulté le )
  4. ↑ Michel Obouronanga, « Sociologie des cultures urbaines : histoire sociale et politique du hip hop français (1979-2019) », thèse.fr, Paris, EHESS,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ Sophie Tougeron, « ENTRETIEN. Michel Bampély : « La fête de la musique offre un accès facile à la scène » », Ouest France - Le Maine Libre,‎ (lire en ligne)
  6. ↑ Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, « Michel Bampely », sur EHESS, (consulté le )
  7. ↑ Afrik, « Saint-Michel : Musique afro-jazz et héritage congolais », sur Afrik, (consulté le )
  8. ↑ Marcel B. Storme, Ngankabe la prétendue reine des Baboma d'après H.-M. Stanley Académie Royale des Sciences Coloniales, classe des sciences morales et politiques, mémoires, n.s, Paris, Académie royale des sciences coloniales, , 77 p. (lire en ligne)
  9. ↑ « Onze mois de crise politique au Congo », Courrier hebdomadaire du CRISP, nos 1961/30 (n° 120),‎ , p. 19 (file:///C:/Users/miche/Downloads/CRIS_120_0001.pdf [PDF])
  10. ↑ Hélène Bailly, « Maxime Mongali : Maestro immortel de la rumba congolaise », sur Afrik, (consulté le )
  11. ↑ Odile Obou, « Saint-Michel dévoile un album fusion entre le jazz et l'afro-beat », La semaine Africaine, no 4208,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  12. ↑ Univers Rumba congolaise, « Max, Maxime Idi Mane alias Max Mongali Bonginda Louis - Univers Rumba Congolaise, la référence de la rumba congolaise de 1900 à nos jours », sur https://www.universrumbacongolaise.com/, (consulté le )
  13. ↑ Jean-Pierre Seck, Xavier Da Naw, « "On aime les ambiances de fêtes". La Troupe, bass la musique », L'Affiche, le magazine des autres musiques,‎ (lire en ligne)
  14. ↑ M., « La Troupe "la fête des fous" », Radikal, le magazine du mouvement hip hop,‎ (lire en ligne)
  15. ↑ Didier Varrod, « Bain de jouvence avec la Troupe », Musique Info Hebdo,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  16. ↑ C.R, « La Troupe de la cité U en tournée estivale », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  17. ↑ « Qui va là ? La Troupe », XL, le magazine,‎ (lire en ligne)
  18. ↑ « La Troupe : La fête des fous (France 2) » (consulté le )
  19. ↑ « Michel Bampély, biographie », sur Africultures (consulté le )
  20. ↑ « Michel Bampély, artiste et sociologue », sur Regards protestants, (consulté le )
  21. ↑ « Saint-Michel, slameur par un heureux hasard », sur www.lemainelibre.fr, Le Maine Libre
  22. ↑ « Saint Michel : tous les albums et les singles », sur www.chartsinfrance.net (consulté le )
  23. ↑ « "Les Rillettes Du Mans" de Saint Michel | Clip | MTV France », sur www.mtv.fr (consulté le )
  24. ↑ « Saint-Michel, les rillettes du Mans », sur France 3 (consulté le )
  25. ↑ (it) « Les rillettes du Mans (Testo) - Saint Michel », sur MTV Testi e Canzoni (consulté le )
  26. ↑ Alain CABANNES, « Les Rillettes (du Mans) en chanson », sur Le Cochon Curieux : arts, humour, badineries, enfantillages et curiosités à propos du Cochon (consulté le )
  27. ↑ « Saint-Michel chante les rillettes du Mans », sur France 3 Pays de la Loire (consulté le )
  28. ↑ « Michel Bampély, le slameur à l'âme de manageur », sur Le Maine Libre
  29. ↑ Célia Fournier, « Des artistes du Mans signent chez Universal Music Africa », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  30. ↑ Hélène Bailly, « MMK Martine : La voix du Gabon et des musiques du monde », sur Afrik, (consulté le )
  31. ↑ Dominique Linguendze, « Saint-Michel: le jazz, l’amour et l’Afrique », Africultures,‎ (lire en ligne)
  32. ↑ Univers Rumba, « Max, Maxime Idi Mane alias Max Mongali Bonginda Louis »
  33. ↑ « Grand Enfant (Afro-Jazz Volume 1) : CD album en Saint Michel : tous les disques à la Fnac », sur www.fr.fnac.be (consulté le )
  34. ↑ Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, « Fête de la Musique | EHESS », sur fr_FR, (consulté le )
  35. ↑ Michel Obouronanga, « Sociologie des cultures urbaines. De la prise en charge des cultures urbaines par les industries culturelles et les pouvoirs publics », www.theses.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. ↑ « Michel Bampély », sur http://cral.ehess.fr (consulté le )
  37. ↑ Claire Lescure, Stromae : Formidable, Meulenhoff Boekerij B.V.., (lire en ligne)
  38. ↑ Michel Bampély, « Une thèse sur les années folles de Harlem », sur Libération.fr, (consulté le )
  39. ↑ « Rap culture(s) », sur Libération.fr, (consulté le )
  40. ↑ Centre France, « Le mois de novembre au Mac-Nab, entre torch song, slam, opérette, humour et bons mots », sur www.leberry.fr, (consulté le )
  41. ↑ Thierry Boute, « Stroma est-il si fôôôôrmidable ? », sur La Libre Belgique,
  42. ↑ « “Black Panther”: les raisons d’un extraordinaire succès », sur Télérama.fr (consulté le )
  43. ↑ « « Black Panther » : du succès imprévisible à la fierté de l’Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  44. ↑ (el) « Πώς η ραπ εκφυλίστηκε σε κατάλογο τηλεαγορών », sur LiFO (consulté le )
  45. ↑ « KanAquitània, polyphonie des Nouvelles Aquitaine et Calédonie – haizebegi » (consulté le )
  46. ↑ « Saint-Michel : Ateliers d'écriture - Teaser #1 HD » (consulté le )
  47. ↑ Jonathan Larcher, Elsa Broclain, Constance Barbaresco et Violeta Nigro-Giunta, « Séminaire international des doctorants du CRAL (EHESS) - International CRAL Graduate Student Seminar (EHESS). Programme 2015-2016 », Academia.edu,‎ 30:07:2015 (lire en ligne, consulté le )
  48. ↑ Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, « Fête de la Musique | EHESS », sur fr_FR, (consulté le )
  49. ↑ « Alpha Blondy/Feat. Lester Bilal - Demain T'appartient » (consulté le )
  50. ↑ « Droit d'Auteur DEMAIN T APPARTIENT - Répertoire des Œuvres - La Sacem », sur repertoire.sacem.fr (consulté le )
  51. ↑ « urbanmusictour », sur SoundCloud (consulté le )
  52. ↑ « Droit d'Auteur ELLE A - Répertoire des Œuvres - La Sacem », sur repertoire.sacem.fr (consulté le )
  53. ↑ « Les certifications », sur SNEP (consulté le )
  54. ↑ « Saint Michel », sur Spotify (consulté le )
  55. ↑ « Fils du 13e peuple » (consulté le )
  56. ↑ « Berceuse » (consulté le )
  57. ↑ Marianne Tavennec, « Les destins brisés du hip hop », (consulté le )
  58. ↑ « Black Panther Power - 2019 », sur blackdynamiteprod.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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