Michel Banchereau

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Michel Banchereau
Fonction
Maire de Tours
-
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Conjoint
Madeleine-Catherine Moisant
Parentèle
Antoine Noël Moisant (d) (beau-frère)
Paul Banchereau des Arennes (d) (oncle)
Michel Banchereau (d) (oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Manoir de la Tour (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Michel Banchereau, né en avril 1716 à Tours et mort dans la même ville le , est un négociant et homme politique français, maire de Tours de 1771 à 1780.

Biographie[modifier | modifier le code]

Baptisé le en la paroisse Saint-Pierre-le-Puellier, Michel Banchereau est le fils de Louis Banchereau, marchand-fabricant en soierie et bourgeois de Tours, et de Madeleine Chaussé. Sa famille, originaire de Doué-la-Fontaine, exerce le négoce et l'armement à Tours, en Martinique depuis le XVIIe siècle[1] (Habitation Anse Latouche, Marcé) et à Saint-Malo (hôtel Banchereau).

En 1745, il épouse Madeleine-Catherine Moisant. Elle est la fille de François Moisant, grand-juge consul et administrateur de l'Hôtel-Dieu de Tours, propriétaire de l'Hôtel de Boisleroy, et de Catherine Girollet, la sœur d'Antoine Noël Moisant, chanoine et grand archiprêtre de Tours, la tante de l'épouse de Henri Jacques Goüin-Moisant et la grand-tante de Pèdre Moisant[2]. Le couple a une fille unique, Madeleine Claude Banchereau.

Négociant et conseiller du roi, il devient juge-consul en 1771, administrateur de l'hôpital général et du collège de Tours, et commissaire au bureau d'aumônes. Il occupe successivement les fonctions de député de la paroisse Saint-Pierre-le-Puellier en 1755, député du corps des marchands en 1765, notable en 1766, conseiller en 1767 et échevin de la ville de Tours en 1768. Il est ensuite maire de Tours de 1771 à 1780, liant des relations de travail et d’amitié avec l'intendant François Pierre du Cluzel. Il entretient également de bons rapports avec le gouverneur de Touraine, le duc de Choiseul, et l'archevêque de Tours, Mgr de Conzié.

Il meurt en fonction. Les funérailles ont lieu en présence des corps civils et religieux de la ville.

Le château de la Tour, à Saint-Cyr-sur-Loire.

Il acquiert la closerie du Haut-Lieu (aujourd'hui manoir de la Tour), à Saint-Cyr-sur-Loire, en 1765[3].

Il donne son nom à une portion de la rue Neuve (aujourd'hui rue Nationale) de Tours construite par les ingénieurs royaux dans les années 1770.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Petitjean Roget, Eugène Bruneau-Latouche, Personnes et familles à la Martinique au XVIIe siècle, Désormeaux, 2000
  2. « Mémoires de la Société archéologique de Touraine: Série in-80, Volume 19 », 1867
  3. [1]

Références[modifier | modifier le code]

  • Claude Petitfrère, Les maires de Tours aux XVIIe – XVIIIe siècles : patriciens ou hommes nouveaux ?, dans « Construction, reproduction et représentation des patriciats urbains de l'Antiquité au XXe siècle », 1999.
  • Béatrice Baumier, "Michel Banchereau, maire de Tours (1771-1780) : une gouvernance nouvelle au service d'une ville et de ses habitants", dans Guy Saupin (dir.), Gérard Mellier, maire de Nantes et subdélégué de l'intendant de Bretagne (1709-1729) : l'entrée de Nantes dans la modernité, Nantes, Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, 2010, p. 213-223.
  • Béatrice Baumier, « Tours entre lumières et Révolution: pouvoir municipal et métamorphoses d'une ville (1764-1792) », 2007.
  • Béatrice Legrand-Baumier, « La mise en place de la réforme de L'Averdy à Tours (1764-1771) », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 2000, 107-3, pp. 87-100
  • Les maires de Tours du XVe au XIXe siècle - Histoire et généalogie, CGDT, Tours, 1987.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]