Michel Pecqueux

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Michel Pecqueux
1929
Informations
Nom de naissance
Michel Georges Edmond PecqueuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 95 ans)
VernouilletVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes amateurs
-
1927-1928		Olympique Amiénois
V. C. Versailles
Équipes professionnelles
1929-1931
1937-1938		Individuel
Individuel

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Michel Georges Edmond Pecqueux, né le à Amiens et mort le à Vernouillet[1], est un coureur cycliste français, spécialiste de l'omnium et de l'américaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1922, Il vit seul avec sa maman et sa sœur à Amiens, il est quelque temps coursier chez les cycles Ch. Koempgen[2]. Il débute dans le sport cycliste vers 1924-1925, à l'âge de dix-huit ans. Il gagne quelques petites courses sur route dans sa région, puis part faire son service militaire au 5e génie, à Satory. Il participe à la Médaille 1927-1928, sans grand succès, sous les couleurs du V. C. Versailles[2]. Mais c'est dans sa ville natale qu'il commence à faire parler de lui, grâce à Henri Tourbier, directeur du vélodrome d'Amiens qui le pousse à tenter sérieusement sa chance à Paris. Durant l'hiver 1928-1929, Pecqueux vient inscrire son nom sur la liste d'engagements du Vel' d'Hiv'. Marcel Renaud veut bien associer son sort à celui du modeste provincial. L'équipe Renaud-Pecqueux enlève brillamment l'américaine amateurs le dimanche suivant. Pecqueux se fixe à Versailles[note 1] et travaille à Villacoublay, comme ajusteur chez Breguet[2]. Les engagements sont durs à trouver; Son manager Kaiser l'aide sérieusement et petit à petit Pecqueux arrive à se faire une petite place dans la carrière, pourtant sérieusement encombrée[3].

En 1929, il court des américaines, et forme avec René Hournon, l’équipe des « damiers noir et blanc[4] ».,Le 12 octobre 1929, il bat les records de France du kilomètre lancé (1 min 09 s 1/5) et arrêté (1 min 13 s 4/5)[3].

En 1930, il s'installe au camp d’entraînement du VCL, le « presbytère » des Loges-en-Josas[2]. Il prend le départ des six jours de Paris associé à Hournon[5] où ils terminent neuvième[6]. Le 25 mai 1930, il court, à Bordeaux, le kilomètre lancé en 1 min 08 s 1/5. C'est un record du monde, mais la performance ne peut pas être homologuée, le chronométreur n'étant pas officiellement reconnu. Pecqueux recommence huit jours plus tard, à Buffalo, devant un aréopage officiel et réalise 1 min 08 s [note 2],[7].

En 1931, à la surprise générale, il triomphe dans le championnat de France de vitesse des aspirants, devant des sprinters réputés et aguerris. Puis il gagne des américaines avec Hournon, notamment le Prix du Salon de la saison 1931-1932; il va aux États-Unis avec Coupry et se classe deuxième des Six Jours de New-York[8],[9], et, au cours des années qui suivent, enlève quantité d'épreuves de toutes sortes[3]. Il participe aux six jours de Paris en 1933 associé à Georges Coupry[10].

En 1935, il s'essaye au demi-fond et se classe 4e des éliminatoires du championnat de France de demi-fond. Il parvient en demi-finale du championnat de France de vitesse[2].

En 1937, Il bat cinq records du monde, du mille au 4 kilomètres, au Vigorelli[11],[12].

En 1941, il tient un magasin de cycles à Nantes[13]. En 1946, il participe aux Vielles Gloires Cyclistes de l'Ouest à Nantes[14].

Palmarès[modifier | modifier le code]

  • 1928
    • Champion de vitesse de la Somme[2]
    • Record de France du 1/2 mile départ arrêté en 58 s 4/5 à Amiens[15]
  • 1929
    • Record de France du km lancé en 1 min 09 s 1/5 à Amiens[2]
    • Record de France du km départ arrêté en 1 min 13 s 4/5 à Amiens
  • 1930
  • 1931
  • 1932
  • 1936
  • 1937
    • Record du Monde du mile départ arrêté en 1 min 58 s 1/5
    • Record du Monde des 2 km départ arrêté en 2 min 26 s 1/5
    • Record du Monde des 3 km départ arrêté en 3 min 47 s 3/5
    • Record du Monde des 2 miles départ arrêté en 4 min 04 s 2/5
    • Record du Monde des 4 km départ arrêté en 5 min 05 s
    • Record du Monde du km lancé en 1 min 01 s
    • Record du Monde des 2 km départ lancé
    • Record du Monde des 3 km départ lancé
    • Record du Monde des 4 km départ lancé
    • Record du Monde des 5 km départ lancé
    • Record du Monde des 10 km départ lancé
    • Record du Monde des 20 km départ lancé
    • Record du Monde des 30 km départ lancé
    • Record du Monde des 40 km départ lancé
    • Record du Monde des 50 km départ lancé en 1h01 min 15 s 1/5
    • Record de l'heure en tandem départ arrêté 49.036 km avec Maurice Richard au Vigorelli
    • Trois jours de Toulouse (avec Maurice Deschamps)
  • 1938

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il se marie avec Marie-Louise Rouxel le 2 aout 1932 à Marseille[19] et ont un fils Max né en 1934[2].

Hommage[modifier | modifier le code]

Un GP Michel Pecqueux est couru à Nantes en 1950 et 1951

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ 13, rue de la Pourvoirie, à Versailles.
  2. ↑ ancien record 1 min 8 s 4/5 par Oscar Egg, le lendemain, à Genève, l'Italien Pietro Linari réussit 1 min 07 s 3/5

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970 », sur Match ID (consulté le )
  2. ↑ a b c d e f g et h « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  3. ↑ a b et c « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  4. ↑ « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  5. ↑ « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  6. ↑ « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  7. ↑ « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  8. ↑ « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  9. ↑ (en) Time, (lire en ligne)
  10. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  11. ↑ « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  12. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  13. ↑ « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  14. ↑ « Cyclette revue », sur Gallica, (consulté le )
  15. ↑ « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  16. ↑ « Match-omnium par équipes », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  17. ↑ « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  18. ↑ « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  19. ↑ « L'Auto-vél », sur Gallica, (consulté le )

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