Michel de Pontbriand

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Michel de Pontbriand
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Fonctions
Sénateur de la Loire-Atlantique
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Conseiller général de la Loire-Atlantique
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Maire d’Erbray
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Michel Marie Émile Albert du Breil de PontbriandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Autres informations
Propriétaire de
Château de la Haie-Besnou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Conflit
Distinctions

Michel du Breil de Pontbriand, né le à Erbray (Loire-Atlantique), mort le à Châteaubriant, est un résistant et un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et débuts[modifier | modifier le code]

Michel du Breil de Pontbriand est issu d'une famille de la noblesse chevaleresque de Bretagne: la famille du Breil. Il est le fils d'Henri du Breil de Pontbriand (1883-1921), conseiller général de Loire-Inférieure, et d'Yvonne Cormaille de Valbray, et le petit-neveu de Fernand du Breil de Pontbriand[1] (1848-1916), député puis sénateur de la Loire-Inférieure.

Il fait ses études secondaires au lycée Saint-Vincent de Paul à Rennes, puis fait des études à l'école d'agriculture de Ploërmel. Il s'installe ensuite comme propriétaire-exploitant à Erbray dans son château de La Haie-Besnou.

En 1937, il épouse Monique de La Grandière, dont il aura six enfants.

Entrée en politique et Résistance[modifier | modifier le code]

Il est sollicité le par le maire d'Erbray, M. Leneil, pour l’aider dans sa tâche. Il prend sa succession le , à la demande du conseil municipal de la commune, et est nommé maire par le préfet le .

En même temps, dans la Résistance, il est membre du réseau Buckmaster-Oscar. Il détient un émetteur de radio qu'il cache sous l’autel de la chapelle du château.

À la suite de la loi du , qui autorise le gouvernement à contraindre les hommes de 18 à 50 ans, et les femmes célibataires de 21 à 35 ans à effectuer tous travaux « jugés utiles dans l’intérêt supérieur de la Nation », et à l’instauration, le , du Service du travail obligatoire, les réquisitions d’hommes et de femmes se multiplient, y compris dans les campagnes. Michel de Pontbriand, en tant que maire, est tenu de faire porter ces réquisitions par le garde-champêtre mais, à chaque fois, il fait prévenir les intéressés, leur permettant ainsi de s’échapper et, souvent, de rejoindre les maquis.

Il est arrêté le , en même temps que l'abbé Joseph Hervouët à Saint-Julien-de-Vouvantes et un certain nombre d’autres résistants à Châteaubriant. Il est ensuite déporté, notamment aux camps d'Auschwitz, Buchenwald et Flossenbürg. Là, il fait partie du commando Floha où seulement 50 déportés ont survécu jusqu’à la libération en 1945.

Vie politique après-guerre[modifier | modifier le code]

À son retour, atteint de tuberculose, il est bien soigné par le Dr Bernou à l’Hôpital des Fougerays à Châteaubriant.

Il est réélu conseiller municipal d’Erbray le , puis maire le . Il le restera jusqu’en 1983.

Il est en même temps conseiller général du canton de Châteaubriant de 1945 à 1964 et sénateur de 1948 à 1965.

Homme de droite, mais apprécié à gauche, c'est un élu compétent et affable, bienveillant et discret, plein d’humour, ouvert à tous, homme de bon conseil, à l’écoute de ses concitoyens y compris des plus démunis[2].

Mandats[modifier | modifier le code]

Maire[modifier | modifier le code]

  • 1941-1944 : maire d'Erbray
  • 1945-1983 : maire d'Erbray

Conseiller général[modifier | modifier le code]

Sénateur[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cf. Site de l'Assemblée nationale
  2. Source : le Journal de la Mée

Liens externes[modifier | modifier le code]