Michelbach-le-Bas

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Michelbach-le-Bas

Niedermichelbach

Michelbach-le-Bas
La mairie.
Blason de Michelbach-le-Bas Niedermichelbach
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Saint-Louis Agglomération
Maire
Mandat
Julien Schicklin
2020-2026
Code postal 68730
Code commune 68207
Démographie
Population
municipale
705 hab. (2021 en diminution de 0,14 % par rapport à 2015)
Densité 143 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 35′ 38″ nord, 7° 27′ 56″ est
Altitude Min. 284 m
Max. 346 m
Superficie 4,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bale - Saint-Louis (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Louis
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web michelbachlebas.fr

Michelbach-le-Bas (en allemand Niedermichelbach) est une commune française située dans le canton de Saint-Louis (anciennement canton de Huningue jusqu'en 2014), dans l'arrondissement de Mulhouse, et dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Cette commune est un petit village qui se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Michelbach-le-Bas
Kappelen Brinckheim
Michelbach-le-Bas Blotzheim
Ranspach-le-Bas Attenschwiller

Localisation[modifier | modifier le code]

Michelbach-le-Bas est situé dans le Sundgau oriental, dans le bassin de l'Alte Bach, à la confluence de deux vallées, celles du Willerbach et celle de l'Alte Bach, à 9,97 km au Nord-Ouest de Bâle, à 20,14 km au Sud-Est de Mulhouse et à 45,41 km à l'Est de Belfort (distances aériennes). La superficie du banc communal est de 4,94 km2 (494 hectares). Sa latitude est de 47,594 degrés Nord et sa longitude de 7,465 degrés Est. Les communes proches de Michelbach-le-Bas sont Ranspach-le-Bas à 1,51 km, Blotzheim à 2,58 km, Attenschwiller à 2,99 km, Michelbach-le-Haut à 3,37 km, et Kappelen à 3,47 km (distances aériennes)[1],[2].

Géologie et relief, hydrographie[modifier | modifier le code]

Le village s'étend de part et d'autre des deux cours d'eau que sont l'Alte Bach et le Willerbach. L'ancienne voie de chemin de fer, en crête, dessine le relief du site villageois. Les paysages sont légèrement vallonnés, ponctués d'arbres isolés et de bosquets. La lisière forestière limite le champ visuel vers le Sud et le Nord. L'accès aux plateaux de cultures se fait par des chemins creux. Ces éléments typiques associés à la voûte végétale créent une ambiance singulière, très appréciée des promeneurs. L'altitude moyenne de la commune est de 295 mètres environ (avec une altitude minimale de 284 mètres, et une altitude maximale de 346 mètres[2]. Les habitations proches du ruisseau de l'Alte Bach sont déclarées comme étant en Zones Inondables en cas de crue, cette zone concerne le cœur du village et une partie des nouveaux lotissements de la rue des Aulnes et de la rue de l'Altenbach[3].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Noms des parcelles, champs ou lieux-dits du ban communal[modifier | modifier le code]

On compte 59 noms de parcelles, champs ou lieux-dits historiques pour désigner chaque partie du banc communal (s'agissant des noms historiques, ils sont bien sûr de consonance alémanique) : Auf der Hocheich, Aussere Birken, Baselboden, Bischofsbach, Blotzheimerstrasse, Bruckler, Brunneleacker, Brunneleboden, Brunngasse, Brunngassenberg, Ebene, Ebertal, Eichlenboden, Eichmatten, Freinberg, Grosser Acker, Haesinger Strasse, Hallen, Helgengaertle, Hinten an den Birken, Hinten auf der Hocheich, Hinter dem Helgenberg, Hinter dem Ried, Hinter der Kirche, Hohle Matten, Holzmatten, Im Ried, Innere Holzmatte, Kirchacker, Kropfholz, Lachenboden, Lehmatten, Mittlerer Berg, Muehlenmatten, Muehlenrain, Niederberg, Niedere Holzmatten, Niederfeld, Oben an den Birken, Obere Matten, Oberfeld, Ohmethoelzle, Reckwiller, Riedle, Roedelacker, Roggenberg, Rutiberg, Seilinger, Stockenacker, Stuhlacker, Tiefer Boden, Tiefer Grund, Tierbach, Winzerhauslein, Zehntelweg, Zielacker, Zur Rueth, Zwischen den Baechen.

Noms des rues du village[modifier | modifier le code]

Le village compte 19 rues urbanisées (par ordre alphabétique) : rue des Acacias, rue de l'Altenbach, rue des Aulnes, rue de Blotzheim, rue de la Dîme, rue de Église, rue des Frênes, rue de la Halle, rue du Jura, chemin de Kappelen, rue des Lilas, rue de Lubbon, rue des Merles, rue du Moulin, résidence le Petit Bois, rue de Ranspach, rue de la République, rue des Vergers, rue des Vignes.

Néanmoins, avec la création d'un nouveau lotissement, dont les travaux de voiries et de viabilisation ont été achevés en 2017, entre la rue des Vignes et la rue du Jura, juste après l'ancien pont ferroviaire au début de la rue des Vergers, une nouvelle et 20e rue est née : la rue Bellevue.

Au lieu-dit Zehntelweg, côté Ouest de la rue des Vignes, en face de la rue Bellevue, et au-dessous de la rue de la Dîme, il est désormais prévu, dans le cadre de la constitution de l'AFUA des Cerisiers, la création d'un nouveau lotissement, une demande ayant été reçue en mairie fin 2016. À terme, cela devrait aboutir à la création d'une nouvelle et 21e rue urbanisée.

La route départementale[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la route départementale D12b1 qui part à l'Ouest de Ranspach-le-bas (carrefour avec la route D419 dite "route haute" qui relie Saint-Louis à Belfort) et qui, traversant Michelbach-le-bas, Blotzheim, l'Aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg, se poursuit à l'Est jusqu'à Saint-Louis-la-Chaussée au carrefour avec la D66 juste devant la Réserve Naturelle Nationale de La Petite Camargue[4].

En 2017, le Conseil départemental du Haut-Rhin estimait en moyenne à 3182 le nombre de véhicules qui traversent chaque jour le village[5].

La piste cyclable[modifier | modifier le code]

En bordure Sud du banc communal, la commune est traversée sur l'axe Est-Ouest par une piste cyclable reliant Blotzheim à Attenschwiller.

L'ancienne ligne de chemin de fer[modifier | modifier le code]

Le village a été desservi de 1929 à 1955 par une ligne de chemin de fer aujourd'hui fermée et disparue[6], la ligne de Waldighoffen à Saint-Louis-La Chaussée. Seuls un ancien pont ferroviaire encore en état au cœur du village ainsi que l'ancienne gare transformée aujourd'hui en logements témoignent encore de l'existence de cette ligne.

Un ancien du village raconte dans ses souvenirs de jeunesse la construction de la nouvelle voie ferrée dans le village : « Dans les années 1910-1911 a été décidée la construction d’une voie de chemin de fer entre Saint-Louis et Waldighofen et ont commencé les travaux d’arpentage. Les tractations pour acquérir les terrains en question ont traîné en longueur parce qu’il existe toujours des gens qui ont peu de considération pour l’intérêt général. Mais tout a pu être réglé avec plus ou moins de pressions ; les prix relativement intéressants qui ont été versés pour les terrains cédés y ont considérablement contribué. En 1913, la construction de la nouvelle voie ferrée a bientôt commencé ; c’est sur notre champ au bord de la route de Blotzheim qu’ils ont creusé le puits pour la gare. Il est très profond. De gros travaux de terrassement sont à effectuer car la ligne passe à travers une région de collines. C’est la raison pour laquelle on a fait venir ici des terrassiers italiens en grand nombre ; on a installé pour eux une cantine le long de la route de Blotzheim ; elle était tenue par un aubergiste du Pays de Bade. C’est un endroit où il y a beaucoup de bruit, jusque tard dans la nuit ; les disputes et rixes n’y sont pas rares, surtout les samedis et les dimanches. En 1914, jusque vers le milieu de l’année, la construction de la gare avance à grands pas. La sortie du village vers Blotzheim en est toute transformée. La vieille maison de Louis Simon, appelé « s’Mäis Lüwi » doit disparaître pour laisser la place aux moyens de transports des temps nouveaux. Le « Lüwi » est un original qui ne sortira de sa maison que lorsque le premier des peupliers qui entouraient sa maison tombera sur son toit ! La construction du pont voûté, qui se dresse déjà joliment là-haut dans le virage vers Blotzheim a donné une tout autre allure au paysage. En ce qui concerne les chemins de terre qui se trouvent maintenant de l’autre côté du pont, certains ont été déplacés et d’autres débouchent sur une nouvelle sortie. Du reste, le transfert de ces chemins de l’administration de la gare à celle de la commune a été l’objet de longues tractations qui ont, pour autant que je me souvienne, seulement trouvé une solution définitive après la guerre. »[7]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bâle-Mulhouse », sur la commune de Saint-Louis à 7 km à vol d'oiseau[10], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Michelbach-le-Bas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (73,9 %), forêts (16,7 %), zones urbanisées (8,8 %), terres arables (0,6 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village « Michelbach » signifie « Le grand ruisseau », se référant très certainement au ruisseau qui traverse le village, « l'Altenbach ». En effet, « michel » vient de « mechlen » qui signifie « grand », et « bach » signifie « ruisseau »[21]. Le village s'est aussi jadis appelé en allemand : Niedermichelbach[22], mais différentes variantes du nom du village existent, selon l'époque et la langue officielle en usage, dans les archives connues : Bas Michelbach, Inferiori Michelbach, Inf. Michelbach, Nidermichelbach, Nider Michelbach, Nid. Mihelbach, Niedermichelbach, N'michelbach[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Héraldique et origine du village[modifier | modifier le code]

Le lion représenté sur les armoiries du villages est emprunté à une borne du XVIIe siècle qui se trouve à la limite du ban (voir les armes du village dans la section Héraldique de cet article). Le champ rouge et la clef d'argent rappellent les armes des comtes de Montjoie-Hirsingue qui, au XVIIIe siècle, étaient les derniers seigneurs décimateurs du lieu. Il semblerait que Michelbach-le-bas fut une dépendance de Michelbach-le-haut et de son couvent Saint-Appolinaire, le tout appartenant à la Seigneurie de Landser (bailliage du Haut-Landser). Les couvents de Bâle, Lucelle et Blotzheim y possédaient des biens[24],[21].

Histoire moderne et contemporaine[21][modifier | modifier le code]

Au cours des XIXe et XXe siècles, la commune s'est amplement développée et équipée de nombreuses infrastructures nécessaires. Une des étapes charnières fut la construction de l'église Saint-Théodore en 1800-1805. On peut également noter l'établissement, en 1811, du premier cadastre du village (qui sera refait en 1975). En 1830, la commune devient officiellement une paroisse, après avoir été longtemps une annexe de la paroisse de Ranspach-le-bas. En 1912, débute la construction du chemin de fer Saint-Louis/Waldighoffen qui traverse le village, et une gare, qui desservait aussi la commune de Ranspach-le-bas, est construite sur la crête du village. C'est en 1914 que circula le premier train sur cette nouvelle ligne de chemin de fer. En 1929, débute la mise en place d'un l'éclairage électrique dans le village. Moins de 40 ans après sa mise en service, la ligne de chemin de fer est supprimée en 1952.

C'est le que le premier réseau d'adduction d'eau est mis en service dans le village. En 1971, l'organisation du ramassage des ordures ménagères en mise en place. Le corps de Sapeurs Pompiers est créé en 1972. C'est en 1973 que sont construits la nouvelle mairie et l'école maternelle, et, à côté, le dépôt de pompes avec un logement de service à l'étage. En 1974, la rue de Lubbon-Landes (anciennement rue des prés) est inaugurée. Au cours de l'année 1975, le cadastre est refait, et une école primaire en préfabriqués est installée en haut du village sur la rue de Blotzheim, avec deux salles de classe, près de l'actuel local "basket". La même année, le lotissement de la rue des Frênes est achevé. En 1978, l'église du village est rénovée ; en 1980 la première tranche d'assainissement est réalisée. En 1983, la commune construit, sur la rue de Blotzheim, à côté de l'école en préfabriqués, un nouveau complexe comprenant une école primaire, une salle des fêtes baptisée "Alphonse Muller" et des logements dans le bâtiment de l'ancienne gare. En 1984, est rénové l'ancien bâtiment de l'école, situé rue de la République. Le pont situé rue de la Halle est restauré en 1986. L'année 1988, le nouveau lotissement Obere Matten est construit (rue des Aulnes). L'atelier communal situé rue des Merles est construit en 1991, et, l'année suivante, en 1992, le nouveau véhicule de première intervention du Corps local des Sapeurs Pompiers est inauguré. En 1994, le nouveau lotissement de la "rue des Lilas" est construit au-dessus de la rue du Jura. L'année 1997, le clocher de l'église du village est complètement rénové, et deux nouvelles cloches y sont installées.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de la commune[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[25]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 Joseph (fils) Schweitzer    
1953 1959 Xavier Stoessel    
1959 1971 Joseph Schoeffel    
1971 2008 Frédéric Striby DVD Professeur d'Allemand
Député européen (1994-1999)
Conseiller général du canton de Huningue (1992-2011)
2008 2014 Denise Wohlfarth DVD  
2014 2018 Henri Mattes[26]    
28 juin 2018 En cours
(au 31 mai 2020)
Julien Schicklin [27]
Réélu pour le mandat 2020-2026
   
Les données manquantes sont à compléter.

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal est composé de 15 élus (le maire, 4 adjoints, 10 conseillers municipaux).

Personnel employé par la commune[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune emploie 5 personnes : un employé au service administratif (accueil et secrétariat à la mairie), trois employés au service technique (travaux et entretien, nettoyage, tâches diverses), une agent territoriale spécialisée des écoles maternelles[28].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune est jumelée avec Lubbon dans les Landes.

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021, la commune de Michelbach-le-Bas comptait 705 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
296314335365362371382410377
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
345330362356351342310282277
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
269261266224236252238234243
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
251285403583627724719703698
2021 - - - - - - - -
705--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Activités agricoles[modifier | modifier le code]

La commune fut par le passé essentiellement agricole, avec jusqu'à une époque récente une laiterie villageoise. Plusieurs fermes ont stoppé leur activité, d'autres l'ont réduite ; néanmoins plusieurs fermes sont toujours encore en activité aujourd'hui dans le village.

Activités industrielles[modifier | modifier le code]

Le village n'a jamais accueilli d'industrie en son sein. A part une petite société indépendante de production d'électricité depuis 2010[31].

Activités commerciales et de restauration dans le village[modifier | modifier le code]

Le "Restaurant de la Poste" fut le dernier commerce du village à avoir pignon sur rue, il a fermé ses portes dans les années 1980. Seul le Dorfhisle, géré par l'AVAM, assure encore une activité de restauration (avec une Licence IV) mais de manière associative et lors d'événements épisodiques dans l'année.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Vie religieuse : la paroisse catholique du village[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Théodore[modifier | modifier le code]

L'église a été construite entre 1800 et 1805 ; selon certains historiens, l'édifice religieux a été achevé en 1804. La date 1832 inscrite sur le porche est probablement une date d'agrandissement de l'église ou de rénovation[32].

L'église est sous le patronage de saint Théodore. La statue du XVIIIe siècle de saint Théodore[24] en témoigne, elle est située devant à droite dans l'église du village et représente le saint avec à ses pieds une cloche et le démon. Il s'agit bien de Théodore d'Octodure (appelé aussi Théodore ou Théodule du Valais ou de Sion)[24], qui est un missionnaire venu évangéliser la Suisse au IVe siècle et qui est habituellement représenté ainsi. Selon la légende, le saint aurait obligé le démon à porter une cloche de Rome à Sion, comme le souligne ses attributs[24].

On trouve également dans l'église une statue de Saint-Sébastien datant du XVIIe siècle (au fond à gauche de l'église), et une statue de la Vierge à l'enfant (devant à gauche dans l'église) datant du XVIIIe siècle[24].

La paroisse catholique Saint-Théodore[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique du village est créée le . Avant cette date, le village était une annexe de la paroisse catholique de Ranspach-le-bas. Aujourd'hui la paroisse de Michelbach-le-bas, toujours dotée d'un Conseil de Fabrique propre, fait partie de la Communauté de paroisses "Terre d'Envol", regroupant 5 paroisses (Blotzheim, Michelbach-le-bas, Hésingue, Hégenheim, Buschwiller) desservies par un même curé logeant à Hégenheim.

Liste des curés successifs de la paroisse Saint-Théodore depuis sa création en 1844[33][modifier | modifier le code]

Liste des curés successifs de la paroisse Saint-Théodore de Michelbach-le-bas
Période Identité Étiquette Qualité
17/08/1844 23/11/1871 Dominique Schmitt    
20/08/1872 30/06/1895 Victor Schlotter    
01/07/1895 30/09/1901 Joseph Alter    
01/10/1901 29/12/1911 Justin Ziegler    
28/02/1912 25/03/1927 Auguste Wildmann    
08/06/1927 12/07/1938 Isidore Kueny   curé de Michelbach-le-haut
13/07/1938 17/10/1939 Joseph Kuentz   CSSP
18/10/1939 15/12/1974 Alphonse Muller   CSSP
16/12/1974 1976 Charles Stoerkel   CSSP
1976 1985 Léon Muller   CSSP
1985 2002 Henri Foeller   curé de Blotzheim
2002 2008 André Mislin   curé de Blotzheim
08/09/2008 14/09/2013 Eric Maier   curé de Hégenheim
15/09/2013 En cours Jean-Pierre Buecher   CSSP, curé de Hégenheim
Les données manquantes sont à compléter.

Le curé Léon Muller, CSSP est décédé le [34]. Par ailleurs, le curé Henri Foeller fut secondé dans son service par des prêtres de la communauté spiritaine de Blotzheim (CSSP) : Roger Schnabel, Albert Gully, Paul Schoeffel, Etienne Vogel (décédé le [35]), Henri Sutter, et d'autres missionnaires de passage. Quant au curé Eric Maier, il fut aidé dans sa charge pastorale par l'abbé Zarzycki Zygmunt (décédé le )[36]. Enfin, l'actuel curé Jean-Pierre Buecher a été successivement épaulé par les prêtres spiritains Lucien Heitz, Mike Massawe (décédé le [37]), David Normanyo et d'autres missionnaires de passage de la communauté spiritaine de Blotzheim.

La chorale Saint-Cécile (de 1924 à aujourd'hui)[38][modifier | modifier le code]

Créé par l'instituteur Emile Kieffer, qui en assurait la direction et en était également organiste jusqu'à son départ du village en 1947, le chœur d'homme Liberté débuta le 6 octobre 1924, avant d'adhérer en 1948 à l'Union Sainte-Cécile du Diocèse de Strasbourg, prenant alors le nom de Chorale Sainte-Cécile. Cette dernière fut ensuite dirigée et accompagnée à l'orgue par Emile Goepfert jusqu'en 1986, et c'est sous le curé Charles Stoerkel au milieu des années 1970 que la chorale devint mixte quand quelques femmes du village vinrent unir leurs voix à celles des hommes. Dans cette même période de nombreux jeunes viennent rejoindre la chorale en pleine croissance. Aujourd'hui vieillissante et ayant besoin de relève, la chorale continue de soutenir le chant de la communauté lors des célébrations paroissiales.

Vie associative du village[modifier | modifier le code]

Le village est fort d'une vie associative bien développée, dont les associations actuelles sont[39] :

  • AVAM (Association Villageoise d'Animation de Michelbach-le-bas), qui gère notamment le Dorfhisle
  • Chorale Sainte-Cécile, qui anime entre autres les offices religieux à l'église (détails dans la rubrique précédente "Vie religieuse : la paroisse catholique du village")
  • Club cyclotouristique des 3 frontières
  • Basket Club de Michelbach-le-bas (BCM)
  • Conseil de fabrique de l'Eglise (établissement public du culte)
  • Donneur de sang
  • Groupe nature
  • Maisons des jeunes et de la Culture (MJC)
  • Amicale des Sapeurs-Pompiers
  • Association pour la Protection de la Nature (APN)

Le siège de la Ronde des Fêtes se situe dans la commune.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Théodore.

Plusieurs édifices et lieux témoignent de l'histoire du village :

  • De nombreuses maisons anciennes à colombages
  • L'ancien moulin du village (on trouve encore les anciennes meules du moulin[24])
  • Le Dorhisle (ancienne mairie, actuellement maison associative du village)
  • L'église paroissiale saint Théodore
  • L'ancienne gare (à côté de l'actuelle école primaire)
  • Le pont de chemin de fer (vers la rue des vignes)
  • Les vestiges de la ligne de défense Maginot, dont trois édifices mineurs sont présents sur le banc communal : l'abri dit Hocheich situé sur le chemin de campagne allant vers Kappelen, au niveau de la parcelle dite "Auf der Hocheich"[40] ; l'abri situé sur le chemin de campagne allant vers Attenschwiller[41], la chambre de coupure (local technique) située sur la parcelle dite "Grundweg" qui se situe dans des champs proches de Blotzheim[42]

D'autres lieux plus récents témoignent de la vitalité du village :

  • La mairie et l'école maternelle (complexe construit en 1972)
  • L'école primaire et la salle polyvalente Alphonse Muller (complexe construit en 1983)
  • Caserne des pompiers (construite en 1991)

Des photos anciennes sont consultables sur ce site : Photos anciennes de Michelbach-le-bas.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Dans la vie politique[modifier | modifier le code]

  • Frédéric Striby (né le à Sierentz et mort le ), homme politique français : maire de Michelbach-le-bas de 1971 à 2008, député européen de 1994 à 1999, conseiller général de 1991 à 2011, vice-président départemental chargé de la commission des actions et des relations internationales.

Dans les affaires culturelles[modifier | modifier le code]

  • Jean-Paul Binnert, président d'honneur de l'association Petite Camargue alsacienne, membre cofondateur et rédacteur des statuts (dont l'équipe fondatrice se nomme les "Bras cassés"), à l'origine (comme bagueur CRBPO) des premiers travaux de baguage en 1983 en Petite Camargue alsacienne autour de la pisciculture de l'Au[43], rédacteur de plusieurs ouvrages dont : une biographie de Victo Coste en hommage au fondateur de la Pisciculture impériale de Huningue en 1852 (2001), l'Historique de l'ancienne pisciculture de Huningue (1998)[44], Une visite à la Pisciculture Impériale en 1865 (2003), le Saumon de la Pisciculture impériale (2006), une Tourbière à Saint-Louis-Michelfelden en 1759 (2009), le Russenlager en Petite Camargue Alsacienne (2012)[45] (habitant du village dans les années 1990, au 8 rue des frênes)
  • Roland Simon, fondateur (en 1982) et président de la Ronde des Fêtes dont le siège est à Michelbach-le-Bas, habitant du village[46]
  • Jean-Louis Spieser (né à Michelbach-le-Bas) : traducteur de lettres, carnets de voyages et d'autobiographies du dialecte alsacien, ou de l'allemand, vers le français ; a traduit en français la pièce de théâtre alsacien « Annele Balthasar » écrite par Nathan Katz en 1924, qui lui a valu d'être récompensé par le Prix Nathan Katz distinguant les traducteurs contribuant à remettre en lumière un texte du patrimoine régional. (voir à ce sujet le reportage vidéo réalisé et diffusé sur France 3 Alsace dans l'émission Rund Um : Se souvenir de Nathan Katz)[47].
  • Patrick Weider, ornithologue amateur passionné, éleveur de perruches et perroquets, vice-président de l'APN Hésingue (Association pour la Protection de la Nature) suivant les 125 nichoirs des communes d'Hésingue et Michelbach-le-Bas. (voir l'article de presse publié dans le journal des DNA : Le septième ciel des aras - Michelbach-le-Bas, La forêt tropicale de Patrick Weider, refuge pour les oiseaux)[48]

Dans la vie religieuse[modifier | modifier le code]

  • Jean Népomucène Wacker (né le à Michelbach-le-Bas et mort en 1824 à Kappelen), prêtre catholique ordonné en 1784, chapelain de Soultzmatt, vicaire de Stetten[49],[50].
  • Alphonse Muller, prêtre catholique, curé de Michelbach-le-Bas pendant 36 ans de 1939 à 1974, la salle polyvalente de l'école primaire du village porte son nom[51].
  • Théodore Spieser (né le à Michelbach-le-bas et mort le ), prêtre catholique et missionnaire spiritain ; profession religieuse le , ordonné prêtre le avec 18 confrères, première messe à Michelbach-le-Bas le , missionnaire en Centrafrique de 1963 à 1972, puis en Alsace (Saverne, Strasbourg, Blotzheim) jusqu'à la fin de sa vie[52].
  • Charles Guthlin (né le à Saint-Louis (polyclinique), habitant de Michelbach-le-Bas jusqu'à ses 18 ans), prêtre catholique, ordonné diacre le à Huningue, ordonné prêtre le à la cathédrale de Strasbourg, première messe à Michelbach-le-Bas le [53].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Michelbach-le-Bas

Les armes de Michelbach-le-Bas se blasonnent ainsi :
« De gueules au lion d'or tenant dans sa patte dextre une clé d'argent posée en barre. »[54]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Michelbach-le-bas ».
  2. a et b Brigitte Zimmermann, « Michelbach-le-bas - Situation géographique ».
  3. « Zones inondables dans le Département du Haut-Rhin - Commune de Michelbach-le-bas », sur haut-rhin.gouv.fr (consulté le ).
  4. « D12B1 », sur maps.google.com.
  5. « Haut-Rhin - Trafic tous véhicules sur les routes départementales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur inforoute68.fr, (consulté le ).
  6. « Ancienne ligne de chemin de fer Saint-Louis-Waldighofen ».
  7. « Notes de Germain Goepfert écrites vers 1930 , « souvenirs de jeunesse » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Michelbach-le-Bas et Saint-Louis », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Bâle-Mulhouse », sur la commune de Saint-Louis - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Bâle-Mulhouse », sur la commune de Saint-Louis - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a b et c « Michelbach-le-Bas - Historique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur michelbachlebas.fr (consulté le ).
  22. Georges Stoffel, Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin, 1868.
  23. « Michelbach-le-bas », sur crhf.net (consulté le ).
  24. a b c d e et f Société d'histoire sundgauvienne, Le guide du Sundgau, éditions Coprur, 1989, p.261
  25. Archives départementales du Haut-Rhin, Mairie de Michelbach-le-bas - liste établie le 23 novembre 2012 - http://www.archives.haut-rhin.fr/medias/customer_2/Archives_Contemporain/Maires/Michelbach%20le%20Bas.pdf
  26. « michelbachlebas.fr/mh-infos-mu… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  27. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  28. « Personnel communal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur michelbachlebas.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « SOLCATTES », sur fr.kompass.com, (consulté le ).
  32. « Eglise Saint-Théodore - Michelbach-le-Bas ».
  33. Informations obtenues auprès de l'archiviste de l'Archidiocèse de Strasbourg
  34. « Avis de décès du Père Léon Muller », sur libramemoria.com, (consulté le ).
  35. « Avis de décès du Père Etienne VOGEL », sur libramemoria.com, (consulté le ).
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  38. Jean-Luc KOCH, « La chorale Sainte-Cécile fête ses 95 ans ce dimanche », sur dna.fr, Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA), (consulté le ).
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  40. « Le wiki de la ligne Maginot », sur Wikimaginot.eu (consulté le ).
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  42. « Le wiki de la ligne Maginot », sur wikimaginot.eu (consulté le ).
  43. « Groupe ORNIS - Petite Camargue Alsacienne », sur ornis-pca.fr (consulté le ).
  44. « Historique de l'ancienne pisciculture de Huningue », sur ariena.fr, Collection "Pour mieux connaître la Petite Camargue alsacienne" (consulté le ).
  45. « Télécharger la liste complète de nos publications d'annuaires », sur histoire-saint-louis.fr (consulté le ).
  46. L'Ami Hebdo, « La Rondes des Fêtes : «Une belle vitalité festive» », L'Ami Hebdo,‎ (lire en ligne).
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  49. « CRHF - Wacker - Wackher - Wager ».
  50. « Michelbach-le-bas - Chronologie ».
  51. « Biographie d'Alphonse Muller », sur spiritains.forums.free.fr (consulté le ).
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  53. « Faisons connaissance avec le Père Charles GUTHLIN »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rives-nouveau-bassin.fr (consulté le ).
  54. Archives Départementales du Haut-Rhin

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]