Mohamed Bach Hamba

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Mohamed Bach Hamba
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beylicat de Tunis (jusqu'au )
protectorat français de Tunisie (à partir du )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Fratrie

Mohamed Bach Hamba, né en à Tunis et mort le à Berlin, est un journaliste et militant nationaliste tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de la bourgeoisie tunisoise d'origine turque, Mohamed Bach Hamba fonde le mouvement des Jeunes Tunisiens avec son frère Ali[1],[2]. Après un voyage à Constantinople, il fonde La Revue du Maghreb en mai 1916 à Genève[3]. Ce mensuel, dont il est le rédacteur en chef, a pour objectif d'appeler à des réformes en Tunisie et en Algérie et à l'égalité de tous sous la régime français. Cependant, les exemplaires envoyés en Tunisie sont souvent confisqués en raison des vives critiques de l'ordre colonial qui se trouvent dans ses pages. Le magazine, subventionné par l'Empire ottoman, est également allé plus loin en appelant à l'autodétermination[3].

En 1918, Mohamed Bach Hamba publie un mémoire sous le titre Le peuple algéro-tunisien et la France, où il plaide pour l'indépendance du peuple algéro-tunisien. Mort le , il est enterré au cimetière de Hasenheide[4] à Berlin.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le peuple algéro-tunisien et la France (1918).

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mohamed Bach Hamba » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Jonathan Derrick, Africa's "agitators" : Militant Anti-colonialism in Africa and the West, 1918-1939, New York, Columbia University Press, , 483 p. (ISBN 978-0-231-70056-6 et 0-231-70056-3, OCLC 233798799), p. 52.
  2. (en) Dwight L. Ling, Morocco and Tunisia, a comparative history, Lanham, University Press of America, , 204 p. (ISBN 0-8191-0873-1 et 978-0-8191-0873-9, OCLC 5498629), p. 92.
  3. a et b Derrick 2008, p. 50.
  4. Le cimetière de Columbiadamm de nos jours. Sa tombe se trouve plus précisément dans le cimetière turc de Berlin (Türkischer Friedhof Berlin).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Noureddine Sraïeb, « Note sur les dirigeants politiques et syndicalistes tunisiens de 1920 à 1934 », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, vol. 9, no 1,‎ , p. 91-118 (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Michael Brett, « The Maghrib: 1905-1914 », dans Michael Crowder (en), The Cambridge History of Africa, vol. 7 : 1905-1940, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 0521225051).
  • (ar) Habib Janhani, Mohamed Bach Hamba : un leader syndicaliste et nationaliste, Tunis, Liberté, .

Liens externes[modifier | modifier le code]