Molliens-Dreuil

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Molliens-Dreuil
Molliens-Dreuil
Hôtel de ville.
Blason de Molliens-Dreuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Sylvain Charbonnier
2020-2026
Code postal 80540
Code commune 80554
Démographie
Population
municipale
943 hab. (2021 en augmentation de 4,66 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 53′ 02″ nord, 2° 01′ 12″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 129 m
Superficie 22,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Somme
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
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Molliens-Dreuil
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Molliens-Dreuil
Liens
Site web https://www.molliensdreuil.fr/

Molliens-Dreuil est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Elle a été constituée par la fusion, début 1972, de Molliens-Vidame et de Dreuil-lès-Molliens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Molliens-Dreuil est située dans la haute vallée du ruisseau de Saint-Landon, à une quinzaine de kilomètres à l'ouest d'Amiens, au croisement des routes départementales 38 et 211.

En 2019, le bourg est desservi par la ligne d'autocars no 4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Saint-Landon, affluent de la rive gauche du fleuve côtier La Somme, prend sa source à Molliens-Dreuil. Toutefois, sur le territoire communal, il ne s'agit que d'une rivière intermittente, son flux devenant permanent à partir d'Oissy[2].

Environnement[modifier | modifier le code]

Les larris de Molliens et Saint-Aubin-Montenoy.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 710 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 20 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Molliens-Dreuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,2 %), forêts (22,4 %), prairies (3,6 %), zones urbanisées (2,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Le hameau de Dreuil-lès-Molliens, ancienne commune autonome, est accessible depuis le bourg par la route départementale no 69 qui continue en direction du nord, en longeant le ruisseau de Saint-Landon, vers Riencourt.

Marie-école de l'ancienne commune de Dreuil-lès-Molliens.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Molliens a été désignée sous les noms de Moiliens (1142) ; Moilins (1174) ; Moliens (1175) ; Moylens (1210) ; Moyliens (1215) ; Moilien (1228) ; Morleens (1373) ; Morliens (1379) ; Moiliens-le-Vidame (1291) ; Morlyens (XIIIe siècle.) ; Molanus (1301) ; Moilliens (1316) ; Molliens-le-Vidame (1507) ; Molliens (1507) ; Mollien-le-Vidame (1579) ; Molien-le-Vidame (1657) ; Molin-le-Vidame (1681) ; Molens (1698) ; Molien (1773) ; Moliens-le-Vidame (1705) ; Moliens-Vidame (1763) ; Molliens-Vidame (1801)[15],[16].

Dreuil est attesté sous les formes Druellum (1154) ; Drueul (1164) ; Druol (1164) ; Druoil (1175) ; Druel (1176) ; Druuel (1215) ; Dreul (1223) ; Drueul juxta Molanum (1301) ; Drueul dessous Moilliens (1301) ; Droeul (1371) ; Drueil (1710) ; Dreuil (1733) ; Dreuil-sous-Molliens (1757) ; Dreuil-lès-Molliens (1763)[17].
C'est un toponyme lié le plus souvent au chêne, du bas-latin *derulla issu du gaulois, équivalent picard de l'oïl drouil, druille « chêne noir à la l'écorce rugueuse, à la végétation tardive »[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, les vestiges d'une villa romaine ont été découverts[19], puis, en 2015, une nécropole mérovingienne sitiuée dans le bourg[20].

La châtellenie relevait de Picquigny du XIIe siècle à la Révolution française ; Molliens est érigée en commune médiévale de 1209[21],[22] à 1780[16].

Dreuil était une pairie de la châtellenie de Picquigny[réf. nécessaire].

En 1888, l'école publique des filles est laïcisée[23], c'est-à-dire que l'enseignement n'est plus confié au clergé.

Molliens-Vidame a été desservie de 1891 à 1947 par la ligne Amiens - Aumale des Chemins de fer départementaux de la Somme, un réseau de chemin de fer secondaire à voie métrique, favorisant les déplacements des habitants et le développement économique du bourg[24], et rendant un service incomparablement supérieur et moins onéreux que le transport journalier par diligence entre Amiens, Milliens-Vidame, Hornoy et Liomer qui était mentionné en 1864[25]. L'autocar ligne d'autocars no 4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80 en est un lointain successeur.

Durant la Bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, le 7e régiment de cuirassiers du lieutenant-colonel de Langle est détruit le par la 7e Panzerdivision de Rommel.

Un train a été mitraillé près de la gare de Molliens-Dreuil par l'aviation alliée le , tuant vingt-sept des soixante-dix passagers[26].

Molliens-Vidame est libérée le par la 4e brigade blindée britannique (escadron C du 11e hussard écossais)[27],[28].

Fait divers : le , on observa un O.V.N.I. à Molliens-Vidame[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Par arrêté du [30], qui a pris effet le , la commune de Dreuil-lès-Molliens est rattachée à Molliens-Vidame (fusion-association) qui devint Molliens-Dreuil.

La commune ainsi formée se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Molliens-Dreuil[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Somme.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[32],[33]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [34], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[35].

La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [36].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Molliens-Vidame
Période Identité Étiquette Qualité
06/1800 02/1808 Victor Marie Joseph Caron   Cultivateur et marchand.
02/1808 12/1809 Jean Athanase Verrier    
12/1809 09/1815 André Achille Verrier   Notaire.
09/1815 11/1816 Thimoléon Chassepot de Pissy   Propriétaire, militaire.
11/1816 1839 Pierre Trencart   Ancien militaire. Ancien élève de l'école normale. Propriétaire et cultivateur.
Conseiller d'arrondissement du canton de Molliens-Vidame (1833 → 1843).
1839[37] 10/1896 Auguste Trencart   Fils du maire précédent. Propriétaire, agriculteur.
Conseiller d'arrondissement du canton de Molliens-Vidame (1843 → 1848).
12/1896 02/1921 Edmond Séclet Républicain Propriétaire, agriculteur.
Conseiller général de Molliens-Vidame (1898 → 1919).
04/1921 12/1940 Léandre Dupuis   Pharmacien.
Conseiller du canton de Molliens-Vidame[réf. nécessaire] (1931-1943)
12/1940 07/1945 Ernest Millecamps   Ouvrier bijoutier.
07/1945 03/1959 Armand Ternisien   Quincaillier.
03/1959 01/1970 Bernard Dubois   Notaire.
03/1970 12/1972 Victor Delezenne   Docteur en médecine.
Liste des maires successifs de la commune fusionnée
Période Identité Étiquette Qualité
12/1972 1989 Victor Delezenne SE médecin
mars 1989 2001 Francis Becquet SE contrôleur laitier
mars 2001 2014 Victor Delezenne[38] SE médecin retraité
2014[39] En cours
(au 18 janvier 2023[40])
Sylvain Charbonnier   Réélu pour le mandat 2020-2026[41] ,[42]

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

La commune a reçu en 2022 le prix du fleurissement remarquable du concours des villes et villages fleuris et espère obtenir en 2023 sa première fleur[40].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

La commune s'est dotée en 1978 d'une station d'épuration des eaux usées. Vétuste, elle est remplacée en 2022 par une nouvelle installation de type filtre et plantée de roseaux, ainsi qu’un nouveau réseau de collecte des eaux[20],[40].

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école maternelle.

La commune dispose d'une école primaire (élémentaire et maternelle) scolarisant environ 150 élèves en 2017[43].

Des travaux importants sont prévus en 2024 : construction de deux nouvelles classes, un restaurant et un accueil périscolaire dans un bâtiment neuf, l'amélioration thermique de l'existant et la création d'une cour intérieure[44].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Une bibliothèque est implantée dans la commune[45], aménagée dans un bâtiment ancien semblant dater du XIXe siècle.

La commune dispose de la salle du Vidame, construite dans les années 1980 et destinée à être transformée en espace multiculturel au début des années 2020[46].

Postes et télécommunications[modifier | modifier le code]

L'ancien bureau de poste.

Le bureau de poste implanté dans la commune, menacé de longue date [47], ferme en 2023[40]

Santé[modifier | modifier le code]

L'intercommunalité a créé en 2014 la maison de santé du Saint-Landon, qui accueille en 2021 quatre médecins généralistes[48].

La maison de santé du Saint-Landon.

Autres équipements[modifier | modifier le code]

En 2023, la commune met en service une maison France Services[40].

Mollliens-Dreuil compte un stade, un parc intergénérationnel, un city stade complété en 2022 par un pump track[40].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].

En 2021, la commune comptait 943 habitants[Note 3], en augmentation de 4,66 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
798836845810836868819791805
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
812813807754738684683650614
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
607605584537549567564594543
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
529525582789878830863818934
2021 - - - - - - - -
943--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Foire agricole, le dernier dimanche d'octobre.
    Foire dite Saint-Simon organisée par l’Association Animation Culturelle de Molliens (AACM), anciennement dénommée Foire aux poulains, elle n'a malheureusement pas conservé son aspect agricole. À quelques années de là, on pouvait encore y trouver quelques animaux et du matériel agricole. Aujourd'hui, le déballage de brocanteurs et camelots en tous genres constitue l'attraction de cette journée[52] . Une présentation d'artisanat artistique a lieu dans la salle du Vidame.
  • Fête patronale, le premier dimanche de juillet. L'église actuelle étant dédiée à saint Martin, la fête patronale correspond à l'anniversaire de la consécration épiscopale de saint Martin de Tours le , fête appelée Saint-Martin le Bouillant au Moyen Âge.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Molliens-Dreuil dispose d'un club de sports, l’Olympique Molliennois[40].

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Le bourg a toujours eu une vocation agricole. Le maintien jusqu'à nos jours d'une foire l'atteste.

Bien évidemment, la vie économique de la localité a évolué, comme partout depuis les années 1970, avec le développement des moyens de locomotion et la mécanisation poussée de l'agriculture. Les modes de production se sont standardisés et industrialisés et les remembrements ne contribuent pas peu à faire disparaître l'aspect bocager de la campagne environnante. Parmi les plus récents exemples de ce monde rural en pleine mutation, à l'heure où se pose de plus en plus le problème d'une « économie durable », et que les villages près d'Amiens se transforment en zones résidentielles de pavillons-dortoirs, un sursaut protestataire s'est manifesté au sein la population de la région, suite à l'application de l'arrêté préfectoral du . Un GAEC du village proche de Cavillon tentant d'obtenir l'autorisation d’exploiter une porcherie de 16 300 porcs, le bourg de Molliens et tous les villages voisins devraient être concernés par différentes nuisances, qui soulèvent les craintes de près de 3 000 pétitionnaires dénombrés dès avant la dernière semaine de [réf. nécessaire].

La municipalité a créé en 2020 un marché hebdomadaire, le samedi matin, place Bernard-Dubois[54].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église.
  • Présence d'une motte féodale.
  • Église Saint-Pierre-aux-Liens de Dreuil (XVIe siècle)[55].
  • Église Saint-Martin de Molliens (XVIIIe siècle)[56] : elle abrite un bas-relief (XVe siècle) représentant le Christ aux limbes, en bois peint, polychrome, de 70 cm de hauteur et propriété de la commune depuis le .
  • Château de Molliens-Dreuil, du XIXe siècle, en briques de style Napoléon III (propriété privée, visible de la rue du Maréchal-Leclerc - RD 211)
  • Chapelle funéraire près de l'église. Construite en 1860, elle est le seul élément subsistant de l'ancien cimetière[57].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le reclus de Molliens : dans la première moitié du XIIIe siècle, il s'agissait d'un ancien moine de Saint-Fuscien[16].

Appelé reclus parce qu'il avait choisi de vivre dans une cellule accolée à l'église Sainte-Marie à Molliens-Vidame, le moine Barthélémy est l'auteur de deux ouvrages moralisateurs : Le Roman de Carité, écrit vers 1224, une critique des états du monde et Le Roman de Miserere, composé autour de 1230, une exhortation à la pénitence, s'achevant par une invocation à la Vierge[58].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Molliens-Dreuil Blason
D'argent à trois fasces d'azur[59].
Détails
Inspiré des armoiries des seigneurs de Picquigny, de qui Molliens relevait de 1209 jusqu'à la Révolution.
Adopté par la municipalité.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Charlier et L. Ledieu - « Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie », Tome II, Canton de Molliens-Vidame, pages 271 à 282 (1912, reprint Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. « Rapport et conclusions du commissaire enquêteur sur les demandes de déclaration d'intérêt général et d'autorisation environnementale du programme pluriannuel de restauration et d'entretien de la rivière Saint-Landon présentées par le Syndicat mixte d'aménagement et de valorisation du bassin de la Somme (AMEVA) (enquête du 11 juin au 12 juillet 2019) » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Molliens-Dreuil et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 61 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. a b et c Abbé Charlier et Lucius Ledieu, « Canton de Molliens-Vidame », dans Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t. II : Arrondissement d'Amiens, cantons de Corbie, Hornoy et Molliens-Vidame, Picard à Paris, Yvert & Tellier à Amiens, coll. « Société des antiquaires de Picardie », (lire en ligne), p. 271-278, lire en ligne sur Gallica.
  17. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 310 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Genève, Droz, , p. 271.
  19. A. Ponchon, Les villas gallo-romaines en Picardie : contribution à l'étude de la région picarde aux premiers siècles de l'ère romaine : conférence faites aux séances des 11 avril et 31 mai 1913, Cayeux-sur-Mer, P. Ollivier, coll. « Conférence des Rosati picards », , 58 p. (lire en ligne), p. 53, lire en ligne sur Gallica.
  20. a et b Régis Sinoquet, « L’assainissement enfin à l’ordre du jour à Molliens-Dreuil : Annoncés en 2015 et stoppés après la découverte de sépultures Mérovingiennes, les travaux de la nouvelle station d’épuration vont enfin débuter et devraient se poursuivre jusqu’en 2018 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Alcius Ledieu, « La charte de commune de Molliens-Vidame », Le Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie : revue d'histoire locale publiée avec la collaboration de membres de sociétés savantes / sous la direction de M. Alcius Ledieu, t. VIII,‎ 1893-1894, p. 156-166 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  22. Alcius Ledieu, « La charte de commune de Molliens-Vidame (suite et fin) », Le Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie : revue d'histoire locale publiée avec la collaboration de membres de sociétés savantes / sous la direction de M. Alcius Ledieu, t. VIII,‎ 1893-1894, p. 193-201 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  23. « Résumé des actes officiels : laïcisation d'écoles », L'Éducation nationale : journal général de l'enseignement primaire, no 16,‎ , p. 250 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
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  26. Mickaël Tassart, « Molliens-Dreuil : 70 ans après le mitraillage du tortillard, le survivant raconte : Le 24 juin 1944, le train Amiens-Aumale était mitraillé par les alliés. Le dernier survivant du drame a témoigné auprès des écoliers », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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    L'écusson du soldat indique qu'il s'agit du régiment britannique des Desert Rat (4th armoured brigade).
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  37. « Départements », L'Intransigeant, no 4330,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ) « On a annoncé que le département du Var possédait le doyen des maires de France ; le fait est inexact. Le doyen des maires de France est M. Trencart, maire de Molliens-Vidame. M. Trencart, né en 1801, est par conséquent, âgé de quatre-vingt-onze ans. Depuis l’année 1839, il exerce les fonctions de maire à Molliens, et dimanche dernier, il a été réélu à l’unanimité des suffrages. », lire en ligne sur Gallica.
  38. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
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  40. a b c d e f et g Régis Sinoquet, « La Poste ferme, une maison France Services se crée à Molliens-Dreuil : Les vœux de Sylvain Charbonnier ont été l’occasion d’annoncer le réaménagement des vastes locaux de la Poste, fermée, et la création d’une maison France Services, entre autres chantiers structurants pour ce bourg très dynamique. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Delphine Richard, « Du père impliqué dans les dossiers scolaires au bureau du maire : Sylvain Charbonnier repart en campagne à Molliens-Dreuil : Pas vraiment destiné à prendre les rênes de la commune en 2014, Sylvain Charbonnier a découvert une fonction aussi passionnante que prenante. Et repartira donc en mars », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Sylvain Charbonnier reconduit dans ses fonctions de maire de Molliens-Dreuil », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sylvain Charbonnier s’est déclaré candidat à sa propre succession et fut élu sans difficulté ( 15 voix sur 15 votants) ».
  43. « L’école de Molliens-Dreuil évacuée après la découverte de munitions », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Des travaux à l'école avant la fin de l'année scolaire », Courrier picard, édition Picardie maritime,‎ , p. 18 A.
  45. « Plaisir de lire fait sa rentrée à la bibliothèque de Molliens-Dreuil : L’association locale, qui promeut la lecture, a évidemment choisi la bibliothèque pour sa réunion », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Régis Sinoquet, « La salle du Vidame à Molliens achève sa mue : La salle du Vidame, plus de trente ans d’âge, a été remise aux normes énergétiques. Appelée à devenir espace multiculturel, elle a été officiellement inaugurée vendredi 18 octobre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. « Le bureau de Poste ne fermera pas à Molliens-Dreuil », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Déjà en 2014, à la suite de nombreuses fermetures non annoncées du bureau de Poste, le maire, Sylvain Charbonnier, et ses conseillers avaient lancé une pétition dans le bourg qui a recueilli quelque 350 signatures ».
  48. Benoit Delespierre, « À Molliens-Dreuil, deux docteures pour le prix d’une : Vous demandez le docteur Marie Hénocque ? Vous aurez peut-être Justine Bertin. Les deux médecins n’ont qu’une seule patientèle. Et depuis 2019, à la maison de santé, ils sont quatre généralistes à avoir moins de 40 ans, dans ce secteur hier sous-doté », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  52. « La Saint-Simon s’adapte aux travaux à Molliens-Dreuil : Le rendez-vous festif programmé dimanche s’adapte aux travaux de voirie en cours », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En raison des importants travaux de voirie en cours dans la rue du Général-Leclerc, les organisateurs de la foire de la Saint-Simon ont pris de nouvelles dispositions pour installer les 200 exposants de la réderie, les artisans et les commerçants sur la partie de la rue préservée des travaux, sur l’avenue et la rue de la Gare, et dans la rue du Moulin-aux-Waides et la rue du Poirie ».
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