Monga (Côte d'Ivoire)
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Monga est une localité du sud-est de la Côte d'Ivoire située à 2 km de son chef-lieu de département Alépé, dans la région des Lagunes.
La localité de Monga est un chef-lieu de commune[1].
Monga est le plus grand village gwa avec plus de huit quartiers dont : paris, Italie, komikro, otchouohon, ogbohou, assadjoumlin, ogbahéchia et jerusalem, et le deuxième plus gros village du département.
Habitants[modifier | modifier le code]
La localité est habitée en grande partie par les autochtones Gwas et quelques Attié. À ceux-là, il faut ajouter les allochtones Baoulés, Abron et aussi des allogènes : burkinabé, ghanéen, togolais.
Services[modifier | modifier le code]
Monga est un gros village qui compte à ce jour trois écoles primaires, un collège, un grand centre de santé et une paroisse catholique (paroisse notre dame de l'assomption).
Économie[modifier | modifier le code]
La majorité des villageois sont agriculteurs. On trouve à Monga par ordre : le palmier à huile, le cacao-café, l'hévéa et beaucoup de manioc qui est l'aliment de base.
Histoire[modifier | modifier le code]
Monga de son nom original Odonmonga (Dieu tout puissant en langue gwa) a été fondé par deux chasseurs : Boga Aby et Agré Totochy. En 1884, un conflit foncier éclate entre Monga et ses voisins gwas contre les voisins de l'autre côté de la rive du fleuve Comoé, les Abourés. Ce conflit a atteint son extrême durant les années 1997-2007 avec l'intervention de Simone Gbagbo en faveur de ses parents Abourés, ce qui a provoqué beaucoup de décès. Ce conflit n'est pas encore réglé jusqu'à ce jour.
Cultes[modifier | modifier le code]
À Monga, il y a une église catholique, une église méthodiste et une église harriste.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (fr) Décret n° 2005-314 du 6 octobre 2005 portant création de cinq cent vingt (520) communes.
