Monica Gschwind

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Monica Gschwind
Illustration.
Fonctions
Conseillère d'État du canton de Bâle-Campagne
En fonction depuis le
Élection 8 février 2015
Réélection 31 mars 2019
Département Formation, culture et sports
Prédécesseur Urs Wüthrich (de) (PS)
Députée au Landrat du canton de Bâle-Campagne
Présidente du Conseil communal d'Hölstein
Biographie
Nom de naissance Monica Wehrli
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Lucerne
Nationalité Suisse
Parti politique Parti libéral-radical
Profession Agente fiduciaire

Monica Gschwind, née le à Lucerne (originaire de Hölstein), est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical (PLR).

Elle est membre du gouvernement du canton de Bâle-Campagne depuis juillet 2015, à la tête du département de la formation, de la culture et des sports.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine, famille et enfance[modifier | modifier le code]

Monica Gschwind naît Monica Wehrli[1] le [2] à Lucerne[3]. Elle est originaire de Hölstein, dans le canton de Bâle-Campagne[4],[N 1].

Son père est chauffagiste, puis policier municipal municipal à Zurich et enfin concierge[à vérifier] du Couvent d'Ingenbohl (de) ; sa mère tient le foyer familial[5].

Elle grandit en Suisse centrale, dans les canton de Lucerne et de Schwytz[6], déménageant à de nombreuses reprises, de Lucerne à Rickenbach puis à Brunnen[5].

Études et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Après sa scolarité obligatoire, elle fait des études de commerce de 1980 à 1982 au Theresianum Ingenbohl (de)[6],[7], puis obtient au bout de deux ans un diplôme d'agent fiduciaire à Bâle en 1988[5],[7],[8].

Elle exerce la profession d'employé de commerce à Zoug de 1982 à 1984, puis occupe de 1985 à 1989 un poste d'assistant de révision dans une grande société à Bâle. Elle travaille ensuite pour une société fiduciaire à Bâle avant de créer sa propre entreprise à Hölstein en 1993[7],[8].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Mariée à Max Gschwind[9] et mère de deux enfants, elle vit depuis 1985 dans le canton de Bâle-Campagne[3], d'abord à Binningen[9] puis à Hölstein depuis 1988[6].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Elle adhère à la section de Hölstein du Parti libéral-radical à l'âge de 36 ans[7].

Elle est élue en 2000 au Conseil communal (exécutif) de Hölstein et le préside à partir de 2012. Elle siège par ailleurs au Landrat du canton de Bâle-Campagne à partir de 2011[5], où elle se fait une réputation de spécialiste des questions financières[6].

Elle est élue le au Conseil d'État du canton de Bâle-Campagne, sur un ticket réunissant le PLR, l'UDC et le Parti démocrate-chrétien, en quatrième position (sur cinq élus). Elle prend la place du socialiste Urs Wüthrich (de), qui ne se représentait pas, et boute par la même occasion le Parti socialiste, qui présentait deux candidats[6], hors du gouvernement pour la première fois depuis 1925[10]. Elle est réélue en 2019, à nouveau en quatrième position[11]. Au cours de ces deux mandats, elle remporte les douze votations relevant de son département[6].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Elle appartient à l'aile droite de son parti[10]. Son modèle, qui l'a incitée à se lancer en politique, est Franz Steinegger[5].

Elle est totalement opposée à la fusion des cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jusqu'en 1988, le mariage entraîne pour l'épouse d'un citoyen suisse la perte de son lieu d'origine, remplacé par celui de son époux. Cf. Lieu d'origine (Suisse)#Mariage et filiation.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Landratswahlen 2011 - Kanton Basel-Landschaft - Gewählte Kandidierende », sur site officiel du canton de Bâle-Campagne (consulté le )
  2. (de) Der Kanton in Kürze : 2017/2018, Liestal, Landeskanzlei Basel-Landschaft, , 46 p. (lire en ligne), p. 24
  3. a b et c (de) Thomas Gubler, « Stramme, aber nicht sture Freisinnige » Accès payant, sur Basler Zeitung, (consulté le )
  4. (de) « Mitglieder, Wahlen », sur site officiel du canton de Bâle-Campagne (consulté le )
  5. a b c d et e (de) Hans-Martin Jermann, « Regierungsrätin Monica Gschwind im Porträt » Accès payant, sur bz (de), (consulté le ), p. 27
  6. a b c d e et f (de) Michael Nittnaus, « Regierungswahlen Baselland 2023: Die Bilanz von Monica Gschwind » Accès payant, sur bz (de), (consulté le )
  7. a b c et d (de) Daniel Steiner, « Monica Gschwind-Wehrli », sur www.theresianum.ch (consulté le )
  8. a et b (de) « Im Detail: Werdegang, Beruf, Ausbildung », sur site officiel du canton de Bâle-Campagne (consulté le )
  9. a et b (de) Andrea Mäder, « Die beiden Regierungsrätinnen », Baselbieter Freisinn,‎ , p. 6 (lire en ligne [PDF])
  10. a et b Agence télégraphique suisse, « Élection complémentaire – Historique, le PS quitte le gouvernement de Bâle-Campagne », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  11. (de) « Wahlen Baselland 2019 - Baselbieter SP kehrt in die Regierung zurück - Kathrin Schweizer mit beeindruckendem Resultat », sur bz (de), (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]