Montée de l'Observance

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Montée de l'Observance
Voir la photo.
La montée de l'observance au début du quai Pierre-Scize
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 46′ 04″ nord, 4° 48′ 47″ est
Ville Lyon
Arrondissement 9e
Quartier Vaise
Début Quai Pierre-Scize
Fin Rue du Cardinal-Gerlier
Morphologie
Type Montée
Histoire
Création Moyen Âge
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Montée de l'Observance

La montée de l'Observance est une rue du quartier de Vaise dans le 9e arrondissement de Lyon, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue commence entre le quai Pierre-Scize et le quai Chauveau au niveau de l'école Chevalier Bayard et monte la colline de Fourvière pour se terminer rue du Cardinal-Gerlier. Elle est un endroit de promenade, agréable en été car entourée de petits bosquets, pour ceux qui veulent monter sur la colline sans prendre les escaliers de la montée du Greillon[1].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom de la rue vient du couvent et de l'église de l'Observance des Frères mineurs de l'Observance qui étaient situés en bas de la montée, où se trouve l'actuelle école Chevalier-Bayard[1].

En 1493, les Pères Bourgeois et Tisserand s'établissent à Lyon pour ramener les franciscains à une observance plus régulière de la règle de saint François. Le 25 mars 1493, le roi Charles VIII et la reine Anne de Bretagne posent la première pierre du couvent et de l'église de l'Observance[2].

Historique[modifier | modifier le code]

La rue a été ouverte vers 1850[3].

C'est dans cette rue que le juge Renaud est assassiné le 3 juillet 1975[4],[5].

Lieux remarquables[modifier | modifier le code]

La montée de l'Observance longe le fort de Loyasse et le cimetière de Loyasse.

Médias[modifier | modifier le code]

Une scène du film Lucie Aubrac (1997) de Claude Berri a été tournée montée de l'Observance (et au fort de Loyasse)[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Montée de l'Observance », sur ruesdelyon.net (consulté le ).
  2. Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 454.
  3. Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , p. 212.
  4. Jacques Bacelon, La république de la fraude, J. Grancher, , p. 205
  5. Florent Deligia, « Lyon 3 juillet 1975 : le juge Renaud résiste une dernière fois », Lyon Capitale,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Lucie Aubrac », sur rhone-alpes-cinema.fr (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]