Mont Sacon

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Mont Sacon
Vue du mont Sacon avec, à droite, la cathédrale Saint-Marie de Saint-Bertrand-de-Comminges.
Vue du mont Sacon avec, à droite, la cathédrale Saint-Marie de Saint-Bertrand-de-Comminges.
Géographie
Altitude 1 541 m, Tourroc[1]
Massif Massif de la Barousse (Pyrénées)
Coordonnées 42° 58′ 54″ nord, 0° 32′ 18″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
(Voir situation sur carte : Pyrénées)
Mont Sacon
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
(Voir situation sur carte : Hautes-Pyrénées)
Mont Sacon

Le mont Sacon[2],[3],[4], ou encore mont Saqueton[1], est une montagne des Pyrénées françaises située dans la Barousse en Hautes-Pyrénées (région Occitanie). Elle culmine au pic de Tourroc à 1 541 mètres[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation, topographie[modifier | modifier le code]

Le mont Sacon est situé sur les communes d'Ourde, de Bramevaque et de Sacoué[1],[5],[3].

Le mont Sacon forme un dôme aplati qui s'étire du sud-est au nord-ouest[3]. Le versant nord est boisé tandis que le versant sud est rocheux et abrupt.

Flore[modifier | modifier le code]

Au printemps, de la mi-avril à la mi-mai, des jacinthes des Pyrénées recouvrent les sous-bois du versant nord. Des gentianes de printemps poussent au sommet.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le mont Sacon a été la première ascension du pyrénéiste français Bertrand de Lassus.

En 1956 et 1957, des fouilles ont été organisées par Georges Fouet et Andrée Soutou au sommet du mont Sacon. De nombreux fragments et socles d'autels votifs gallo-romains en marbre blanc de Saint-Béat furent découverts, ce qui confirme la présence d'un sanctuaire[5],[3]. Ces vestiges sont actuellement conservés au musée Saint-Raymond à Toulouse. L'histoire du sanctuaire antique est décrite sous le toit abritant la table d'orientation[2].

Activités[modifier | modifier le code]

Une carrière est située à l'ouest du mont Sacon d'où est extrait du minerai de magnésium. Elle a notamment alimenté l'usine métallurgique de Marignac, fermée en 2009[6]. Depuis quelques années, la carrière est de nouveau exploitée pour extraire des matériaux routiers[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Carte topographique du mont Sacon à l'échelle 1:25000 » sur Géoportail (consulté le 3 décembre 2018).
  2. a et b Panneau d'informations sur le sanctuaire antique du mont Sacon
  3. a b c et d Georges Fouet et André Soutou, « Une cime pyrénéenne consacrée à Jupiter : Le Mont-Sacon (Hautes-Pyrénées) », Gallia, vol. 21, no 2,‎ , p. 275–294 (ISSN 0016-4119, DOI 10.3406/galia.1963.2392, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Lilian Brunel, « Bagnères de Bigorre, Barousse:Sacoué: carrière , extension », sur montagne-protection.org (consulté le )
  5. a et b « La table d'orientation du mont Sacon - Bramevaque - Guide Tourisme », sur ladepeche.fr (consulté le )
  6. Association Vivre en Comminges, « Usine (ex. Pechiney) de Marignac (Canton de Saint-Béat) - Vivre en Comminges », sur www.vivreencomminges.org (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]