Montvicq

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Montvicq
Montvicq
La mairie.
Blason de Montvicq
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Montluçon
Intercommunalité Communauté de communes Commentry Montmarault Néris Communauté
Maire
Mandat
Magali Boulogne
2020-2026
Code postal 03170
Code commune 03189
Démographie
Gentilé Montvicquois, Montvicquoises [1]
Population
municipale
702 hab. (2021 en diminution de 1,27 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 19′ 15″ nord, 2° 49′ 20″ est
Altitude Min. 281 m
Max. 402 m
Superficie 10,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montluçon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Commentry
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montvicq
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Montvicq
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Montvicq

Montvicq est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Montvicq est située à l'est de Montluçon.

Cinq communes sont limitrophes[2] :

Communes limitrophes de Montvicq
Doyet Bézenet
Montvicq
Malicorne Hyds Louroux-de-Beaune

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le bourg est repérable de très loin grâce à son église Saint-Prejet qui surplombe les 1 001 hectares de la commune.

Le point culminant de ce village bourbonnais est situé aux Marauds.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la route départementale (RD) 156, reliant Doyet (au nord-ouest) à Hyds (au sud) par le lieu-dit Le Cognet (au sud-ouest du village chef-lieu) ; la RD 159, reliant Commentry et Malicorne au sud-ouest, à Bézenet au nord-est ; la RD 188, reliant la RD 2371 au nord de la commune au centre du village ; et la RD 488 reliant Bézenet (Puy Pochin) à Louroux-de-Beaune[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 810 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montmarault à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 811,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montvicq est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,2 %), zones agricoles hétérogènes (35,8 %), zones urbanisées (4,1 %), forêts (3,7 %), terres arables (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Désigné en 1357 sous le nom de Montis Vico, entouré de fortifications (le canal n'est autre que le vestige des douves).

À l'intérieur de cette enceinte, se dressaient l'ancienne église, un prieuré (habitation du curé), quelques maisons et la demeure du seigneur.

Ancien pays minier, la commune (Montvicq Bézenet) a atteint à l'époque de son faste industriel le chiffre étonnant de 6 940 habitants en 1880 avant la scission Montvicq-Bézenet. Plusieurs puits servaient à l'exploitation minière : le puits Mony, le puits Sainte-Marie. Les mines dépendaient de la Société de Commentry, Fourchambault et Decazeville.

Forts de leur expérience, les mineurs de Montvicq se sont parfois exilés pour essayer d'améliorer leur sort ; certains sont partis aux États-Unis ou en Amérique latine, d'autres dans le nord de la France. Une dizaine de mineurs originaires de Montvicq sont morts dans la catastrophe de Courrières (1906)[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Magali Boulogne a été élue au premier tour des élections municipales de 2020. Le conseil municipal, réuni en mai, a désigné trois adjoints[16].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1935 Gilbert Martin
(1869-1938)
SFIO  
Armelle Hay    
René Demure SE  
Françoise Commant[17]    
En cours
(au )
Magali Boulogne[16]   Contrôleur principal des finances publiques

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 702 habitants[Note 3], en diminution de 1,27 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6213717507158158848711 0801 642
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8642 9624 7535 4626 2422 7612 8772 9403 047
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0542 6292 3801 3911 3391 0851 040880906
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
873830802677677685726736728
2018 2021 - - - - - - -
724702-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église.
  • L'église Saint-Priest de Montvicq datée du XIXe siècle a été remise au culte en 1879. Elle est la plus grande du canton. C’est une église spacieuse initialement construite pour deux communes : Montvicq et Bezenet ce qui explique sa grandeur à l’époque des mines[Note 4]. Compte tenu de la taille de cette église de Montvicq, l’association ARIEM (Association pour la restauration intérieure de l’église de Montvicq), créée en 1999, a décidé d’effectuer des travaux par tranches successives sur plusieurs années. Commencés en 2002, les travaux de restauration intérieure en plusieurs tranches ont duré jusqu'en 2015, pour une somme totale de 127 250 euros. Ayant atteint son but, l'association a été dissoute le . Initialement, le clocher de l'église de Montvicq était surmonté d'une flèche de 17 mètres de hauteur qui ne résista pas à l'ouragan de 1952 ; celle-ci n'a jamais été reconstruite à l'identique.
  • Douves et ruines de l'ancien château du XIIe siècle.
  • Le Chiez de la Roche près de l'ancien château.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis Marie Émile Blanchard dit Florane (1869-1939), artiste peintre, dessinateur et illustrateur mort et enterré à Montvicq.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Montvicq Blason
D’argent à la croix pattée alésée de gueules, accompagnée de trois fleurs de lys mal ordonnées d’azur, chapé de sinople chargé à dextre d’un marteau de mineur et à senestre d’un pic de mineur, le tout d’or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Huguette Butrus, Odile Berthelot et Michel Augot, Bézenet, Dyey, Montvicq, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 2002.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Par la suite, les deux communes de Bézenet et de Montvicq sont devenues des communes à part entière ; Bézenet possède aussi sa propre église du XIXe siècle dédiée à sainte Barbe.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/allier-03
  2. a et b Géoportail (consulté le 17 août 2018).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Montvicq et Montmarault », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Montmarault », sur la commune de Montmarault - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Montmarault », sur la commune de Montmarault - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Huguette Butrus, Odile Berthelot et Michel Augot, Bézenet, Dyey, Montvicq, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 2002, p. 142.
  16. a et b « Le conseil municipal de Montvicq a été installé (Allier) », La Montagne, (consulté le ).
  17. Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 6 juin 2014).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.