Murailles de Castiglione della Pescaia

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Murailles de Castiglione della Pescaia
Image illustrative de l’article Murailles de Castiglione della Pescaia
Porte de Santa Maria del Giglio
Type Murailles
Début construction Xe siècle
Fin construction XVe siècle
Coordonnées 42° 45′ 52″ nord, 10° 52′ 43″ est
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Toscane
Province Province de Grosseto
Commune Castiglione della Pescaia
Géolocalisation sur la carte : Toscane
(Voir situation sur carte : Toscane)
Murailles de Castiglione della Pescaia
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Murailles de Castiglione della Pescaia

Les Murailles de Castiglione della Pescaia (en italien ; Mura di Castiglione della Pescaia), constituent le système défensif du centre historique de Castiglione della Pescaia de la province de Grosseto en Toscane[1]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le château et les remparts

Une première muraille fut érigée par les Pisans à partir du Xe siècle et, en plus d'enfermer une partie du village située sur le promontoire, elle délimita également l'habitat primitif situé dans la partie basse de la ville.

Aux siècles suivants, les habitants se déplacent en masse de la partie basse vers la partie haute, ce qui offre davantage de garanties défensives en cas de siège de pirates ; l'habitat originel situé en aval est ainsi progressivement abandonné.

A la Renaissance et, précisément au XVe siècle, d'abord les Aragonais puis les Siennois réalisent les travaux de construction des nouvelles murailles qui délimitent complètement le village actuel situé autour du château de Castiglione della Pescaia. Depuis lors, les murailles ont conservé leur apparence presque intacte ; des restaurations récentes lui ont rendu sa splendeur d'antan.

Description[modifier | modifier le code]

Les fortifications consistent en une longue courtine qui enferme l'imposante structure du château à l'angle nord-ouest.

Elles s'articulent en s'adaptant à l'orographie du relief sur lequel ils prennent naissance, par des tronçons en montée et en descente. Dans l'ensemble, elles sont constituées de blocs de pierre, équipés dans certaines sections de chemin de ronde ; au total, ils intègrent pas moins de 11 complexes turriformes qui exerçaient autrefois des fonctions de visée, de défense et d'attaque, comme en témoignent les meurtrières, auxquelles s'ajoutent les embrasures qui s'ouvrent en certains points des chemins de ronde. La tour située à l'église de San Giovanni Battista a ensuite formé la base du clocher de l'église du même nom.

Les tours les plus anciennes d'origine médiévale ou tardive ont une section quadrangulaire, tandis que celles de la Renaissance se caractérisent par un plan circulaire ou semi-circulaire. Certaines tours culminent avec des créneaux au sommet, élément qui distingue également certaines sections des courtines.

Le long des remparts, trois portes permettent d'accéder au village ; une quatrième porte, appelée "Portaccia", est située dans la partie basse de la ville et est le seul élément architectural survivant des murs pisans primitifs avec la torre Lilli, la torre di via Cristoforo Colombo et les vestiges d'une autre structure turriforme à via delle Vacche, qui caractérisent la partie inférieure moderne de la ville.

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et férences[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Aldo Mazzolai, Guida della Maremma. Percorsi tra arte e natura, Firenze, Le Lettere, 1997.
  • Giuseppe Guerrini (a cura di), Torri e castelli della provincia di Grosseto (Amministrazione Provinciale di Grosseto), Siena, Nuova Immagine Editrice, 1999.

Articles connexes[modifier | modifier le code]