Musée de la Céramique de Lezoux

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Musée de la Céramique de Lezoux
Informations générales
Type
départemental
Musée de France
Visiteurs par an
9 778 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
Époque
Période gallo-romaine
Bâtiment
Protection
Localisation
Adresse
Rue de la République 63190 LezouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Lezoux, Puy-de-Dôme
 France
Coordonnées
Carte

Le musée de la Céramique de Lezoux est un musée départemental situé à Lezoux (Puy-de-Dôme). Il est consacré principalement à la céramique gallo-romaine. Lezoux était sous l'Empire romain l'un des principaux centres de production de poterie : la céramique sigillée était exportée dans tout l'Empire.

Histoire[modifier | modifier le code]

Dès le XIXe siècle, des amateurs d'archéologie ont commencé à constituer des collections de céramique locale ; la plus importante est celle du docteur Plicque[1], exposée au musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Une autre collection notable est celle qui a été amassée par Charles Fabre ; elle a été donnée au musée de Lezoux en 1992[n 1].

Un premier musée est créé à Lezoux en 1957 par le comité archéologique de Lezoux. Ce musée devient un musée municipal en 1966 ; le conservateur en est Hugues Vertet, chargé de recherches au CNRS, qui a dirigé la plus grande partie des fouilles de Lezoux.

Au début des années 1980, la ville de Lezoux fait l'acquisition de l'ancienne fabrique Bompard et y installe le musée. En 1999, le département du Puy-de-Dôme rachète les bâtiments, pour prendre la responsabilité du musée ; une réhabilitation complète de l'ensemble est décidée. Le musée, qui a reçu en 2003 l'appellation Musée de France, inaugure en 2007 un nouveau parcours muséographique[2].

Un bâtiment du musée, ancienne usine Bompard.
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Description[modifier | modifier le code]

Le musée départemental de la Céramique est installé dans l'ancienne fabrique de céramique Bompard, qui a eu son apogée entre 1870 et 1920. Les bâtiments, disposés autour d'une cour, sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques[3]. De l'activité de cette fabrique restent deux fours monumentaux, mis en valeur dans le musée.

Deux vastes niveaux sont consacrés à l'exposition permanente. Un espace plus petit, près de l'entrée, accueille des expositions temporaires. Une boutique est à la disposition du visiteur ; on y trouve des ouvrages, des vidéos, des répliques d'objets du musée, des objets ludiques pour les enfants, etc.

Les collections[modifier | modifier le code]

Les collections sont composées pour l'essentiel d'objets provenant des fouilles effectuées à Lezoux. À côté de la céramique sigillée, on y trouve des statuettes en terre cuite, des lampes, des moules et poinçons de potiers, des objets trouvés dans les tombes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Collection Fabre-Olier. Olier est le nom de la fille de Charles Fabre.
  2. a b et c L'abréviation Drag fait référence au catalogue de Hans Dragendorff, qui répertorie en 1894 les formes de la céramique sigillée.

Références[modifier | modifier le code]

  1. R.-E. Doranlo, « La collection Plicque au Musée des antiquités nationales », Revue des études anciennes, no 42,‎ , p. 613-621 (lire en ligne).
  2. La Revue du Louvre et des musées de France, 57, 2007, p. 12-14.
  3. « Usine Bompard », notice no PA00092489, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : « Usine Bompard ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]