Mustapha Ferroukhi

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Mustapha Ferroukhi
مصطفـى فـروخـي
Illustration.
Biographie
Nom de naissance Mustapha Ferroukhi
Date de naissance
Lieu de naissance Miliana (Algérie)
Date de décès (à 37 ans)
Lieu de décès environs de Kiev
Nature du décès Accident d'avion
Nationalité Algérienne
Parti politique MTLD
Entourage Sid Ahmed Ferroukhi (neveu)
Diplômé de la médersa d'Alger

Mustapha Ferroukhi ( - ) est un résistant et un homme politique algérien, il est mort dans un accident d'avion en 1960.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Miliana en Algérie, Mustapha Ferroukhi a rejoint le MTLD (1947-1954) après ses études à la médersa d'Alger[1]. Il s'oppose au milieu des années 1950, au leader du parti, ce qui le pousse à rejoindre le camp dit des « centralistes ». Lors de la crise berbériste qui eut lieu en 1949, il se range aux côtés de Rabah Bitat, Mohamed Boudia et Hocine Lahouel. Voulant l'indépendance de l'Algérie, il est arrêté et emprisonné en 1954 par les autorités françaises dans la prison de Serkadji[2]. Il est ensuite assigné à résidence dans sa ville natale, Miliana.

Grâce au FLN, il réussit à fuir et à partir pour la France où il assure la responsabilité de la fédération du FLN avant de rejoindre la Tunisie[2].

Pour fuir la police française, il part avec sa femme et ses trois enfants (l’aînée Zoulikha étant restée auprès de sa grand-mère), le vers Moscou, mais son avion qui devait se rendre en Chine s'écrase dans les environs de Kiev, en Ukraine[2],[3].

À Pékin il devait occuper le poste d’ambassadeur du Gouvernement provisoire algérien.

Ferroukhi était également le fondateur du journal La voix de l’Algérie, journal qu'il a créé avec Abdelhamid Mehri. La devise de la République algérienne, « par le peuple et pour le peuple », aurait été reprise d'un éditorial signé par Ferroukhi dans son journal[2].

Postérité[modifier | modifier le code]

Un hommage lui a été rendu par sa ville natale Miliana[4].

Le lycée de la ville porte son nom[5].

En 2014, au 17 de la rue Mustapha Ferroukhi, à Alger-Centre, se trouvent les locaux de la Commission nationale provisoire pour la délivrance de la carte de presse du journaliste professionnel[6].

Bibliographie et sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Hommage à Mustapha Ferroukhi », Djazairess,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d « Mustapha FERROUKHI/ Résistant et homme politique », sur www.algermiliana.com (consulté le )
  3. Ferhat Abbas, Autopsie d'une guerre : l'aurore, Garnier, Paris, 1980, page 351.
  4. liberte-algerie.com, « Miliana célèbre son fils prodige, Mustapha Ferroukhi: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », http://www.liberte-algerie.com/,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Le Soir d'Algérie, « https://www.lesoirdalgerie.com/articles/2017/10/09/article.php?sid=218172&cid=4 », sur www.lesoirdalgerie.com (consulté le )
  6. Amar CHEKAR, « Plus de 100 dossiers déposés », sur L'Expression (Algérie),