Naïade (1904)

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Naïade
illustration de Naïade (1904)
Au premier plan, le sous-marin Grondin de classe Naïade, similaire à la Naïade.

Type Sous-marin
Classe Classe Naïade
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Cherbourg Drapeau de la France France
Lancement 20 février 1904
Statut radié en mai 1914, revendu pour la ferraille à Cherbourg
Équipage
Équipage 11 hommes dont 2 officiers
Caractéristiques techniques
Longueur 23,76 m
Maître-bau 2,26 m
Tirant d'eau 2,62 m
Déplacement 70,5 tonnes en surface
73,6 tonnes en plongée
Propulsion
Puissance 52 ch (thermique)
86 ch (électrique)[1]
Vitesse
  • 7,2 nœuds en surface
  • 5,98 nœuds en plongée
Profondeur 30 m
Caractéristiques militaires
Armement 2 torpilles de 450 mm mm
Rayon d'action
  • 200 milles marins à 5.5 nœuds en surface
  • 30 milles à 4.10 nœuds en plongée
Carrière
Indicatif Q15

La Naïade (numéro de coque Q15) était un des premiers sous-marin construits pour la marine française au début du XXe siècle. Le sous-marin était du type Romazzotti, et le navire de tête de sa classe. La Naïade est restée en service jusqu’à la veille du déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Conception[modifier | modifier le code]

La Naïade a été commandée par la Marine nationale française dans le cadre de son programme de construction de 1900, le navire de tête d’une classe de vingt sous-marins. Elle a été conçue par Gaston Romazzotti, un des premiers ingénieurs sous-marins français et le directeur de l’arsenal de Cherbourg. La Naïade est construite à Cherbourg et lancée le 20 février 1904. Elle était à simple coque, à double propulsion, et construite en bronze Roma, un alliage de cuivre conçu par Romazotti. La Naïade a été nommé d’après les Naïades, les esprits de l’eau de la mythologie grecque. Elle et était le dernier d’une lignée de navires de guerre français de ce nom[2].

Historique[modifier | modifier le code]

La Naïade entra en service au début de 1907 et fut employée à des tâches côtières, gardant des ports et des havres. Elle et ses sister-ships étaient dépassées au cours de la décennie suivante, et elle a été radiée en mai 1914[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Gardiner et Randal Gray, Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906-1921, vol. 2, Conway Maritime Press, , 439 p. (ISBN 085177-245-5, EAN 9780851772455).
  • Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914: Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-4533-0) .
  • DCN Cherbourg, 100 ans de sous-marins à Cherbourg : 1899-1999 : 1899-1999 : un siècle de construction navale, Cherbourg, DCN, , 10 p..
  • LV Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, vol. Tome II, 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, .
  • Gérard Garier, L'odyssée technique et humaine du sous-marin en France, vol. 1 Du plongeur (1863) au Guêpe (1904), Rennes, Marines éditions, , 244 p. (ISBN 2-909675-34-3, EAN 978-2-909675-19-0).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]