Natalia (film)

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Natalia

Réalisation Bernard Cohn
Scénario Bernard Cohn
Claude Heymann
Acteurs principaux
Sociétés de production Fakhoury Productions
Slotint
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau du Canada Canada
Drapeau de la Suisse Suisse
Genre Drame
Durée 114 minutes
Sortie 1989

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Natalia est un film franco-helvéto-canadien réalisé par Bernard Cohn et sorti en 1989.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Issue d'une famille juive polonaise émigrée en France, Natalia est veut faire carrière comme actrice. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, munie de faux papiers, elle poursuit cette carrière au cinéma. Elle a 18 ans et l'occupation allemande la préoccupe moins que le rôle qu'elle vient d'obtenir. Elle joue dans un film que tourne le réalisateur Paul Langlade, une adaptation de Mademoiselle de Maupin, avec des capitaux venant d'une société contrôlée par les Allemands. Lors du tournage de ce film, elle est arrêtée et déportée. À son retour, elle est accueillie par le réalisateur de ce film, qui s'en veut d'avoir terminé sans elle le film commencé avec elle. Mais elle est désormais bien étrangère à ces souvenirs. Pour elle, ça n'a plus d'importance. Elle ne s'intéresse pas à savoir qui l'a dénoncée, refuse aussi de collaborer avec la commission d'épuration du cinéma, et ne peut plus jouer. Elle revient dans l'appartement qu'occupait sa famille, dont elle s'est éloignée à l'époque pour satisfaire sa passion du cinéma[1],[2],[3].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

À propos du film[modifier | modifier le code]

Claude Heymann, qui a connu la période de l'occupation et qui, en tant que réalisateur, a dû se faire discret à l'époque en raison de son origine juive, a travaillé au scénario et aux dialogues avec Bernard Cohn, apportant sa connaissance de cette période. Ainsi, certaines scènes s'appuient sur ses propres souvenirs, comme l'enterrement juif sous la surveillance de soldats allemands, ou le fonctionnement de la Commission d'épuration du cinéma[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Bienvenue, Philippine », Le Monde,‎
  2. a et b « Natalia de Bernard Cohn. La peur aux portes des studios », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. « Natalia, de Bernard Cohn La vérité au jour le jour », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Suzanne Langlois, La Résistance dans le cinéma français 1944-1994, L'Harmattan, 2001, pp. 370–373
  • Jean-Loup Bourget, Positif, no 339,
  • Françoise Leclerc, La Revue du cinéma, no 441,

Liens externes[modifier | modifier le code]