Neustria lombarde

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Neustria était, selon la nomenclature géographique du haut Moyen Âge, la partie occidentale de la Langobardia Maior, c'est-à-dire la partie centrale et septentrionale du royaume lombard, qui s'étendait de l'Adda aux Alpes occidentales et s'opposait à l'Austria. La bipartition, qui s'est affirmée au cours du VIIe siècle, n'avait pas seulement une signification territoriale, mais elle impliquait également des différences culturelles et politiques importantes.

Territoire[modifier | modifier le code]

La Neustria comprenait les duchés nord-ouest du royaume lombard ; parmi eux jouaient un rôle de premier plan :

  • le duché de Pavie (siège de la cour royale lombarde)
  • le duché d'Asti
  • le duché de Turin

Histoire[modifier | modifier le code]

Les duchés de Neustria ont longtemps été les plus fidèles à la dynastie bavaroise, en acceptant aussi bien l'adhésion au catholicisme que la politique de paix en Italie qui en découlait, sans nouvelles tentatives d'expansion aux dépens des Byzantins et du pape. Au VIIIe siècle, toutefois, la conversion généralisée des Lombards au catholicisme atténua les points d'opposition entre l'Austria et la Neustria, avec une reprise de l'expansion aux dépens des Byzantins sous le roi catholique et neustrien Liutprand (roi depuis 712).

Après la chute du royaume lombard en 774, la Langobardia Maior tomba tout entière au pouvoir des Francs. Sa structure politico-administrative ne fut toutefois pas bouleversée : à la place des ducs on installa des comtes, francs mais aussi lombards.

Référence de traduction[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources primaires[modifier | modifier le code]

Sources secondaires[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]