Nina Berman

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Nina Berman
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Time, Newsweek, Life, Fortune, The New York Times Magazine, le New York Magazine, German Geo, French Geo, le Sunday Times
Domaine
Mouvement
Représentée par
NOOR
Site web
Distinction
Bourse documentaire de l'Open Society Institute (2005), Bourse de la Fondation de New York pour les arts (2006), Prix de la Fondation World Press Photo (2007)
Œuvres principales
Purple Hearts - Back from Iraq (2004), Homeland (2008), An autobiography of Miss Wish (2017)

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Nina Berman, née en 1960 à New York, est une photographe documentaire et cinéaste américaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nina Berman est titulaire d’un Baccalauréat en arts de l'université de Chicago, et d’un Master de l'école supérieure de journalisme de l'université Columbia[1].

Elle commence sa carrière en 1988, en tant que photographe indépendante, travaillant sur commande pour les plus grands magazines du monde, notamment Time, Newsweek, Life, Fortune, The New York Times Magazine, le New York Magazine, German Geo, French Geo, ou le Sunday Times Magazine. Elle couvre un large éventail de sujets, des femmes assiégées pendant la guerre en Bosnie et en Afghanistan, aux questions nationales de justice pénale, de droits reproductifs et de processus politique[1].

Depuis 2009, la photographe est membre de l'agence photographique NOOR, basée à Amsterdam[2]. En 2012, elle devient professeure associée de journalisme à l'université de Columbia[1]. Avant de rejoindre la faculté de journalisme, elle a enseigné la photographie documentaire à l'International Center of Photography, au Whitney Museum of American Art, au Contemporary Image Collective à Le Caire, au Foto Department de Saint-Pétersbourg, et à Al Liquindoi de Cadix[1].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Le travail très varié de Nina Berman porte notamment sur la politique américaine, le militarisme, la contamination environnementale et les traumatismes post-violence[1]. Elle est l’auteure de trois monographies, Purple Hearts - Back from Iraq (2004), Homeland (2008), une exploration de l'Amérique post-11 septembre 2001, et An autobiography of Miss Wish (2017)[3],[4]. Ses photographies et vidéos sont exposées dans des musées et événements du internationaux, dont le Brooklyn Museum, lors de la biennale du Whitney Museum of American Art en 2010, ou du festival Dublin Contemporary en 2011[5],[6],[7],[8].

Nina Berman est lauréate d’une bourse de la New York Foundation for the Arts[9], et de plusieurs prix de photojournalisme, dont deux prix de la World Press Photo Foundation, et un prix Hasselblad[10],[11].

En 2003, elle entame un projet pluriannuel consistant à photographier et à interviewer des vétérans blessés lors de la guerre d'Irak.  La série Purple Hearts est publiée dans douze pays, et transformée en un long métrage documentaire et une exposition éducative[1].

En 2005, la photojournaliste reçoit la première bourse de distribution de documentaires de l'Open Society Institute, et se déplace dans les écoles secondaires, les campus universitaires et les centres communautaires des États-Unis, avec le vétéran de l'armée Robert Acosta, pour présenter et exposer le projet Purple Hearts. Son travail avec les lycéens se poursuit en 2010, par une collaboration avec le Whitney Museum of American Art en tant qu'artiste en résidence dans le cadre du programme Youth Insights[12],[13],[14].

En 2011, Nina Berman élabore un programme d'enseignement artistique pour les lycéens avec le Whitney Museum of American Art, basé sur ses images de vétérans américains blessés pendant la guerre d'Irak, et sur sa série Homeland[12],[15].

En 2017, Nina berman présent le court documentaire Triumph of the Shill, et réimagine le classique de propagande nazie de Leni Riefenstahl datant de 1935, comme un modèle esthétique pour considérer l'inauguration présidentielle de 2017; et l'élection de Donald J. Trump[16],[17].   

Publications[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

Catalogues et ouvrages[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Parmi une liste non exhaustive[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • 1993 : Pictures of the Year International
  • 1997 : Pictures of the Year International
  • 1998 : Pictures of the Year International
  • 1999 : Pictures of the Year International
  • 2005 : Bourse documentaire de l'Open Society Institute
  • 2005 : Prix de la Fondation World Press Photo
  • 2006 : Bourse de la Fondation de New York pour les arts
  • 2007 : Pictures of the Year International
  • 2007 : Prix de la Fondation World Press Photo
  • 2009 : PDN Annual Book Award
  • 2009 : Prix Hasselblad Masters
  • 2014 : Prix annuel du photographe du projet Josephine Herrick
  • 2016 : Prix The Aftermath Project Grant Award[36]
  • 2017 : Bourse Susan E. Tifft, Centre d'études documentaires, Université Duke[37]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e et f (en) « Nina Berman - Professor of Journalism », sur Columbia.edu
  2. ↑ (en-US) « Nina Berman », sur NOOR (consulté le )
  3. ↑ (en) Nina Berman et Teun van der Heijden, An autobiography of Miss Wish, (ISBN 978-3-86828-811-7 et 3-86828-811-2, OCLC 1004717832, lire en ligne)
  4. ↑ (en) « Nina Berman | Center for Documentary Studies at Duke University », sur documentarystudies.duke.edu (consulté le )
  5. ↑ (en) « Brooklyn Museum: WAR/PHOTOGRAPHY: Images of Armed Conflict and Its Aftermath », sur www.brooklynmuseum.org (consulté le )
  6. ↑ (en) « Nina Berman », sur whitney.org (consulté le )
  7. ↑ (en) Author Nina Berman, « Dublin Contemporary », sur Nina Berman (consulté le )
  8. ↑ (en-US) Karly Domb Sadof, « Perspective | Photographers edit photographers: Nina Berman’s ‘frighteningly intelligent’ imagery », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  9. ↑ (en) « New York Foundation for the Arts (NYFA) », sur web.archive.org, (consulté le )
  10. ↑ (en) « Nina Berman | World Press Photo », sur www.worldpressphoto.org (consulté le )
  11. ↑ a et b (en-US) Holland Cotter, « Words Unspoken Are Rendered on War’s Faces », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  12. ↑ a et b (en) « Bringing the War Home: Artist Nina Berman Discusses her Photographs and Video of American Veterans and Military Culture », sur whitney.org (consulté le )
  13. ↑ (en) « May 28, 2010 My Turn: Nina Berman », sur whitney.org (consulté le )
  14. ↑ (en) « Nikon Supports Whitney Museum Of American Art Youth Insights Arts Project », sur www.nikonusa.com (consulté le )
  15. ↑ (en) « Nina Berman and Gotham Professional Arts Academy », sur whitney.org (consulté le )
  16. ↑ LM magazine HAUTS-DE-FRANCE, « Noor présente Nina Berman “Triumph of the Shill” et John Lowenstein “Lincoln’s Promise” », sur LM magazine (consulté le )
  17. ↑ (en) « Triumph of the Shill », sur Nina Berman (consulté le )
  18. ↑ (en) « A New American Photographic Dream », sur fr.silvanaeditoriale.it (consulté le )
  19. ↑ (en) Nina Berman, « Triumph of the Shill », (consulté le )
  20. ↑ (en) © 2008 Us Media - http://www.usmedia.nl/, « History - 2008 », sur web.archive.org (consulté le )
  21. ↑ (en) The Exposure Project, « The Exposure Project: War Stories », sur The Exposure Project, (consulté le )
  22. ↑ (en) « Gage Gallery: Education Through Photography | Roosevelt University », sur www.roosevelt.edu (consulté le )
  23. ↑ (en) « War Photo Limited », sur www.warphotoltd.com (consulté le )
  24. ↑ « Lyon Septembre de la photographie 2010 9ph 6ème édition : us today after, salon - festival photo à Lyon (69) , Galerie Le Réverbère », sur web.archive.org, (consulté le )
  25. ↑ (en-US) Todd Eberle, « The Whitney 2010 Ambienalle », sur Vanity Fair (consulté le )
  26. ↑ (en) « GENERATION 9/11 - GEMAK », sur gemak.org (consulté le )
  27. ↑ (en) « Changes », sur www.halle14.org (consulté le )
  28. ↑ (en-US) « Weatherspoon Art Museum » (consulté le )
  29. ↑ (en) « EXHIBITIONS », sur web.archive.org, (consulté le )
  30. ↑ (en) « Home - RAY 2012 », sur www.ray2012.de (consulté le )
  31. ↑ (en) « The Kids Are All Right », sur web.archive.org, (consulté le )
  32. ↑ (en) « MFAH | Exhibitions | WAR/PHOTOGRAPHY: Images of Armed Conflict and It… », sur archive.is, (consulté le )
  33. ↑ (en) « RedLine | The Reality of Fiction », sur web.archive.org, (consulté le )
  34. ↑ (en-US) Imagine Peace, « Group Show: War is for the Living (Sylvia Wald / Po Kim Art Gallery, NY, USA) », sur IMAGINE PEACE (consulté le )
  35. ↑ (en) « In God We Trust - exhibitions | archive - Zachęta – Narodowa Galeria Sztuki », sur web.archive.org, (consulté le )
  36. ↑ (en) « Nina Berman Wins 2016 Aftermath Grant For Project on War's Toxic Legacy », sur PDNPulse, (consulté le )
  37. ↑ (en) « The Susan E. Tifft Initiative on Documentary and Journalism | Center for Documentary Studies at Duke University », sur documentarystudies.duke.edu (consulté le )

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