Noémi Reclus

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Noémi Reclus
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marthe Elisabeth Noémi ReclusVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Famille
Père
Jean Reclus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Enfant

Noémi Reclus (ou Noémie), née le à Bordeaux et morte le à Bruxelles est une institutrice qui fut une militante républicaine lors de la Commune de Paris en 1871.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Noémi Reclus est la fille de Jean Reclus. Sa sœur est Pauline Kergomard et elles grandissent dans la famille protestante des Reclus[1].

Le 30 mai 1855, Noémi Reclus se marie avec son cousin Élie Reclus à Bordeaux[2]. Ils ont deux fils : Paul Reclus et André Reclus (1861-1936), agriculteur en Algérie puis au Maroc. Noémi Reclus (1841-1915) est sa cousine et la sœur de son mari. En novembre 1856, le couple reside au 40 boulevard de l’Etoile, dans le quartier des Ternes[3].

Photographie de pied de Noémi Reclus en compagnie de son époux et cousin Élie Reclus.
Noémie Reclus et son époux et cousin Élie Reclus.

Engagement militant[modifier | modifier le code]

Très liée à André Léo[4], c'est chez cette dernière, en 1869, qu'est créée la « Société (mixte) de revendication des droits de la femme »[5] à laquelle Noémi Reclus participe. André Léo et Noémi Reclus projette la création d'une école primaire laïque de jeunes filles[6] pour laquelle Maria La Cécilia serait professeur de comptabilité[7] mais la guerre de 1870 contrarie de plan[8].

Le 21 mai 1871, pendant la Commune de Paris et la veille de la semaine sanglante, Noémi Reclus est nommée par Édouard Vaillant dans la commission « instituée pour organiser et surveiller l’enseignement dans les écoles de filles »[9] . Elle y retrouve Anna Jaclard, André Léo notamment[1].

Pour éviter la répression de la semaine sanglante le couple fuit Paris. Ils gagnent ensuite l’Italie puis la Suisse et se fixent à Zurich[1]. Leur fils Paul les y rejoint[10].

Elle meurt le à Bruxelles et est enterrée dans la fosse commune d’Ixelles avec son mari Élie et son cousin Elisée Reclus[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « RECLUS Noémie [Marthe, Elisabeth, Noémi] - Maitron », sur maitron.fr, (consulté le )
  2. Brun 2015, p. 29
  3. Brun 2015, p. 31
  4. Jean-Paul Bord, Raffaele Cattedra, Ronald Creagh, Jean-Marie Miossec, Georges Roques, Élisée Reclus - Paul Vidal de la Blache, le géographe, la cité et le monde, hier et aujourd'hui, Paris, L'Harmattan, 2009, lire en ligne.
  5. Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social : notice biographique.
  6. L'Éphéméride anarchiste : notice biographique.
  7. « Marie David, femme La Cécilia », sur La Commune de Paris, (consulté le )
  8. Marcel Cerf, « Napoléon et Marie la Cécilia », sur www.commune1871.org (consulté le )
  9. Brun 2015, p. 70
  10. L'Éphéméride anarchiste : notice biographique.
  11. Brun 2015, p. 166

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christophe Brun, Élisée Reclus, une chronologie familiale, 1796-2015, 2e version, , 440 p. (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]