Nuits de la Bâtie d'Urfé

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Les Nuits de la Bâtie d'Urfé était un festival français annuel pluridisciplinaire qui se déroulait dans le cadre du château Renaissance de la Bâtie d’Urfé à Saint-Étienne-le-Molard (Loire).

Concept[modifier | modifier le code]

Créé en 2001, sous l'impulsion artistique de Arlette Allain qui présentait au cours des trois premières éditions Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Ruy Blas de Victor Hugo et Roméo et Juliette de Shakespeare, les Nuits de la Bâtie (d’Urfé), rebaptisées en 2011 l'Estival de la Bâtie d'Urfé [1], ont été un événement culturel majeur dans la (Loire)[2] et contribuaient à valoriser le château style Renaissance Bâtie d’Urfé, patrimoine majeur du département de la Loire[3].

Ce festival avait remplacé l’Été musical dans la programmation estivale du Conseil Général (puis Conseil départemental) de la Loire, et alliait théâtre, installations, cinéma, spectacles jeune public, visites guidées et expositions[3]. Grâce à la diversité de son contenu artistique et un coût des places volontairement modique, il s’adressait à un public large.

Participants[modifier | modifier le code]

2007[modifier | modifier le code]

Pour ses septièmes Nuits de la Bâtie d’Urfé, le Conseil général de la Loire a organisé et présenté 5 spectacles, soit 44 représentations dont 12 lectures, 6 projections cinématographiques ainsi qu’une exposition[3].

2008[modifier | modifier le code]

La 8e édition s'est déroulé du au .

La pièce de Molière, Dom Juan mis en scène par Jean-Marie Villégier, a été l’événement du festival. Mais également, une pièce Exil du poète Cesare Pavese interprété par la compagnie In Time, adaptée ici à un public malentendant offrant une interprétation trilingue (LSF, français et italien)[4].

Durant toute la durée du festival, L’Institut d’art contemporain présenta une exposition réunissant 9 artistes des années 60-70. Certains sont associés un temps à de grands mouvements de l’art tels l’Arte Povera pour Alighiero Boetti et Giulio Paolini, le Land art pour Richard Long, la création d’un « outil visuel » pour Daniel Buren ou la nouvelle pratique de la sculpture pour Richard Deacon avec la mise en valeur des procédés de fabrication…[3]

Fréquentation[modifier | modifier le code]

  • 7e édition (2007) : 7 804 spectateurs[3]

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. lessor42.fr, « L’Estival de la Bâtie, le fruit d’une fusion », sur L'Essor Loire (consulté le )
  2. (fr) Edito Site officiel géré par le Conseil général de la Loire
  3. a b c d et e (fr) Dossier de presse : présentation de l’édition 2008 sur le site officiel des Nuits de la Bâtie d’Urfé,
  4. (fr) Blog officiel de la compagnie théâtrale In-Time[précision nécessaire]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]