Oblates de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Oblates de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 3 octobre 1965 par Paul VI |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
But | soin des malades, œuvre paroissiale |
Structure et histoire | |
Fondation | 25 juin 1924 Chaillé-les-Marais |
Fondateur | Gabriel Martin avec Béatrix Douillard |
Abréviation | O.S.T |
Patron | Thérèse de Lisieux |
Site web | site officiel |
Liste des ordres religieux | |
Les Oblates de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus forment une congrégation religieuse féminine hospitalière de droit pontifical.
Histoire[modifier | modifier le code]
La congrégation est fondée le 25 juin 1924 à Chaillé-les-Marais en Vendée par le Père Gabriel Martin et Béatrix Douillard, qui prendra en religion le nom de Marie-Thérèse de Miséricorde, pour le soin des malades et les œuvres paroissiales[1].
En 1931, elles sont appelées pour le service des pèlerinages de la maison natale de sainte Thérèse à Alençon ainsi qu'aux Buissonnets à Lisieux[2]. Le 6 avril 1933, les premières sœurs font leur profession religieuse dans la chapelle du Carmel de Lisieux en présence des carmélites dont les sœurs de Thérèse : Pauline, Marie et Céline. Le même jour, la communauté est reconnue institut religieux de droit diocésain par François-Marie Picaud, évêque de Bayeux.
À la demande du Père Joseph Leroy, curé de la paroisse Saint-Martin de Colombelles, une première communauté s'installe en 1934 dans la cité ouvrière où elles resteront jusqu'en 1963, avant de gagner la commune proche de Giberbille[3].
Le 30 octobre 1948, cinq sœurs partent à Bouar en République Centrafricaine. En 1949, d’autres sœurs partent pour le Tchad[4].
L'institut reçoit le décret de louange le 3 octobre 1965[5].
En 2008, elles quittent le sanctuaire d'Alençon pour être remplacées par les petites sœurs de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus[6].
Activités et diffusion[modifier | modifier le code]
Les sœurs se consacrent aux services de pèlerinage à Lisieux, aux soins des malades et aux œuvres paroissiales.
Elles sont présentes en France avec la maison-mère à Rocques[7].
En 2017, la congrégation comptait 120 sœurs dans 15 maisons[8].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VI, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 615
- « Gardiennes des Buissonnets depuis 86 ans », sur oblates-sainte-therese.org (consulté le ).
- Jean Margueret, La paroisse Saint-Martin de Colombelles depuis le Moyen Âge, Cabourg, Les Cahiers du Temps, , 95 p. (ISBN 978-2-35507-046-4), « Les sœurs oblates », p. 60-61
- « Histoire », sur oblates-sainte-therese.org (consulté le ).
- « Oblates de Sainte Thérèse », sur annuaire.viereligieuse.fr (consulté le ).
- « Elles ouvrent la maison de Sainte-Thérèse », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )
- « Nos communautés », sur oblates-sainte-therese.org (consulté le ).
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1641