Octave Morillot

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Octave Morillot
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Peintre, officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Père

Joseph Ange Léon Octave Morillot (Saint-Lumier-la-Populeuse, -Raiatea, ) est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du député Léon Morillot, il devient officier de marine, est affecté en 1901 à la station du Pacifique sur la Durance et y devient l'ami de Victor Segalen et de Claude Farrère. Remarquant son habileté au dessin, Segalen et Farrère le poussent à se mettre à la peinture.

S'occupant bien peu de son métier, demandant congés sur congés, il finit par démissionner en 1906 et s’installe à Taha'a dans les îles Sous-le-Vent. Vivant dans la misère et se droguant, il n'arrête pas pour autant de peindre. L'héritage de la mort de son père lui permet alors d'acquérir une plantation à Tahaa.

Il vit ensuite à Raiatea où il partage sa vie entre chasse, peinture et vahiné. En 1914, il se réengage pour participer à la défense de Tahiti contre les Allemands et y joue un rôle actif.

En février-mars 1922, la galerie Barbazanges (Paris) organise une rétrospective.

Il meurt à Raiatea des suites de l'abus d'opium.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Léda et le cygne, huile sur toile, mai 1925, musée des Beaux-Arts de Chartres.
Léda et le cygne, huile sur toile, mai 1925, musée des Beaux-Arts de Chartres.

Totalement autodidacte mais influencé par les couleurs de Gauguin, on lui doit de nombreux paysages exotiques stylisés et des vahinés sensuelles. En 1922 et 1928, deux expositions de ses œuvres à Paris[1] n'obtiennent pas le succès attendu malgré l'appui de ses amis Farrère et Pierre Benoit[2].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Morillot », La semaine à Paris, no 342,‎ , p. 51 (lire en ligne)
  2. Qui préface le catalogue de l'exposition de 1928, cf. « Salons et expositions : Morillot, peintre tahitien », Le Petit Parisien, no 18907,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  3. « Femmes de Tahiti », sur catalogue des œuvres du musée d'Orsay (consulté le )
  4. « Cote 19800035/793/89669 », base Léonore, ministère français de la Culture, dossier non encore disponible en ligne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • J.P. Alaux, Quelques souvenirs sur Octave Morillot, Journal de la Société des océanistes no 3, vol.3, 1947, p. 121-122 (lire en ligne) ;
  • Patrick O'Reilly, Raoul Teissier, Tahitiens: répertoire biographique de la Polynésie française, 1975, p. 400 ;
  • F. Poncelet, O. Morillot, peintre de l'Océanie française, Bulletin de la Société des études océaniques no 215, 1981, p. 837-856 ;
  • Jean-Jo Scemla, Les cahiers Morillot ou La vie très exotique du boucher Poncelet, 1999 ;
  • Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.4, Océanie, CTHS, 2003, p. 288 Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • Norbert Murie, Octave Morillot, peintre de la Polynésie', ACR Édition, 2005.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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