Octavien Bringuier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Octavian Bringuièr
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Octavien BringuierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activités
Écrivain, félibre, sous-officiers des forces armées, linguiste, poète, receveur des postesVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Société pour l'étude des langues romanes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Étude sur la limite géographique de la langue d’oc et de la langue d’oïl

Octavien Bringuier, né Guillaume Junior Octavien Bringuier à Montpellier (Hérault), le [1] mort à Montpellier (Hérault) le [2], est un poète, un philologue et un félibre occitan.

Biographie[modifier | modifier le code]

Octavien Bringuier est le fils d'un médecin de Montpellier. Il s'est engagé dans l'armée à 18 ans et en est sorti en 1854. Il a alors travaillé trois ans plus tard à la poste de Montpellier. Il a épousé le 29 janvier 1866[3] Marthe Bonnet fille d'un maître de poste. Il a été nommé successivement à Arles, Marseille, Nîmes, Avignon.

Octavien Bringuier est un des fondateurs de la Société pour l'étude des langues romanes, dont il a été le rédacteur et un collaborateur journalistique. Il a été chargé le avec Charles de Tourtoulon par Jules Simon, Ministère de l'instruction publique, de déterminer les frontières des dialectes d’oïl et d'oc. Cette mission a été renouvelée pour les années 1874 et 1875. Bringuier sentait déjà le mal qui devait l'emporter. Les deux amis ont parcouru de l'Océan à Guéret la frontière linguistique du domaine occitan. La maladie a empêché la poursuite de cette enquête de terrain. Un premier rapport a été adressé à M. le Ministre de l'Instruction publique, des cultes et des beaux-arts en 1876, sous le titre Étude sur la limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oïl. Ce rapport est à l'origine de la création d'un espace linguistique intermédiaire entre domaine occitan et domaine français, que Jules Ronjat a appelé le « Croissant » en 1913.

Aux Jeux floraux d'Apt de 1862, Octavien Bringuier a obtenu une mention exceptionnelle du jury pour son tableau de l'Histoire de la Provence[4].

Une rue de Montpellier porte son nom depuis 1934.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Carte des limites de la langue d'oc établie sous la direction de Tourtoulon.
  • Poésies languedociennes d'Octavien Bringuier (1970)
  • Poésies languedociennes d'Octavien Bringuier, précédées d'une étude sur la renaissance montpelliéraine (1896)
  • de Tourtoulon, Charles, A. et Bringuier, Octavien, Étude sur la limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oïl. : Rapport destiné au ministre de l'instruction publique des cultes et des beaux-arts, Paris, Imprimerie nationale, (réimpr. Institut d’Estudis Occitans dau Lemosin & Lo Chamin de Sent Jaume) (1re éd. 1876), 63 p. (lire en ligne)
  • Un Méchant rêve, par Octavien Bringuier (1874)
  • A perpaus de Petrarca, par Octavien Bringuier (1874)
  • Lou Roumieu, legenda dau temps das comtes de Prouvença* , par Octavien Bringuier (1873)
  • Nadau. As enfantous, par Octavien Bringuier (1872)
  • Prouvença, par Octavien Bringuier. Précédé d'une note orthographique, par M. Ch. de Tourtoulon (1871)
  • Ouresoun (1863)
  • Violeto et lou Parpalou, Armana Prouvençau (1862)

Il a collaboré avec Charles de Tourtoulon à partir de 1873 à l'établissement d'un dictionnaire français-languedocien, qu'il a mené jusqu'à la lettre B.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • « Chronique », Revue bibliographique universelle,‎ , p. 541 (lire en ligne, consulté le ).
  • Cantagrel, au nom de la société des Langues romanes, « Discours prononcé aux obsèques de M. Octavien Bringuier », Le Messager du Midi,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  • « Avis de décès », Mémorial d'Aix,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  • « Echos du jour (avis de décès) », Le Soleil,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  • « Missions données depuis le 8 novembre 1871 jusqu'au 1er janvier 1889 », Archives des missions scientifiques et littéraires,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  • Lavasseur, Emile, La population française : histoire de la population française avant 1789 et démographie de la France comparée à celle des autres nations au XIXe siècle ; précédée d'une Introduction sur la statistiqu, t. 1, Paris, 1889̟-1892, 527 p. (lire en ligne), p. 121-122.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. mairie de Montpellier, « acte de naissance no 100, page 30 », sur AD Hérault (consulté le )
  2. mairie de Montpellier, « acte de décès no 1333, p. 229 », sur AD Hérault (consulté le )
  3. mairie de Montpellier, « acte de mariage no 37 p.24 », sur AD Hérault (consulté le )
  4. Courrier du Gard, « Les Jeux Floraux d'Apt », sur ressourcespatrimoine.larégion, (consulté le )