Olivier Bibou Nissack

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Olivier Bibou Nissack
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Biographie
Nationalité
Activité

Olivier Bibou Nissack est un homme politique camerounais, porte-parole de Maurice Kamto.

Il est arrêté et incarcéré depuis 3 ans, 8 mois et 13 jours dans le cadre des marches du 22 septembre 2020 au Cameroun. Il est transféré du secrétariat d’État à la Défense (gendarmerie) et séjourne à la prison centrale de Kondengui[1] depuis le (3 ans, 7 mois et 1 jour)[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance, éducation et débuts[modifier | modifier le code]

Olivier Bibou Nissack est originaire de Ndikinemeki. Il fait des études de droit privé à Yaoundé.

Carrière[modifier | modifier le code]

Olivier Bibou Bissack a été consultant à l'Association citoyenne pour la défense des intérêts collectifs.

Il est directeur exécutif chez Offre Tricolore SARL.

Il est porte-parole de Maurice Kamto[3].

Arrestation dans le cadre des marches du [modifier | modifier le code]

Accusé de tentative de révolution[2], il séjourne depuis 3 ans, 8 mois et 13 jours dans les geôles de l'administration camerounaise[4].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Olivier Bibou Nissack est interpellé à son domicile par les forces de l'ordre le . Il est arrêté et incarcéré dans le cadre des marches du 22 septembre 2020 au Cameroun. Transféré du Secrétariat d’État à la Défense (gendarmerie), il séjourne à la prison centrale de Kondengui[1] depuis le 03 (3 ans, 7 mois et 1 jour)[2].

Condamnation à 7 ans de prison[modifier | modifier le code]

Lundi 27 décembre 2021, alors que les yeux sont rivés sur la Coupe d’Afrique des nations de football 2021 commençant le 9 janvier 2022, Olivier Bibou Nissack fait partie de la cinquantaine d’opposants camerounais condamnés pour « insurrection », « rébellion » ou « atteinte à la sûreté de l’État »[5].

Le tribunal militaire de Yaoundé, présidé par le colonel Misse Njone Jacques Beaudoin, a également prononcé la condamnation de près de cinquante autres militants du MRC. Ils avaient été arrêtés à la suite de la manifestation du 22 septembre 2020. Les peines vont d'une à six années d’emprisonnement[5].

Aucun des accusés, ni leurs avocats ne s'est rendu au procès ; choisissant de contester la compétence du tribunal[5].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Neuf militants proches de Maurice Kamto en prison pour "tentative de révolution" », sur VOA (consulté le )
  2. a b et c recevez nos alertes infos, « Olivier Bibou Nissack et Alain Fogue transférés à la prison de Kondengui », sur Actu Cameroun, (consulté le ).
  3. « Invité Afrique - Bibou Nissack: au Cameroun, la priorité c’est solder le passif de la présidentielle de 2018 », sur RFI, (consulté le ).
  4. « Cameroun : six mois de détention provisoire à la prison de Kondengui pour Alain Fogue et Bibou Nissack du Mrc », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  5. a b et c « Cameroun : pourquoi les militants du MRC ont-ils été condamnés par des tribunaux militaires ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )