Olivier Fillieule

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Olivier Fillieule
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Directeur de recherche au CNRS
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Directeur de thèse


Olivier Fillieule, né le à Ambilly, est un sociologue du politique français[1]. Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (Centre de recherches politiques de la Sorbonne, Paris I Sorbonne), il est professeur ordinaire de sociologie politique à l'Institut d'Études Politiques de l'université de Lausanne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Olivier Fillieule est titulaire d'un doctorat de science politique qu'il a obtenu en 1994 à l’Institut d'études politiques de Paris. Sa thèse a été réalisée sous la direction de Pierre Favre.

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il a créé en 1994 avec Nonna Mayer le Groupe d'études et de recherches sur les mutations du militantisme (GERMM), groupe de recherche de l'Association française de science politique.

Après un séjour d’une année à l’Institut européen de Florence (Jean Monnet Fellowship), il est recruté au CNRS en 1997. Il commence sa carrière au CRESAL (Saint-Étienne) puis rejoint le CRPS (Paris I Sorbonne) en 2001. En 2001-2002, il est chercheur invité à l'université de Berkeley, département d'anthropologie. Il rejoint l'université de Lausanne en 2002 en tant que professeur de sociologie politique à l’Institut d’Études Politiques, qu'il dirige de 2008 à 2010. Il est promu directeur de recherche CNRS en 2007.

Il y est[Où ?] à l'initiative en de la création du Centre de recherche sur l'action politique de l'université de Lausanne (CRAPUL)[1]. Le CRAPUL dirige la collection « Le livre politique - CRAPUL »[2] qui accueille des travaux de sociologie du politique, sans exclusive de méthodes[De quoi ?], portant en particulier sur les rapports diversifiés à l'univers politique, les mobilisations collectives, la construction des problèmes publics et l'analyse des institutions politiques.

Travaux[modifier | modifier le code]

Ses recherches et publications s’articulent autour de quatre pôles: la dynamique des mobilisations sociales et politiques; la gestion par l’État des conflits sociaux; la sociologie de l’engagement et des carrières militantes; l’histoire de la sociologie des mobilisations, la réflexion sur ses méthodes et ses instruments.[réf. nécessaire]Depuis 2018, il mène avec une équipe financée par le Fonds national suisse de la recherche une enquête au long cours sur le mouvement des Gilets jaunes[3].

Controverses[modifier | modifier le code]

En mai 2024, Olivier Fillieule est une des figures de proue du mouvement pro-palestinien qui occupe de manière illicite les locaux de l'Université de Lausanne[4]. Le 8 mai 2024, il suscite une controverse en menaçant physiquement un étudiant de l'Université de Lausanne, le conseiller communal lausannois Thibault Schaller. L'intéressé dément ces allégations. Le Rectorat de l'Université de Lausanne s'est néanmoins saisi de cette affaire[5].

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2011: prix Mattei Dogan d'excellence scientifique de la fondation Mattei Dogan et l'Association française de science politique[6].
  • 2022: Mattei Dogan Foundation Prize in European Political Sociology [7], par l'European consortium in political research[8]

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Avec Fabien Jobard, Politiques du désordre. La police des manifestations en France, Paris, Seuil, 2020 (https://www.seuil.com/ouvrage/politiques-du-desordre-olivier-fillieule/9782021433968)
  • Avec Lilian Mathieu et Cécile Péchu, Dictionnaire des mouvements sociaux, nouvelle édition refondue, Paris, Presses de Science Po, 2020.
  • Avec Vanessa Monney et Hervé Rayner, Le métier et la vocation de syndicaliste. L'enquête Suisse, Editions Antipodes, . Le texte en open access téléchargeable ici: https://www.antipodes.ch/librairie/le-métier-et-la-vocation-de-syndicaliste-1-detail
  • Avec Erik Neveu (eds), Activists Forever. The Long-Term Impact of Political Activism in Context, Cambridge, Cambridge University Press, 2019.   
  • Avec Florence Haegel, Camille hamidi et Vincent Tiberj (dir.), Une sociologie plurielle des comportements politiques, Paris, Presses de science Po, 2017.
  • Avec Lilian Mathieu et Cécile Péchu (dir.), Dictionnaire des mouvements sociaux, Arab translation, Sefsafa publisher (avec l'Arab Reform Initiative), 2017
  • Avec Danielle Tartakowsky, La Manifestation, Paris, Presses de Sciences Po, coll. Contester, 2008, réédition en 2015. Traduction en anglais chez Fernwood Publishing en 2013 et en espagnol chez Siglo ventiuno editores en 2015.
  • Avec E. Agrikoliansky et I. Sommier, Penser les mouvements sociaux : Conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines, Paris, La Découverte, 2010.
  • Avec Pierre Favre et Fabien Jobard (dir.), L’Atelier du politiste : Théories, actions représentations, Paris, La Découverte, 2007.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « crapul », sur unil.ch (consulté le )
  2. « Le livre politique - CRAPUL », sur Editions Antipodes (consulté le )
  3. « My Yellow France : Evénements, sociabilités militantes et socialisation politique – eSSPace recherche » (consulté le )
  4. « Unil occupée: l'initiative d'un prof militant interroge », sur watson.ch/fr (consulté le )
  5. « Altercation entre un élu UDC et un prof à l'Unil », sur watson.ch/fr (consulté le )
  6. « Prix AFSP/Fondation Mattei Dogan », sur www.afsp.msh-paris.fr (consulté le )
  7. « Join us in celebrating our 2022 Mattei Dogan Foundation Prize winner », sur ecpr.eu (consulté le )
  8. « European Consortium for Political Research », sur ecpr.eu (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]