Ordre de bataille de la bataille de Solférino

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Article principal : Bataille de Solférino.

La bataille de Solférino, le près de Solférino en Lombardie a vu les souverains du Royaume de Sardaigne et de l'Empire français affronter l'empereur d'Autriche. Les armées avaient la composition suivante.

Armée autrichienne[modifier | modifier le code]

Commandant en chef : François-Joseph Ier, empereur d'Autriche et roi de Hongrie Chef d'état-major : Heinrich von Hess

Les forces autrichiennes sont divisées en deux armées. Sauf précisions, chaque régiment d'infanterie compte quatre bataillons. Une batterie compte huit canons.

1re armée[modifier | modifier le code]

La 1re armée est commandée par le Feldzeugmeister Wimpffen[1].

Réserve d'artillerie d'armée : vingt-quatre canons, dont seize engagés[1] ou onze batteries, soit quatre-vingt-huit canons[2]

IIe corps[modifier | modifier le code]

Non engagé dans les combats, ce corps compte 17 710 fantassins, 450 cavaliers, 56 canons, sous le commandement du Feldmarschall-Leutnant de Liechtenstein (en)[1].

IIIe corps[modifier | modifier le code]

Ce corps engage dans la bataille 17 895 fantassins, 880 cavaliers et 72 canons, sous le commandement du Feldmarschall-Leutnant Schwarzenberg[1].

IXe corps[modifier | modifier le code]

Ce corps engage dans la bataille 18 728 fantassins, 480 cavaliers et 64 canons, sous le commandement du General der Kavallerie Schaffgotsch[1].

XIe corps[modifier | modifier le code]

Ce corps engage dans la bataille 12 486 fantassins, 560 cavaliers et 25 canons, sous le commandement du Feldmarschall-Leutnant Weigl (it)[1].

Division de cavalerie[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du Feldmarschall-Leutnant Zedtwitz, cette division engage 2 970 cavaliers et seize canons[1].

2e armée[modifier | modifier le code]

La 2e armée est commandée par le Feldzeugmeister Schlik[1].

  • Réserve d'artillerie d'armée : 112 canons (14 batteries[4]), non engagés[5]
  • Autres réserves[4] :
    • Trois bataillons de pionniers
    • Quatorze équipages de pontonniers
    • Trois bataillons de sapeurs

Ier corps[modifier | modifier le code]

Ce corps engage dans la bataille 15 190 fantassins, 480 cavaliers et 56 canons, sous le commandement du Feldmarschall-Leutnant Clam-Gallas[1].

Ve corps[modifier | modifier le code]

Ce corps engage dans la bataille 19 596 fantassins, 480 cavaliers et 60 canons sous le commandement du Feldmarschall-Leutnant Stadion (en)[1].

VIIe corps[modifier | modifier le code]

Ce corps engage dans la bataille 15 728 fantassins, 480 cavaliers et 32 canons sous le commandement du Feldmarschall-Leutnant Zobel (en)[1].

VIIIe corps[modifier | modifier le code]

Ce corps engage dans la bataille 20 160 fantassins, 560 cavaliers et 72 canons sous le commandement du Feldmarschall-Leutnant Benedek[1].

Division de cavalerie[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du Feldmarschall-Leutnant Mensdorff, cette division engage 2 970 cavaliers et seize canons[5].

Armées française et sarde[modifier | modifier le code]

Armée française[modifier | modifier le code]

Commandant en chef : Napoléon III

Chef d'état-major : maréchal Vaillant

Sauf contre-indication, les régiments d'infanterie ont trois bataillons, les régiments de cavalerie trois escadrons et les batteries six canons[5].

Garde impériale[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Garde impériale (Second Empire).

Sous le commandement du général Regnaud de Saint-Jean d'Angély, la Garde impériale engage 14 022 fantassins, 3 259 cavaliers et 36 canons[5].

Ier corps[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du maréchal Baraguey d'Hilliers, le Ier corps compte 20 527 fantassins, 2 457 cavaliers et 66 canons[5].

IIe corps[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du général Patrice de Mac Mahon, le IIe corps compte 16 156 fantassins, 1 347 cavaliers et 48 canons[5].

IIIe corps[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du maréchal Canrobert, le IIIe corps engage 11 204 fantassins, 1 113 cavaliers et 24 canons dans la bataille[5].

IVe corps[modifier | modifier le code]

Sous le commandement du général Niel, le IVe corps engage 21 026 fantassins, 986 cavaliers et 66 canons dans la bataille[5].

Armée du royaume de Sardaigne[modifier | modifier le code]

Commandant en chef : Victor-Emmanuel II

Chef d'état-major : lieutenant-général Della Rocca

Sauf contre-indications, les régiments d'infanterie comptent quatre bataillons, les régiments de cavalerie quatre escadrons et les batteries d'artillerie six canons[12].

de Solférino)


Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e f g h i j k l m et n Brooks 2009, p. 16.
  2. ↑ a b c d e f g h i j et k Nafziger (1), p. 2.
  3. ↑ a b c d e f g h i et j Nafziger (1), p. 1.
  4. ↑ a b c et d Nafziger (1), p. 5.
  5. ↑ a b c d e f g h i j k l m et n Brooks 2009, p. 17.
  6. ↑ a b c d e f g h i j et k Nafziger (1), p. 3.
  7. ↑ a b c d e f g h i j k l m et n Nafziger (1), p. 4.
  8. ↑ a b et c Nafziger (2), p. 1.
  9. ↑ a b c d et e Nafziger (2), p. 2.
  10. ↑ a b c et d Nafziger (2), p. 3.
  11. ↑ a b c et d Nafziger (2), p. 4.
  12. ↑ a et b Brooks 2009, p. 18.
  13. ↑ a et b Nafziger (2), p. 5.
  14. ↑ Nafziger (2), p. 6.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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