Orschwihr

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Orschwihr
Orschwihr
Orschwihr vu du vignoble.
Blason de Orschwihr
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Thann-Guebwiller
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Guebwiller
Maire
Mandat
Marie-Josée Staender
2020-2026
Code postal 68500
Code commune 68250
Démographie
Population
municipale
1 031 hab. (2021 en diminution de 2,83 % par rapport à 2015)
Densité 145 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 08″ nord, 7° 13′ 59″ est
Altitude Min. 225 m
Max. 573 m
Superficie 7,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guebwiller
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Orschwihr
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Orschwihr

Orschwihr [ɔʁʃviʁ] Écouter est une commune française située en Alsace, dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Orschwihrois et les Orschwihroises.

Le , le nom de la commune est transformé de Orschwir en Orschwihr.
La commune est jumelée avec Kerlouan, dans le Finistère.

Géographie[modifier | modifier le code]

Orschwihr (en allemand Orschweier) est situé au pied des Vosges au cœur du vignoble alsacien dans un vallon bordé à l'est par le Bollenberg, promontoire légendaire[1] qui s'étale vers la plaine et vers l'est vers les contreforts montagneux de l'oberlinger-Liberberg.

Orschwihr fait partie de l'arrondissement de Thann-Guebwiller et du canton de Guebwiller. Le village est situé à 7 km de Guebwiller et à 26 km de Colmar et de Mulhouse également. Les communes les plus proches sont Bergholtz et Bergholtz-Zell au sud, Rouffach à l'est, Soultzmatt et Westhalten au nord et Guebwiller et Buhl à l'ouest.

C'est une des 188 communes[2] du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.

Communes limitrophes d’Orschwihr
Soultzmatt Westhalten
Lautenbach Orschwihr Rouffach
Buhl Bergholtzzell Bergholtz

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • Baumwerk ;
  • Effenberg ;
  • Kraheneck ;
  • Lippelsberg ;
  • Neuberg ;
  • Paradis ;
  • Pfingstberg (vignoble grand cru) ;
  • Schild ;
  • Sonnengläntzle ;
  • Untere ;
  • Untere Luft.

Cours d'eau[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Alswilre, 1284 ;
  • Olswilre, 1371 ;
  • Orsweiler, 1531 ;
  • Orswier, 1550 ;
  • Orschweier, 1627.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 861 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guebwiller », sur la commune de Guebwiller à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 919,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Orschwihr est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,9 %), cultures permanentes (30,9 %), zones urbanisées (8,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), terres arables (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Le centre du village.
La place des jeux et au loin les coteaux de vignes.
Le village.
Panneaux vantant les grands crus dans le village.
Un vieux pressoir exposé sur la place des jeux[16].
Porche d'une ancienne maison vigneronne (1582) transformée aujourd'hui en hôtel-restaurant.

Otalswilre est le nom le plus ancien que l'on rencontre concernant Orschwihr, dans un acte de donation du comte Eberhard d'Eguisheim au couvent de Murbach en l'année 728[17]. À partir du XIIe siècle, le village est rattaché au Mundat supérieur de l'évêque de Strasbourg.

Une famille noble possédait le village[modifier | modifier le code]

Une famille noble portait le nom du village. On rencontre en 1245 le nom de Rodolphe d'Alswilre, puis en 1279 le nom de Werner d'Alswilre, chevalier de l'ordre teutonique. Vers 1265 un moine prêcheur à Bâle, Henri d'Alswilre portait également le nom de ce village. Il n'existe cependant aucune preuve que cette famille ait habité la localité.

Le village passe aux Habsbourg[modifier | modifier le code]

Une cour colongère appartenait dès 1282 aux Habsbourg qui s'étendait en 1467 sur les bois, les prés et les pâturages.Cette cour est donnée en fief à partir de 1418 à la famille d'Andlau.

Guillaume Wolf, proche du roi Maximilien obtint en 1513 cette cour à titre de don, puis s'empressa de la vendre à l'évêque. En 1523 ce dernier céda l'ensemble de cette cour aux bourgeois d'Orschwihr contre mille florins des forêts à saint-Gangolphe, près de l'Oerlin Rain et de la vallée de Soultzmatt et l'étang de Saint-Wolfgang et la cour franche avec les terres y attenant.

Le village pillé en 1375[modifier | modifier le code]

En 1375, le village, alors propriété de Hermann de Schœnau, est pillé par les bandes d'Enguerrand VII de Coucy (1339-1397). Il resta dès lors à l'état de ruines.

Un village de vignerons[modifier | modifier le code]

Dès l'origine, le village vit surtout de la vigne car il bénéficie de collines bien exposées, surtout au Bollenberg et au Pfingstberg. Cette prospérité est attestée par les nombreuses maisons vigneronnes des XVIe et XVIIIe siècles, surtout dans le bas du village, le haut étant surtout occupé par les ouvriers et les petits vignerons. Les vignes du Lippelsberg et les impositions de la cour domaniales représentaient pour l'administration de Rouffach une intéressante source de revenus au Moyen Âge.

Mathias Grunewald[modifier | modifier le code]

Meister Matthysen dit Mathias Grünewald, peintre, venait souvent peintre ses tableaux dans le village. Il utilisait à cet effet la carrière d'Orschwihr. Mathias Grünewald est l'auteur du retable d'Issenheim dont le village est proche des lieux.

La démographie[modifier | modifier le code]

En 1801, le village compte 1 023 habitants et connaît un maximum démographique en 1851 avec 1358 habitants. Depuis ce temps là, la population a baissé de façon continue jusque dans les années 1960. La crise de la viticulture à la fin du XIXe siècle a provoqué un fort exode rural vers les villes de la région. Aucune industrie ne s'est implantée dans le village où le travail de la vigne conserve encore une grande importance. Une grande partie du terroir est désormais classé parmi les grands crus d'Alsace, témoignant ainsi de la qualité de la production locale. Orschwihr a perdu depuis un siècle une grande partie de sa population. De 1 285 habitants en 1871 elle est tombée à 817 en 1975.

La baisse a été régulière. Mais depuis 1968, 1970 et 1975 quelques lotissements ont été construits ce qui a fait remonter la démographie dans le village. Ce sont surtout de jeunes couples travaillant dans les grandes agglomérations (Guebwiller, Soultz, Mulhouse, Soultzmatt, Rouffach et Colmar) qui se sont installés dans le village.

Économie et société[modifier | modifier le code]

Orschwihr reste un village essentiellement agricole. Les deux versants du vallon produisent des vins de qualité. Les 214 ha de vigne occupent près de la moitié de la surface agricole totale du village. Le cadastre établi en 1828 recense 396 propriétaires. En 1980, sur 363 ha de superficie agricole utilisées, 69 ha le sont pour des céréales. Le nombre de viticulteurs est de 40 dont 34 qui commercialisent leur production. En 1977, Orschwihr comptait plus de 53 ouvriers-paysans et une seule entreprise de construction avec plus de dix ouvriers.

Héraldique[modifier | modifier le code]


Blason d'Orschwihr

Les armes d'Orschwihr se blasonnent ainsi :
« De gueules à la croix pattée allésée d'argent, soutenue d'un serpent contourné du même, ondolant en fasce, la tête levée vers le chef. »[18]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2014[modifier | modifier le code]

Mairie.

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :

  • total des produits de fonctionnement : 728 000 , soit 689  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 621 000 , soit 588  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 973 000 , soit 920  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 774 000 , soit 732  par habitant.
  • endettement : 368 000 , soit 348  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 10,51 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,17 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 46,49 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mai 2020 Alain Grappe UMP Conseiller général
mai 2020 En cours Marie-Josée Staender [20]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 1 031 habitants[Note 3], en diminution de 2,83 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0409451 1981 1821 3061 2821 2311 3391 358
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
1 2441 2931 3301 2851 2181 1971 1741 2001 143
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1471 1541 105946917912885830784
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7687808178128499209729791 052
2017 2021 - - - - - - -
1 0431 031-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Nicolas[modifier | modifier le code]

Église Saint-Nicolas.
Anciennes tombes des curés d'Orschwihr (XVIIe-XVIIIe siècle) à côté de l'église.
Chapelle Saint-Wolfgang.
Intérieur de la chapelle Saint-Wolfgang.
Les restes du château d'Orschwihr.
Restes du château d'Orschwihr - Entrée du château.

La première église mentionnée à Orschwihr date de l'année 1335. Depuis, l'édifice a été reconstruit, notamment entre 1547 et 1577. Au Moyen Âge, l'église-mère du Bollenberg, située sur la crête orientale, servait de lieu de culte à six communes, dont Orschwihr[25]. Des fouilles entreprises en 1894 près de l'ancien chœur ont permis de mettre à la surface une série de tombes de la première ère chrétienne. L'un des sarcophages est actuellement exposé au Musée historique de Mulhouse.
Le projet de construire une nouvelle église dans le village même devait avoir l'approbation du seigneur, Nicolas Bollwiller. En 1550, l'église paroissiale devint indépendante, le village relevant auparavant de l'église-mère du Bollenberg. Le sanctuaire de style gothique se composait d'un clocher-porche, d'une nef charpentée et d'un chœur vouté. L'église étant trop petite pour accueillir les fidèles, elle fut reconstruite entre 1778 et 1782. On garda juste le clocher. La tour porte encore les dates de 1576 et 1577.

L'orgue de tribune a été réalisé par Stiehr-Mockers, facteur d'orgues à Seltz, et sa construction achevée le [26],[27],[28],[29].

La crèche de Noël d'Orschwihr[modifier | modifier le code]

La crèche de Noël de l’église Saint-Nicolas d’Orschwihr a été achetée en 1919 auprès de la menuiserie Adolf Eydt de Elzach en Forêt Noire en Allemagne par le Curé Ernest Meyer (curé à Orschwihr de 1917 à 1954). Les menuisiers des Ets Eydt ont réalisé l'étable de la crèche. Les statues de très grandes qualités artistiques qui ornent la crèche sont en bois. Elles ont été réalisées par des sculpteurs de la Sté Insam et Prinoth de Sankt Ulrich dans le Tyrol du Sud. La crèche sera montée pour la première fois pour Noël 1920.[réf. nécessaire]

Chapelle Saint-Wolfgang[modifier | modifier le code]

Située route de Soultzmatt, la version actuelle de la chapelle remonte à 1850. Elle est citée depuis 1394. Elle est vendue en 1793 comme bien national, puis détruite en 1798 et rebâtie au même emplacement en 1850. La paroisse érigea cette chapelle sous le vocable de la Sainte-Croix, puis plus tard sous saint-Wolfgang, patron des vignerons. Les deux statues de saint Nicolas et de saint Urbain (XVIe siècle) qui s'y trouvaient autrefois sont depuis conservées au presbytère[30],[31].

Chapelle des Sorcières[modifier | modifier le code]

La chapelle du Bollenberg ou chapelle Sainte-Croix appelée aussi chapelle Sainte-Appolonia ou simplement chapelle des Sorcières (ici "Haksekapel")[32],[33]. L'endroit est en effet, selon la tradition, un lieu de prédilection pour le sabbat des sorcières de la région[34] .

Cuve baptismale[modifier | modifier le code]

Chaire[modifier | modifier le code]

Chaire à prêcher[35].

Autel des 14 auxiliateurs[modifier | modifier le code]

La Vierge à l'enfant (XVIIIe siècle)[modifier | modifier le code]

Statue "Vierge à l'Enfant"[36].

Monument funéraire de l'abbé François Xavier Schall[modifier | modifier le code]

Monument funéraire érigé en 1807[37].

Maisons vigneronnes[modifier | modifier le code]

Le service régional de l'inventaire a procédé à un inventaire complet des maisons de vignerons[38].

Ancien presbytère[modifier | modifier le code]

Maison-presbytère, Le mur de clôture et la porte datée 1564 [39],[40].

Mairie du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Croix de chemin[modifier | modifier le code]

Lors de la rénovation de l'église en 1978, le curé François Juncker enlèvement beaucoup d'ornements et tableaux dans l'église ainsi que les tableaux du chemin de croix. Ses tableaux sont maintenant stocké dans le clocher.

Les châteaux forts[modifier | modifier le code]

Deux châteaux forts existaient autrefois sur la banc de la commune[41],[42],[43].

Château d'Orschwihr[modifier | modifier le code]

Il existait un manoir dont l'origine remonte au XVe siècle. Les Andlau le tenait en fief jusqu'en 1524, puis cédèrent l'ensemble à Jean de Rixheim une famille noble. Vingt ans plus tard cette propriété est cédée aux nobles d'Erdmannsdorf, puis parviendra par mariage aux Truchsess de Rheinfelden. En 1722, le château est incendié, puis reconstruit. Après sa reconstruction il passa entre les mains de Griset. Son dernier propriétaire fut François Willemann, conseiller à la chambre de compte des évêques, qui renonça en faveur de son seigneur à ses droits. Vendu pendant la Révolution comme bien national, le château et ses dépendances furent transformés en exploitation agricole. Victime d'un nouvel incendie en 1934, il ne subsiste plus de nos jours que des anciennes fortifications, les restes de deux tours et un pont en pierre enjambant l'ancien fossé[44].

Château du Stettenberg[modifier | modifier le code]

Le vieux château connu sous le nom de Stettenberg était situé en dehors du village dans le vallon du Quirenbach. Il remonte probablement au XIIe siècle. Au XIIIe siècle, il appartenait à la branche bâloise de la famille Mönsch. En 1375, il fut pillé par les bandes d'Enguerrand de Coucy, alors qu'il était passé entre les mains de Hermann de Schœnau. Il se composait d'un donjon carré aux murs habillés d'un parement à bossage récupéré ensuite par les habitants des lieux. Des bâtiments annexes s'y trouvaient à proximité. Depuis cette date, le château resta en ruine. Les ruines sont acquises en 1522 par le village[45],[46].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le nom de Bollenberg, peut-être ancien lieu de sacrifices druidiques, proviendrait du dieu romain Apollon ; il aurait existé autrefois un temple dédié à Apollon sur la colline. Le lieu a également été considéré comme fréquenté par des dames blanches et des sorcières. (Mentionné par Auguste Stoeber, Légendes d'Alsace, collecte choisie et présentée par Françoise Morvan, Éd. Ouest-France, 2010 (ISBN 978-2-7373-4850-1)).
  2. Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Orschwihr et Guebwiller », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Guebwiller », sur la commune de Guebwiller - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Guebwiller », sur la commune de Guebwiller - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. Le pressoir à fleur
  17. « Village », notice no IA00055105, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. « Archives Départementales du Haut-Rhin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  19. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  20. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Saint Nicolas et ses morts...
  26. Notice no PM68000919, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
  27. Notice no PM68000917, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune
  28. Notice no PM68000917, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture église catholique Saint-Nicolas
  29. L'orgue Stiehr-Mockers d'Orschwihr
  30. « Chapelle Saint-Wolfgang », notice no IA00054888, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Petite chapelle rue du Paradis : chapelle Saint-Wolfgang
  32. La chapelle des Sorcières
  33. « Chapelle Sainte-Croix », notice no IA00054890, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. abbé C. Braun, Légendes du Florival, ou la Mythologie allemande dans une vallée d'Alsace, Guebwiller, J. B. Jung, (lire en ligne), p. 171.
  35. Notice no IM68000515, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Chaire à prêcher
  36. Notice no IM68000524, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Statue : Vierge à l'Enfant
  37. Notice no IM68000507, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Monument funéraire de Franz-Xavier Schall
  38. Inventaire des Maisons de vignerons
  39. « Maison », notice no IA00054999, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Presbytère », notice no IA00054883, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Ancien château », notice no PA00085576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Dolmen de la Gastée », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Château fort de Stettenberg dit Altschloss », notice no IA00054887, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. Le château d'Orschwihr
  45. Le château de Stettenberg, (ou Altschloss)
  46. Le château du Stettenberg, victime de la guerre de cent ans