Oudjila
| Oudjila | ||||
 Festival culturel de Oudjila | ||||
| Administration | ||||
|---|---|---|---|---|
| Pays |  Cameroun
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| Région | Extrême-Nord | |||
| Département | Mayo-Sava | |||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 11° 00′ 43″ nord, 14° 05′ 48″ est | |||
| Altitude | 572 m |
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| Localisation | ||||
| Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : région de l'Extrême-Nord
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Oudjila est un village touristique situé dans le département du Mayo-Sava au Cameroun. Village tout en altitude, Oudjila est localisé à proximité de la ville de Mora[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisé dans la commune de Mora à 11° 0' 43" N de latitude et 14° 5' 48" E de longitude[2], le village est situé en altitude à 5 km de la ville de Mora. Il offre de beaux paysages et des vues pittoresques tant vers la chaîne montagneuse située au nord que vers les plaines. Les cases ont une architecture ancestrale et sont dispersées, occupant le plus souvent les lignes de crête afin de maximiser les espaces cultivables reposant sur un impressionnant ensemble de terrasses, résultat d'un labeur acharné depuis des générations[3]. De petits ruisseaux, secs à longueur d'année, s'avèrent torrentueux lors des grosses pluies
Population[modifier | modifier le code]
Les habitants du village Oudjila sont majoritairement Podoko. Le village est un pôle d’attraction touristique grâce à la chefferie d’Oudjila vieille de plus de 500 ans et du festival culturel de Podoko[4]. Le saré du chef[5] est construit au sommet de la colline et protégé par une haute muraille. La clôture est un enchevêtrement de pierres[6]. À l’intérieur de la chefferie, on distingue la case du chef où se trouve la salle du tribunal coutumier, la salle de prière, la salle du bœuf sacré et le quartier général des épouses du chef. La case de la première femme est retirée de celles des autres épouses. Chaque femme dispose d’une case, d’un grenier et d’une cuisine[7]. Les cases sont rondes, couvertes d’enduit en terre et disposées autour des greniers, qui sont des réserves alimentaires. Les fondations des cases sont en pierres et les murs en terre. Les toits de chaume en forme conique couvrent les cases et des poteries sont exposées dans certaines cases.
Le chef du village, la majesté Mozogo Douaka[8] âgé de 92 ans en 2012 a une cinquantaine d'épouses[9], cent-treize enfants et des petits enfants. Il est par ailleurs 3e adjoint au maire de la commune de Mora.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Mora », sur cvuc.cm (consulté le ).
- (en) « Oudjila, Cameroon Page » (consulté le ).
- « Un paysage construit par l'homme : les terrasses du pays Podoko ».
- « Festival culturel de Podoko », sur podoko.afrikblog.com (consulté le ).
- « Oudjila, cameroun - saré du chef mozogo - citadelles de pierres pareilles à des châteaux forts »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur delcampe.net (consulté le ).
- « nordcameroun.canalblog.com » (consulté le ).
- « Une chefferie en pays Podoko, Oudjila ».
- (en) « Sa Majesté Mozogo Daouka », sur cm.geoview.info, (consulté le ).
- (en) « Mozogo Daouka, 98, chief of the village of Oudjilla with some of his 50 wives, near Mora, Cameroon, Central Africa, Africa », sur alamy.com, (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Dictionnaire des villages du Margui-Wandala, ORSTOM, Yaoundé, , 115 p.
- Antoinette Hallaire, Paysans montagnards du Nord-Cameroun : les monts Mandara, IRD Éditions, 1991, 253 p. (ISBN 9782709910286)
- Christian Seignobos, Une chefferie en pays Podoko, Oudjila, in Atlas aérien du Cameroun, campagnes et villes, Université de Yaoundé, 1983, pp. 40-41.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Mora, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)
- Plan communal de développement de Mora, PNDP, CAPROVI, , 262 p.
- « PODOKO EN LIGNE », sur afrikblog.com (consulté le )
- http://www.mandaras.info
- http://www.mandaras.info/Podokwa.html
