Pégomas

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Pégomas
Pégomas
Vue générale du village.
Blason de Pégomas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Grasse
Maire
Mandat
Florence Simon (DVD)
2020-2026
Code postal 06580
Code commune 06090
Démographie
Gentilé Pégomassois
Population
municipale
8 045 hab. (2021 en augmentation de 2,55 % par rapport à 2015)
Densité 713 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 50″ nord, 6° 55′ 53″ est
Altitude Min. 6 m
Max. 483 m
Superficie 11,28 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Cannes - Antibes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mandelieu-la-Napoule
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Pégomas
Géolocalisation sur la carte : France
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Pégomas
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
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Pégomas
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Pégomas
Liens
Site web villedepegomas.fr

Pégomas (prononcer [peɡoma] ou [peɡomas]) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Pégomassois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Pégomas se situe dans le canton de Mandelieu-la-Napoule et l'arrondissement de Grasse, dans la vallée de la Siagne, au point de confluence avec la Mourachonne et la Grande Frayère.

Situation de Pégomas (en vert) dans le département des Alpes-Maritimes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 11,28 km2 ; son altitude varie entre 6 et 483 mètres[1].

La topographie de la commune s'organise en trois grands ensembles : Le Tanneron, la vallée de la Siagne[2], et quelques massifs rattachés au Tanneron[3].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située en zone de sismicité modérée[4].

Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau et plan d'eau sur la commune ou à son aval[5] :

Pégomas dispose de la station d'épuration intercommunale de Cannes-Agglomération d'une capacité de 300 000 équivalent-habitants[6].

La commune est couverte par des Plans de prévention des risques (PPR)[7] Inondations (PPRI) et Incendies de Forêt (PPRIF).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 1,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 16,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 983,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −4,4 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Statistiques 1991-2020 et records PEGOMAS (06) - alt : 109m, lat : 43°36'09"N, lon : 6°56'12"E
Records établis sur la période du 01-03-2010 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,4 4,2 6,4 9,3 12 16,2 18,8 18,8 15,8 12,4 8,5 5,4 11
Température moyenne (°C) 9 9 11,5 14,3 17,2 21,6 24,5 24,7 21,5 17,3 12,9 10 16,1
Température maximale moyenne (°C) 13,6 13,9 16,6 19,3 22,4 27 30,3 30,6 27,2 22,2 17,3 14,5 21,2
Record de froid (°C)
date du record
−4,4
17.01.17
−4,1
11.02.12
−1
01.03.18
1,1
02.04.22
5,4
03.05.17
9,2
01.06.13
12,9
21.07.11
13,4
18.08.14
8,3
27.09.20
2,1
29.10.12
−3
27.11.10
−2
18.12.10
−4,4
2017
Record de chaleur (°C)
date du record
23
04.01.18
22,2
10.02.20
28
31.03.15
27,5
25.04.23
32,9
27.05.22
38,6
25.06.17
40,4
19.07.23
38,7
06.08.17
34,2
15.09.22
30,3
14.10.23
28,2
14.11.23
23,6
11.12.23
40,4
2023
Précipitations (mm) 76,2 83,1 96,7 77,4 59,5 52,4 25,3 20,6 51,4 147,3 190 103,3 983,2
Source : « Fiche 6090002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,6
4,4
76,2
 
 
 
13,9
4,2
83,1
 
 
 
16,6
6,4
96,7
 
 
 
19,3
9,3
77,4
 
 
 
22,4
12
59,5
 
 
 
27
16,2
52,4
 
 
 
30,3
18,8
25,3
 
 
 
30,6
18,8
20,6
 
 
 
27,2
15,8
51,4
 
 
 
22,2
12,4
147,3
 
 
 
17,3
8,5
190
 
 
 
14,5
5,4
103,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transport[modifier | modifier le code]

Ville Grasse Cannes Nice Marseille Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Lille
Orthodromie km km 29 km 128 km 292 km 441 km 613 km 558 km 682 km 774 km 834 km
Distance 10 km 11 km 39 km 177 km 442 km 532 km 774 km 828 km 904 km 1 114 km 1 119 km

Sources : orthodromie : lion1906.com ; distance : itinéraire le plus court.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Par la route, la ville est desservie depuis Mandelieu-la-Napoule par la D 109, depuis Mouans-Sartoux par la D 209 et depuis Tanneron par la D 309. La D 9, qui la traverse, relie La Roquette-sur-Siagne à Grasse. L'autoroute la plus proche est l'A8, sortie no 41 : La Bocca.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Par le bus, la ville est accessible grâce à la ligne no 29 du réseau Sillages, et aux lignes no 610 (Cannes - Grasse) et 611 (Cannes - Pégomas par Mandelieu-la-Napoule) du réseau TAM (Transports des Alpes-Maritimes) exploitées par le conseil général.

Le transport ferroviaire n'est pas présent, la gare la plus proche est celle de Mouans-Sartoux, et la gare TGV la plus proche est celle de Cannes.

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom « Pégomas » est incertaine, mais plusieurs sources indiquent qu'il provient du latin pegomacium qui désigne la « pègue-poix », une résine de pin autrefois récoltée sur les collines environnantes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Dès les premiers siècles, il existe un castellaras sur un promontoire dominant la plaine de la Siagne. Mais de nombreuses invasions barbares et les incursions des Maures font le vide sur tout le territoire. La plaine n’est alors qu’un vaste marécage insalubre où les habitants ne peuvent demeurer.

Le nom de Pégomas apparaît pour la première fois au 1130 lorsque les comtes de Toulouse cédèrent ces terres de « Pégomacio » à l'abbaye de Lérins[14]. En 1258 sont réalisées les limites communales entre Pégomas, Auribeau-sur-Siagne et La Roquette-sur-Siagne. Des regroupements d’habitations forment les premiers quartiers : le Campaudié, la Fénerie, les Loubonnières, les Mitres, les Ribes.

En 1513, le territoire est déserté. Les moines de Lérins, souhaitant rentabiliser leurs terres, tentent alors un repeuplement par des « actes d’habitation » définissant les droits et les devoirs des futurs résidents. Mais en 1581, le cadastre mentionne que le territoire est, à nouveau, inhabité. Au début du XVIIIe siècle, un nouveau repeuplement est tenté, mais seuls peuvent subsister les habitants des collines, car la plaine reste trop insalubre. En 1808, une importante crue ouvre une brèche sur le front de mer, permettant à la Siagne de se créer un véritable lit, libérant les terres alluviales favorables à l’agriculture, dans un climat devenu salubre. La population peut alors croître parmi des champs prospères.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1872 1873 Alexandre Bertou    
1873 1885 François Gandolfe    
1885 1894 André Mul    
1894 1900 Joseph Mul    
1900 1908 Joseph Arnaud    
1908 1924 Honoré Maubert    
1924 1925 Paul Donnet    
1925 1932 Honoré Maubert    
1932 1945 Daniel Solandt    
1945 1971 Gaston Armanet    
1971 mars 1983 Gaston Marchive    
mars 1983 mars 1989 Félix Chauvin    
mars 1989 juin 1995 Jean Barralis
(1928-2010)
DVD Industriel dans la parfumerie, premier adjoint (1983 → 1989)
juin 1995 2001 Gilbert Pibou DVD  
2001 février 2004 Christine Welker DVD Cadre
février 2004 mai 2020 Gilbert Pibou[15] UMP-LR Retraité
mai 2020 En cours Florence Simon DVD puis LR Artisane d'art
Vice-présidente de la CA du Pays de Grasse (2020 → )

Une élection municipale partielle eut lieu en 2001 à la suite de l'invalidation de l'élection de Gilbert Pibou, amenant à l'élection de Christine Welker. Une autre élection municipale partielle eut lieu en 2004 à la suite de la démission du conseil municipal, amenant à l'élection de Gilbert Pibou.

Budget et fiscalité 2016[modifier | modifier le code]

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[16] :

  • total des produits de fonctionnement : 8 600 000 , soit 1 088  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 7 816 000 , soit 989  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 10 659 000 , soit 135  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 948 000 , soit 246  par habitant ;
  • endettement : 470 000 , soit 595  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 17,08 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,16 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 40,05 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 683 [17].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pégomas est une commune urbaine[Note 2],[18]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[21] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].

La ville instruit actuellement une modification de son plan local d'urbanisme[26],[27].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,7 %), zones urbanisées (28,7 %), cultures permanentes (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[28].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 8 045 habitants[Note 4], en augmentation de 2,55 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
453431345482582625621634616
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
583563607614571609664632657
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7356787717289271 0091 0321 0691 170
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 3321 7172 1493 4524 6185 7946 2356 2967 285
2017 2021 - - - - - - -
7 9728 045-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,5 % la même année, alors qu'il est de 30,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 859 hommes pour 4 133 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,72 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,9 
6,9 
75-89 ans
9,2 
15,0 
60-74 ans
15,9 
20,9 
45-59 ans
20,6 
20,6 
30-44 ans
20,5 
15,7 
15-29 ans
14,6 
20,1 
0-14 ans
16,3 
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2020 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,5 
9,3 
75-89 ans
12,1 
17,5 
60-74 ans
18,7 
20,4 
45-59 ans
19,9 
18,2 
30-44 ans
17,5 
16,5 
15-29 ans
14,7 
17 
0-14 ans
14,5 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Pégomas comptait à la rentrée scolaire 2013 quatre établissements scolaires[35] :

  • École maternelle Jules-Ferry ; 8 classes - 215 élèves
  • École maternelle Jean-Rostand ; 4 classes - 115 élèves
  • École élémentaire Marie-Curie ; 10 classes - 240 élèves
  • École élémentaire Jean-Rostand ; 8 classes - 212 élèves

Un collège, du nom d'Arnaud-Beltrame[36], ouvre en [37]. Il est prévu d'y accueillir 600 élèves environ[38]. Le nom de l'établissement, choisi après les attaques du à Carcassonne et Trèbes et le sacrifice du gendarme Arnaud Beltrame, provoque la contestation de certains parents d'élèves, craignant que le collège au nom symbolique devienne « potentiellement une cible à des attaques criminelles »[39].

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[40] :

  • Médecins,
  • Pharmacies,
  • Hopitaux.

Cultes[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Les productions notables de Pégomas sont le mimosa dont elle est la capitale à l'inverse des idées reçues qui pensent que c'est Mandelieu-la-Napoule, et les fleurs destinées aux parfumeries grassoises.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces de proximité[44].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Pierre.
  • Église Saint-Pierre (1765-1768-fin XXe siècle, pierre enduite)[45]. Au début du XIe siècle existait une chapelle Saint-Pierre édifiée par les moines de Lérins. En 1762, l’évêque de Grasse donne l’autorisation de détruire la chapelle pour construire une église et sa maison curiale. Le clocher de fer forgé et la loggia de pur style provençal sont à l’image de ceux de la région.
  • Château (fin du XVIIIe siècle, pierre enduite)[46]. Ce château est construit par le comte de Drée autour d’une ancienne bastide. Un quartier se crée alors autour du château, abritant le personnel et les employés agricoles de la propriété. Des tourelles aux angles agrémentent la sobre bâtisse de pierres crépies et blanchies à la chaux. Le château est vendu par la dernière descendante du comte de Drée en 1900. Partagé à plusieurs reprises en plusieurs secteurs par les divers héritiers, il contient un ensemble d’appartements.
  • Ancienne chapelle rurale Saint-Pierre[47].
  • Monument aux morts[48].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pégomas Blason
D'azur à l'éléphant contourné d'argent.
Détails
Variantes. Coupé : au 1er d’or à la fasce de sinople, au 2e d’azur à l’éléphant d’or[52].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

En application de l’édit de 1696, le conseil de la commune n’ayant pas présenté son dessin à l’enregistrement dans le délai imparti, le garde de l’Armorial général de France octroya d’office un blason. Pégomas reçut, par hasard, l’éléphant[53].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  2. Les inondations dans la vallée de la Siagne, un phénomène contemporain ?, par J.-M. Castex, A. Dagorne, J.-Y. Ottavi
  3. Composantes physiques du territoire, p. 88
  4. Didacticiel de la règlementation parasismique
  5. L'eau dans la commune
  6. Description de la station
  7. PPR inondations
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Pegomas » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Pegomas » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. Le nom de Pégomas « Pégoumas » dérive du latin « Pix », terre collante
  15. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes (consulté le 20 juin 2008)
  16. Les comptes de la commune
  17. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  18. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
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  24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  26. PLU
  27. Rapport de présentation du PLU
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Pégomas (06090) », (consulté le ).
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  37. Olivier Le Creurer, « Dans les Alpes-maritimes, un collège baptisé « Arnaud- Beltrame » », sur France 3 Occitanie, (consulté le ).
  38. 19 janvier 2018, « À la rentrée 2018, le futur collège de Pégomas réservera une bonne nouvelle pour les élèves et leur famille », sur Nice-Matin (consulté le ).
  39. Tanguy Hamon, « Alpes-Maritimes : malgré l'opposition de certains parents, un collège sera baptisé Arnaud-Beltrame », sur LCI, (consulté le ).
  40. Professionnels et établissements de santé
  41. Paroisse Saint-Vincent de Lérins
  42. Gîtes de France
  43. Camping Les Mimosas
  44. Commerces de proximité
  45. L'église St Pierre
  46. Monuments et bâtiments remarquables
  47. Ancienne chapelle rurale Saint-Pierre
  48. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
  49. Lionel Paoli, « Claude François toujours vivant dans les mémoires », Nice-Matin,‎ (lire en ligne)
  50. Isabelle Forêt, Bernard Keller et Jany Keller (préf. Michel Drucker), Claude François, nos enfants et moi, Paris, Fayard, , 247 p. (ISBN 978-2-7062-1680-0, BNF 42992332, lire en ligne)
  51. Christophe Cirone, « « Claude François est devenu un mythe comme Presley » », Nice-Matin,‎ (lire en ligne)
  52. Louis Pierre d'Hozier (registre 3), Armorial général, ou Registres de la noblesse de France, 1738-1768, p. 1055.
  53. Dominique Cureau, « Pôle Azur Provence : Pégomas », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]