Péroy-les-Gombries

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Péroy-les-Gombries
Péroy-les-Gombries
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Valois
Maire
Mandat
Richard Kubisz
2020-2026
Code postal 60440
Code commune 60489
Démographie
Gentilé Prélots, Prélotes
Population
municipale
1 203 hab. (2021 en augmentation de 12,32 % par rapport à 2015)
Densité 107 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 46″ nord, 2° 50′ 43″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 135 m
Superficie 11,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nanteuil-le-Haudouin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Péroy-les-Gombries
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Péroy-les-Gombries
Liens
Site web www.peroylesgombries.fr

Péroy-les-Gombries est une commune française située à cinquante kilomètres au nord-est de Paris dans le sud-est du département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune située à 48 kilomètres de Paris par la nationale 2

Communes limitrophes de Péroy-les-Gombries
Ormoy-Villers
Versigny Péroy-les-Gombries Boissy-Fresnoy
Nanteuil-le-Haudouin Villers-Saint-Genest

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Péroy-les-Gombries est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), forêts (40 %), zones urbanisées (4,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 693, 6402 et 6411 du réseau interurbain de l'Oise[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Pereyum (1175)[14] ; de peraio (vers 1200) ; Peroyum (1250) ; Perroy (1287) ; de Perayo (XIIIe) ; Perois (1341) ; peray (1376) ; Peroy la vache noire (vers 1470) ; Peroi (vers 1480) ; Peroy (1516) ; Proyes (1520) ; Peroye les Gombries (1541) ; Proy en gombries (1666) ; Perez (1667) ; Perois (1711) ; Proyes ou Peroy les Gombries (vers 1750) ; Proy en gombries (XVIIIe) ; Peroy-les-Gombries (1840)[15].

Il s'agit du type toponymique Piretu(m) « verger de poirier » que l'on retrouve ailleurs en France dans Peray (Sarthe, (castrum) Pireti XIe siècle), Prénouvellon (Loir-et-Cher, de Pireto (Nevelonis) 1139), Pré-le-Fort (Loiret, apud Piretum 1156), etc.[16].

Le traitement du suffixe -ETU > -oy est caractéristique de la Picardie et de l'Est de la France. À l'ouest et au centre, c'est généralement -ay (ou ). La forme féminine -ETA a donné le suffixe -aie productif en français, destiné à désigner des ensembles de végétaux : chênaie, roseraie, etc.

Les Gombries est une petite région, petite partie du Multien, près de Boissy-Fresnoy[17], attesté sous les formes in foresta gobrie (vers 1200) ; Galerus dogier gruier de nemoribus de Goimbrie (vers 1260) ; de Gombria (1283) ; in foresta Gobriae (XIIIe) ; mes bois de gonbrie (1376) ; Gombries (XVe) ; terres et bruyeres des Gombries (XVIe) ; Gombrilz (XVIIe) ; Gombrils (1667)[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 1 203 habitants[Note 3], en augmentation de 12,32 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
432455476462492502504462421
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
393414405391390365310310303
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
314356341318326285308291292
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2893174285567799901 0441 0111 125
2021 - - - - - - - -
1 203--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 570 hommes pour 580 femmes, soit un taux de 50,43 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,2 
2,3 
75-89 ans
2,3 
11,8 
60-74 ans
11,7 
24,0 
45-59 ans
23,4 
21,8 
30-44 ans
22,8 
13,3 
15-29 ans
15,9 
26,7 
0-14 ans
23,9 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Les maires de la commune[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[25]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 2011[26] Jean-Claude Nau UMP Décédé en fonction
décembre 2011[26] En cours
(au 21 septembre 2014)
Richard Kubisz   Réélu pour le mandat 2014-2020[27]

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

La Pierre glissoire.
  • Le site de la Pierre glissoire, dans le bois communal, et site naturel d'exception, près de la D 136 entre Ormoy-Villers et Nanteuil-le-Haudouin.

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Monument aux morts de la commune.
L'église Saint-Médéric.

Le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 est surmonté de la statue On ne passe pas (d) réalisée par Eugène Piron[28].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gustave Macon, « La Gombrie : Boissy-Fresnoy, Péroy-les-Gombries, Bonneuil », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1919-20, Senlis, Imprimerie E. Vignon fils, 5e série, vol. VIII,‎ , p. 25-79 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Péroy-les-Gombries et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Transports en commun à Péroy-les-Gombries », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne), etc.
  15. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, , p. 421lire en ligne=https://dicotopo.cths.fr/places/P77923570.
  16. Ernest Nègre, op. cit.
  17. Maurice Lebègue, Les Noms des communes du département de l'Oise, Musée de Picardie, , p. 164.
  18. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 245.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Péroy-les-Gombries (60489) », (consulté le ).
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  25. Liste des maires de Péroy-les-Gombries
  26. a et b « L'ancien adjoint Richard Kubisz est le nouveau maire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Péroy-les-Gombries », Cartes de France (consulté le ).
  28. « Voir le site officiel de la commune. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).