PRQ (réseau informatique)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

PRQ
Création 2004
Personnages clés Fredrik Neij et Gottfrid Svartholm
Siège social Stockholm
Drapeau de la Suède Suède
Activité hébergement réseau informatique
Produits Hébergeur webVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.prq.se

PRQ (pour PeRiQuito AB) est une entreprise suédoise fondée en 2004 spécialisée dans l'hébergement réseau informatique.

L'entreprise[modifier | modifier le code]

Basée à Stockholm, PRQ appartient à Fredrik Neij et Gottfrid Svartholm, deux fondateurs de The Pirate Bay[1].

Une partie de son business model consiste à héberger la présence sur Internet de ses clients sans s'arrêter au fait que leurs contenus soient sujets à controverse. Selon le New York Times, « Les gens de The Pirate Bay ont l'habitude de tester toute forme d'autorité, y compris la police Suédoise, et PRQ est née de la volonté d'héberger des sites que d'autres entreprises refuseraient. »[2]. Les services d'hébergement de PRQ ont été décrits comme étant « hautement sécurisés » et les clients sont reçus « sans poser de question ». L'entreprise a la réputation de ne demander que peu d'information à propos de sa clientèle et de ne conserver que peu voire pas de journalisation (logs) de sa propre activité[3]. Fredrik Neij et Gottfrid Svartholm ont quant à eux la réputation d'avoir acquis un « savoir-faire considérable pour tenir à distance les attaques judiciaires ». Svartholm a déclaré : « Nous employons notre propre équipe juridique. Nous avons l'habitude de ce genre de situation. » dans une entrevue téléphonique[3]. L'hébergement de The Pirate Bay a été la cause d'un célèbre descente de police[4].

Critiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Häyhtiö, Tapio. Net working/Networking, Tampere University Press, p. 344, 2008
  2. (en)Gallagher, David F. BITS; Wikileaks Has Friend in Sweden New York Times. 25 February 2008.
  3. a et b (en)Goodin, Dan. Wikileaks judge gets Pirate Bay treatment, The Register, 21 February 2008.
  4. (en) « Slyck News - Aftermath of The Pirate Raids », Slyck.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]