Pacita Abad

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Pacita Abad
Pacita Abad en 1990.
Naissance

Basco (Batanes), Philippines
Décès
(à 58 ans)
Île de Batan (Batanes), Philippines
Nom de naissance
Pacita Abad
Nationalité
Activité
Formation
Mouvement
Père
Jorge Abad (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Aurora Barsana-Abad (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Site web

Pacita Abad, née le à Basco, dans la province de Batanes, et décédée le sur l'île de Batan, est une peintre philippine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issue d'une famille engagée politiquement, elle fait des études de sciences politiques à l'université des Philippines. En 1969, alors qu'à la tête de l’État philippin, le président Marcos s'impose contre son principal opposant, le chef du parti libéral Aquino, ses parents l'envoient poursuivre ses études aux États-Unis. En 1970, installée à San Francisco, elle épouse un peintre, George Kleiman, et décide de se consacrer à la peinture, participant à la vie artistique locale. Séparée de son premier mari, elle voyage en auto-stop en Asie pendant un an, avec Jack-Garrity qu'elle épouse. En 1975, elle revient étudier la peinture à la Corcoran School of Art de Washington, en 1977 à l'Art Students League de New York[1],[2].

Elle voyage ensuite durant plusieurs années, aux États-Unis, au Mexique, en Inde, en Afghanistan, au Yémen, au Mali, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Indonésie, en peintre itinérant voyageant avec ses toiles. Ses voyages influencent de manière significative son style artistique, et sont pour elle une source d'inspiration[1],[2].

Elle est devenue une artiste prolifique, créant plus de 5 000 œuvres d'art, organisant une soixantaine d'expositions personnelles et participant à environ 70 expositions collectives dans des musées et galeries sur tous les continents, en Amérique du Nord, Amérique latine, Asie, Europe, et Afrique. Son travail est maintenant dans des collections d'art, publiques ou privées, dans plus de 70 pays. En , quelques mois avant sa mort, elle peint un pont de 55 mètres à Singapour, l'Alkaff Bridges[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Ian Findlay-Brown, Pacita Abad, exploring the spirit, t. 2, National Gallery of Indonesia, , 139 p..
  • (en) Thelma B. Kintanar et Sylvia Mendez Ventura, Self-portraits : Fourteen Filipina Artists Speak, t. 2, Ateneo University Press, (lire en ligne), « Pacita Abad », p. 7-8.
  • Elisabeth Luquin, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , « Abad, Pacita (Basco, Batanes 1946 – Singapour 2004) », p. 4.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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