Palicourea tomentosa

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Palicourea tomentosa
Description de cette image, également commentée ci-après
échantillon type de Palicourea tomentosa collecté par Aublet en Guyane
Classification Tropicos
Règne Plantae
Classe Equisetopsida
Sous-classe Magnoliidae
Super-ordre Asteranae
Ordre Gentianales
Famille Rubiaceae
Genre Palicourea

Espèce

Palicourea tomentosa
(Aubl.) Borhidi, 2011[1]

Synonymes

  • Callicocca tomentosa (Aubl.) J.F. Gmel.
  • Cephaelis barcellana (Müll. Arg.) Standl.
  • Cephaelis hirsuta M. Martens & Galeotti
  • Cephaelis tomentosa (Aubl.) Vahl
  • Cephaelis tomentosa (Aubl.) Willd.
  • Evea tomentosa (Aubl.) Standl.
  • Psychotria barcellana Müll. Arg.
  • Psychotria poeppigiana Müll. Arg.
  • Psychotria poeppigiana subsp. barcellana (Müll. Arg.) Steyerm.
  • Psychotria tomentosa (Aubl.) Müll. Arg.
  • Tapogomea tomentosa Aubl. - Basionyme
  • Uragoga poeppigiana (Müll. Arg.) Kuntze
  • Uragoga tomentosa (Aubl.) K. Schum.[2]

Palicourea tomentosa (anciennement Psychotria poeppigiana Müll. Arg.[3]) est une espèce de plantes de la famille des Rubiaceae.
Cette espèces très voyante avec ses bractées aux couleurs vives, ses fleurs jaunes et ses fruits bleus, est une des les plus fréquemment collectées par les botanistes dans les néotropiques.


En Guyane, on l'appelle Radié zoré (créole), Apɨakwalaɨ poã (Wayãpi), Maoksikan aβey (Palikur), Lábios de puta (Portugais)[4], Lebi koko ede (Aluku)[5].

Au Suriname, on l'appelle Koejatta enaka, Paipayodapiri, Pakira ponapiri (Karib)[6].

Au Venezuela, on l'appelle Kowa-wakaanamahu (Yanomami), Oreja de picure, Oreja de rabo pelado, Tulipán, Tulipán rojo montañero (Espagnol)[7].

Ailleurs, on l'appelle encore Kissing lips[8], Hot Lips (Anglais), Labios Ardientes (Espagnol).

Description[modifier | modifier le code]

Palicourea tomentosa est un sous-arbrisseau ou un arbuste érigé, simple ou peu ramifié, strigeux ou hirsute, pouvant atteindre 0,3 à 3,5 m de haut. Les tige sont cylindriques, densément velues, devenant glabrescentes.

Le pétiole est long de 0,4 à 2(5) cm de long, densément velu. Le limbe est herbacé, de forme oblongue ou étroitement elliptique, mesurant (7)9-16(30) cm x (2,5)4-8(11,5) cm, caudé-acuminé à l'apex, aigu ou contracté à la base, légèrement scabre-pubescent dessus, et légèrement pubescent dessous. La nervure médiane est saillante sur les deux faces, densément pubescente sur la face inférieure. On compte 12-14 paires de nervure secondaires. Les stipules forment une gaine longue de (2)4(5) mm, avec des lobes étroitement triangulaires, longs de (4-)11 mm, densément pubescents à l'extérieur, glabre à l'intérieur, avec de nombreuses glandes subulées longes de 4 mm. On observe un anneau de poils à l'aisselle.

L'inflorescence terminale est un capitule mesurant 1,5–3 × 1–2 cm (sans les bractées), porté par une pédoncule densément hirsute, long de 0,5–12(22) cm. Ce capitule est entouré de 2 bractées involucrales, orange à rouge, longues de 3–7 cm, à base connée, légèrement velues sur les deux faces ; les parties inférieures formant une coupe hémisphérique légèrement aplatie, d'environ 2 cm de diamètre.

Les coussinets supérieurs sont ovales, larges et longs de 3 à 4 cm, aigus, étalés, avec à l'intérieur de cette paire une paire de bractées ovales-orbiculaires, larges de 1 cm, hautes, aiguës, glabres à l'intérieur et villeuses à l'extérieur. Les bractées et bractéoles sont étroitement spatulées, longues de 9 mm pour 1,2 mm de large, villeuses à l'extérieur et glabres à l'intérieur (les poils sur les bractées sont plats et tordus à l'état sec). Les fleurs sont sessiles. Le calice est fendu à la base, avec des lobes de forme ovale-lancéolée, longs de 0,5–2 mm, aigus, fortement ciliés (ou glabres). La corolle est jaune, de forme tubulaire-infundibuliforme, densément villeuse à l'extérieur, longue de 13–16 mm, avec des lobes longs de 2-2,5 mm. Les étamines sont insérées à mi-hauteur du tube (et incluses dans les fleurs longistylées). Le filet long de 0,8 mm, et des anthères obtuses longues de 2 mm. Le disque est annulaire, et entier. L'ovaire est densément villeux. Le style est glabre, exsert, long de 16 mm, avec deux lobes filiformes longs de 0,5 mm.

Les fruits sont des drupes bleu vif, de forme ovoïde à ellipsoïde, plus ou moins comprimées, mesurant 5,5–7(8) × 3 mm. Ils contiennent 2 pyrènes présentant des sillons peu profonds[6],[7].

Répartition[modifier | modifier le code]

Palicourea tomentosa est présent du Mexique à la Bolivie et au Brésil, mais est absent aux Antilles (sauf à Trinidad)[6], en passant par l'Amérique centrale, la Colombie, le Venezuela, le Guyana, le Suriname, la Guyane, l'Équateur, le Pérou, et l'Argentine[7].

Écologie[modifier | modifier le code]

Palicourea tomentosa est un sous-arbrisseau commun dans le sous-bois des forêts ancienne[4], autour de 50–1 300 m au Venezuela[7].

On a recensé 15 champignons endophytes sur Palicourea tomentosa, dont Arthrinium arundinis dans ses feuilles et Fusarium proliferatum dans son bourgeon[9],[10].

Palicourea tomentosa s'installe sur un site minier abandonné en Colombie, lors des phases de succession les plus tardives (au-delà de 30 ans)[11].

Les fleurs hétérostyles[12] de Palicourea tomentosa sont pollinisées par les insectes (entomophilie) et d'autres animaux : elles attirent particulièrement l'abeille Trigona spinipes, mais est aussi le colibri Phaethornis striigularis et le papillon Heliconius erato venus dans le Chocó (Colombie)[13],[14].

Palicourea tomentosa est butiné par les colibris dans le centre du Brésil[15].

Utilisation[modifier | modifier le code]

Les Créoles de l'Oyapock et les Wayãpi tirent le jus de ses bractées rouges gorgées de sève de Palicourea tomentosa et le versent dans le conduit auditif comme antalgique en cas de douleurs aux oreilles. La décoction des inflorescences sert de remède Palikur antitussif en cas de coqueluche[4]. Elle est aussi utilisée comme alexitère chez les Aluku[4], qui la considèrent aussi comme une plante magique capable d'attirer la divinité Kantaasi[5].

La décoction de Palicourea tomentosa est un remède des amérindiens du nord-ouest du Guyana contre la grippe, la toux et la tuberculose[16].

En Colombie, les Chami soignent les hémorroïdes par bain de siège de décoction de Palicourea tomentosa[17].

L'extrait de Palicourea tomentosa présenterait des propriétés anti-plasmodiales[18].

Palicourea tomentosa est utilisée pour fabriquer des talismans magiques pour avoir de la chance à la chasse. Au Suriname on l'utilise pour soigner les maux de tête, les entorses, les rhumatismes, les douleurs musculaires et les contusions. Les Wayana du Suriname frottent l'écorce de la tige râpée sur les éruptions cutanées (appelées poispoisi). Cette espèce qui contient des taux élevés de DMT a été utilisée comme ingrédient de l'ayahuasca[19].

Les amérindiens Kuna et Ngäbe Buglé (Guaymí) du Panama emploient Palicourea tomentosa pour le traitement de la dyspnée (propriétés vasoactives)[20].

Palicourea tomentosa fait partie des plantes employées par les guérisseurs de la région d'Antioquia et Chocó (nord-ouest de la Colombie) pour soigner les envenimations par Bothrops atrox [21].

L'extrait des galles de Palicourea tomentosa aurait des propriétés incesticides et antibactériennes[22].

Protologue[modifier | modifier le code]

Palicourea tomentosa par Aublet (1775)
Planche 61.
1. Stipules. - 2. Fleur vue en deſſous & en dedans. - 3. Ovaire. Calice. Corolle. - 4. Corolle ouverte, étamines. - 5. Ovaire. Style. Stigmate. Une écaille. - 6. Baie. - 7. Les deux oſſelets. - 8. Oſſelet ſéparé[23].

En 1775, le botaniste Aublet propose le protologue suivant[23] :

« TAPOGOMEA (tomentoſa) floribus capitatis, involucro amplo purpureo-violaceo obvolutis. (Tabula 61.)

Fruticulus tri vel quadri-pedalis. Caulis erectus, ramoſus, nodoſus, tomentoſus. Folia ampla, ovata, acuta, villoſa, integerrima, petiolata; petiolislongis, baſi adnexis. Stipulæ amplexicaules, bilobæ, villoſæ, lobis oppoſitis, bifidis. Flores terminates, corymboſi. Involucrum amplum, patens, monophyllum, concavum, villoſum, violaceum, aut purpuræſcens. Perianthium, corolla, receptaculum, fructus ut in præcedentibus.

Floret Junio, Julio, & Auguſto.

Habitat in ſylvarum locis apertis.

Nomen Caribæum TAPOGOMO.


LE TAPOGOME velu. (Planches 61.)

La racine de cette plante eſt fibreuſe, rameuſe, & ligneuſe. elle pouſſe une tige cylindrique, velue, noueuſe, branchue, & rameuſe, haute de trois ou quatre pieds. elle eft garnie, a chaque nœud, de deux feuilles oppoſées, en croix. Celles-ci ſont entières, vertes, ovales, terminées en pointe. Les plus grandes ont huit pouces de longueur ſur quatre pouces de largeur. Elles ſont couvertes ſur les deux faces d'un léger duvet. Leur pédicule à environ deux pouces de longueur : il eſt convexe en deſſous, creuſé en gouttiere en deſſus. Les deux feuilles ſont réunies l'une à l'autre, par le moyen de deux stipules oppoſées qui font gaîne au-deſſus du nœud : chaque ſtipule ſe diviſe par le haut en deux parties droites, longues, & aiguës.

Les fleurs naiſſent à l'extrémité des branches & des rameaux, entre deux feuilles. Elles ſont ramaſſées pluſieurs enſemble en forme de tête : celle-ci eſt enveloppée par une gaîne qui ſe partage en deux larges feuillets arrondis, pliſſés, & de couleur rouge plus ou moins foncée, ou de couleur purpurine ou bleue ſur des pieds différents. Lamas de fleurs eſt entoure de pluſieurs écailles longues, étroites, bordées de poils rougeâtres, ou purpurins, ou violets. Les fleurs ſont ſéparées les unes des autres par des écailles plus courtes, & plus étroites.

Le calice de la fleur eſt d'une ſeule pièce, diviſé en ſon limbe en cinq petites parties aiguës.

La corolle eſt monopétale & attachée ſur l'ovaire autour d'un Diſque ſéparé en deux portions par un ſillon ; ſon tube eſt long, évaſe vers ſon pavillon qui eſt partagé en cinq lobes aigüs.

Les étamines ſont au nombre de cinq, placées ſur la paroi interne & moyenne du tube au-deſſous de ſes diviſions. Leur filet eſt court. L'anthère eſt longue, jaune, à deux bourſes.

Le piſtil eſt un ovaire qui fait corps avec le calice. Il eſt couvert à ſon ſommet par un diſque, du centre duquel s'élève un style qui ſe partage en deux branches terminées par un stigmate obtus.

L'ovaire devient une baie ſtriée, couronnée par le diſque. Big contient deux osselets appliques l'un contre l'autre. Ces oſſelets renferment chacun une amande coriace.

On a repréſenté les fleurs & le fruit de grandeur naturelle.

Cette plante eſt nommée TAPOGOMO par les Galibis.

Elle croît dans les grandes forêts de la Guiane, & particulièrement dans les endroits que l'on a ouverts pour faire des chemins, ou qui ſe trouvent découverts par la chute de très gros & grands arbres. Elle eſt en fleur & en fruit dans les mois de Juin, Juillet, Août & Septembre. »

— Fusée-Aublet, 1775.


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 13/02/2022
  2. (en-US) « Palicourea tomentosa Aubl. - synonyms », Tropicos, Saint Louis, Missouri, Missouri Botanical Garden (consulté le )
  3. (en) A. Borhidi, « Transfer of the Mexican species of Psychotria subgen. Heteropsychotria to Palicourea based on morphological and molecular evidences », Acta Botanica Hungarica, vol. 53, nos 3-4,‎ , p. 241–250 (DOI 10.1556/abot.53.2011.3-4.4)
  4. a b c et d Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, , 663 p. (ISBN 978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p. 597
  5. a et b Marie Fleury, "BUSI-NENGE" - LES HOMMES-FORÊT : Essai d'etnobotanique chez les Alukus (Boni) en Guyane Française, université de Paris 6, coll. « thèse de doctorat », (lire en ligne)
  6. a b et c (en) A. A. Pulle, Flora of Suriname : RUBIACEAE - ERICACEAE - CAMPANULACEAE (pars), vol. IV, PART 1, Amsterdam, KON. VER. KOLONIAAL INSTITUUT TE AMSTERDAM. - MEDEDEELINO No. XXX. - AFD. HANDELSMUSEUM No. 11., , 113-304 p., p. 254-256
  7. a b c et d (en) Charlotte M. Taylor (en) & Julian A. Steyermark, Julian A. Steyermark (Eds), Paul E. Berry (Eds), Kay Yatskievych (Eds) et Bruce K. Holst (Eds), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 8, Poaceae–Rubiaceae, Box 299, St. Louis, MO 63166-0299, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 874 p. (ISBN 9781930723368), p. 753-754
  8. (en) Andreas Berger et Johann Schinner, « Taxonomical and phytochemical diversity of Costa Rica - Palicoureeae and Psychotrieae (Rubiaceae) », Acta ZooBot Austria, vol. 156,‎ , p. 231–248 (lire en ligne)
  9. (en) Wolfgang Hinterdobler et Johann Schinner, « Chemical diversity and richness of fungal endophytes from Costa Rican Palicourea and Psychotria species (Rubiaceae) », Acta ZooBot Austria, vol. 156,‎ , p. 215–230 (lire en ligne)
  10. (en) Keilor Rojas-Jimenez et Giselle Tamayo-Castillo, « Fungal Endophytes and Their Bioactive Compounds in Tropical Forests of Costa Rica », dans Neotropical Endophytic Fungi, Springer, Cham, , 109-130 p. (DOI 10.1007/978-3-030-53506-3_6)
  11. (es) Giovanny RAMIREZ et J. Orlando RANGEL-CH., « Open sky mining and plant succession in a tropical pluvial forest in Chocó, Colombia », Revista de la Academia Colombiana de Ciencias Exactas, Físicas y Naturales, vol. 43, no 169,‎ , p. 673-688 (ISSN 0370-3908, DOI 10.18257/raccefyn.896., lire en ligne)
  12. (en) Amy E. Faivre et Lucinda A. McDade, « Population-level variation in the expression of heterostyly in three species of Rubiaceae: does reciprocal placement of anthers and stigmas characterize heterostyly?† », American Journal of Botany, vol. 88, no 5,‎ , p. 841-853 (DOI 10.2307/2657036, lire en ligne)
  13. (es) Hamleth Valois-Cuesta, Diana Y. López-Perea et Zulay Quinto-Valoyes, « REPRODUCTIVE ECOLOGY OF Psychotria poeppigiana (RUBIACEAE): A COMPARATIVE ANALYSIS BETWEEN LONG-STYLED AND SHORT-STYLED PLANTS » [« ECOLOGÍA DE LA REPRODUCCIÓN DE Psychotria poeppigiana (RUBIACEAE): UN ANÁLISIS COMPARATIVO ENTRE PLANTAS LONGIESTILADAS Y BREVIESTILADAS »], ECOTRÓPICOS (Sociedad Venezolana de Ecología), vol. 22, no 1,‎ , p. 1-12 (lire en ligne)
  14. (pt) Christiano Peres Coelho et Ana Angélica Almeida Barbosa, « Biologia reprodutiva de Psychotria poeppigiana Mull. Arg.(Rubiaceae) em mata de galeria » [« Reproductive biology of Psychotria poeppigiana Mull. Arg. (Rubiaceae) in gallery forest »], Acta Bot. Bras., vol. 18, no 3,‎ (DOI 10.1590/S0102-33062004000300008, lire en ligne)
  15. (en) Francielle Paulina de Araújo, Ana Angélica Almeida Barbosa et Paulo Eugênio Oliveira, « Floral resources and hummingbirds on an island of flooded forest in Central Brazil », Flora - Morphology, Distribution, Functional Ecology of Plants, vol. 206, no 9,‎ , p. 827-835 (DOI 10.1016/j.flora.2011.04.001)
  16. T. VAN ANDEL, Non-timber forest products of the North-West District of Guyana - Part I & II, Universiteit Utrecht. Tropenbos Guyana Series 8A-8B, , Part I 320 p., Part II : 341 p (ISBN 90-393-2536-7, lire en ligne)
  17. (es) E. CAYÓN ARMELLA et S. ARISTIZABAL GlRALDO, « Lista de plantas utilizadas por los indigenas Chami de Risaralda », Cespedesia, vol. IX, nos 33-34,‎ , p. 7-14
  18. (en) Douglas Costa Gontijo, Maria Fernanda Alves do Nascimento, Hugo Vianna Silva Rody, Rodrigo Andrade Magalhães, Luciano Ferreira Margalho, Geraldo Célio Brandão et Alaíde Braga de Oliveira, « In vitro antiplasmodial activity, targeted LC–MS metabolite profiling, and identification of major natural products in the bioactive extracts of Palicourea and Psychotria species from the Amazonia and Atlantic Forest biomes, Brazil », Metabolomics, vol. 17, no 81,‎ (DOI 10.1007/s11306-021-01833-z, lire en ligne)
  19. (en) Athena, Demetra PARASKEVA-HADJICHAMBI et Andreas Ch. HADJICHAMBIS, « Rubiaceae, Psychotria poeppigiana, hot lips, labios de puta », Adansonia,‎ (lire en ligne)
  20. (en) Estela I. Guerrero, Juan A. Morán-Pinzón, Luis Gabriel Ortíz, Dionisio Olmedo, Estherdel Olmo, José L. López-Pérez, Arturo San Feliciano et Mahabir P. Gupta, « Vasoactive effects of different fractions from two Panamanians plants used in Amerindian traditional medicine », Journal of Ethnopharmacology, vol. 131, no 2,‎ , p. 497-501 (DOI 10.1016/j.jep.2010.06.036, lire en ligne)
  21. (en) R Otero, V Núñez, J Barona, R Fonnegra, S.L Jiménez, R.G Osorio, M Saldarriaga et A Dı́az, « Snakebites and ethnobotany in the northwest region of Colombia: Part III: Neutralization of the haemorrhagic effect of Bothrops atrox venom », Journal of Ethnopharmacology, vol. 73, nos 1–2,‎ , p. 233-241 (DOI 10.1016/S0378-8741(00)00321-4)
  22. (pt) David Ribeiro da Silva, Taciane Almeida de Oliveira, Lucivânia do Vale Amaral, Maria Teresa Fachin-Espinar, Beatriz Ronchi-Teles et Cecilia Veronica Nunez, « Avaliação da atividade inseticida e antibacteriana do extrato metanólico dos galhos de Psychotria poeppigiana Mull. Arg. (Rubiaceae) », dans 53o Congresso Brasileiro de Química, vol. 1, , chap. 1
  23. a et b Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, (lire en ligne), p. 160-162

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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