Paraguanajuatite

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Paraguanajuatite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Bi2S3Se2.25 Bi2(Se,S)3
Identification
Masse formulaire[2] 691,82 ± 0,08 uma
Bi 60,41 %, S 13,91 %, Se 25,68 %,
Couleur gris de plomb, jaune blanc, blanc jaunâtre, gris
Système cristallin Trigonal
Réseau de Bravais Rhomboédrique R
Classe cristalline et groupe d'espace ditrigonale-scalénoédrique ;
R 3m
Clivage parfait à {0001}
Cassure flexible
Habitus massif, lamellaire, grenu
Échelle de Mohs 2,5-3
Trait gris
Éclat métallique
Propriétés optiques
Pléochroïsme distinct
Transparence opaque
Propriétés chimiques
Densité 6,2-7
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La paraguanajuatite est une espèce minérale du groupe des sulfures, de formule Bi2(Se,S)3.

Historique de la description et appellations[modifier | modifier le code]

Inventeur et étymologie[modifier | modifier le code]

La paraguanajuatite a été décrite par Paul Ramdohr (1890-1985), minéralogiste allemand, en 1948; son nom lui vient de sa relation alors supposée avec la guanajuatite.

Topotype[modifier | modifier le code]

  • Santa Catarina Mine, Rancho Calvillo, Santa Rosa, Sierra de Santa Rosa, Mun. de Guanajuato, Guanajuato, Mexique[3]

Caractéristiques physico-chimiques[modifier | modifier le code]

Cristallochimie[modifier | modifier le code]

Groupe de la tétradymite

Cristallographie[modifier | modifier le code]

  • Paramètres de la maille conventionnelle : a=4,133 Å, c=28,56 Å, Z=3, V=420,86 Å3
  • Densité calculée = 8,19

Propriétés physiques[modifier | modifier le code]

Habitus
La paraguanajuatite se trouve souvent en inclusion dans d'autres minéraux. Les cristaux ne dépassent guère quelques millimètres et sont flexibles.

Gîtologie[modifier | modifier le code]

La paraguanajuatite se trouve dans les intercroissances avec la guanajuatite de métamorphisme de contact ainsi que dans les veines hydrothermales.

Minéraux associés[modifier | modifier le code]

Gisements remarquables[modifier | modifier le code]

  • Allemagne
Wölsendorf East District (Wölsendorf - Nabburg District), Wölsendorf Fluorite mining District, Schwandorf, Upper Palatinate, Bavière[4]
  • Japon
Kawazu mine (Rendaiji mine; Rendaizi mine), Rendaiji, Shimoda City, Shizuoka Prefecture, Chubu Region, Honshu Island[5]
  • Mexique
Santa Catarina Mine, Rancho Calvillo, Santa Rosa, Sierra de Santa Rosa, Mun. de Guanajuato, Guanajuato[3]
Industria Mine, Rancho Calvillo, Sierra de Santa Rosa, Mun. de Guanajuato, Guanajuato[6]
  • Suède
Falun, Kopparberg

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a et b MJ 14 (1988), 92; Panczner (1987): 115-292.
  4. Weiss: "Mineralfundstellen, Deutschland West", Weise (Munich), 1990
  5. Shimizu et al. (1988) Mineralogical Journal, 14, 92-100.; Int Geol Congr (2008) Oslo. MRD-09
  6. Panczner(1987):115-292.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ramdohr, P. (1948) Los especes mineralogicas guanajuatite y paraguanajuatite. Comite Direct. Invest. Recursos Minerales Mexico, Bol. 20, 1–15 (in Spanish).
  • (1949) Amer. Mineral., 34, 619 (abs. ref. 1).
  • Godovikov, A.A. and V.A. Klyakhin (1966), Guanajuatite and paraguanajuatite. Akad. Nauk SSSR, Sibirsk. Otdel., Geol. Geofiz., 7,67–76 (in Russian).
  • (1967) Amer. Mineral., 52, 1588 (abs. ref. 3).
  • Shmizu, M., A. Kato, and S. Matsubara (1988) Hemusite and paraguanajuatite from the Lawazu mine, Shizuoka Prefecture, Japan. Mineral. J. (Japan), 14, 92–100.
  • Berry, L.G. and R.M. Thompson (1962) X-ray powder data for the ore minerals. Geol. Soc. Amer. Mem. 85, 28.
  • Sindeeva, N.D (1964) Mineralogy and types of deposits of selenium and tellurium, 71–74.
  • Ramdohr, P. (1969) The ore minerals and their intergrowths, (3rd edition), 702–703.
  • Criddle, A.J. and C.J. Stanley, Eds. (1993) Quantitative data file for ore minerals, 3rd ed. Chapman & Hall, London, 413.

Liens externes[modifier | modifier le code]