Paroisse Saint-Honoré de Blois

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Paroisse Saint-Honoré de Blois
Présentation
Type
Culte
Rattachement
Fondation
Diocèse
Chartres, puis Blois (dès 1697)
Dédicataire
Période
Démolition
État de conservation
Détruite
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Quartier
Adresse
place Saint-Honoré
Région historique
Coordonnées
Carte

L'ancienne paroisse Saint-Honoré était une des églises de la cité médiévale de Blois, en France.

Vocable[modifier | modifier le code]

L'église était dédiée au patron des boulangers, à savoir le Saint Honoré[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Entre les VIe et VIIe siècles, des sanctuaires chrétiens sont établis à Blois, dont ceux de la Vierge, de Saint-Pierre, de Saint-Lubin, de Saint-Martin et de Saint-Honoré[1].

Construction et évolution[modifier | modifier le code]

L'église fut érigée vers l'an 1500 grâce au financement de Florimond de Robertet[2], alors résidant dans son hôtel d'Alluye, dans la rue Saint-Honoré.

Lorsque Blois s'affranchit de l'autorité religieuse du diocèse de Chartres en 1697, l'église passe naturellement sous la juridiction de la nouvellement construite cathédrale Saint-Louis.

Démolition et héritage[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Honoré est finalement victime de la volonté des révolutionnaires à priver le clergé de ses biens matériels. L'édifice est démantelé en 1792[2], pendant le mandat du 2e maire élu de Blois, Paul Legros-Mouillanderie.

L'espace est depuis occupé par une large place Saint-Honoré, aujourd’hui aménagée en parking public.

Localisation[modifier | modifier le code]

Galerie d'images[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Annie Cosperec, Blois : La forme d'une ville, Imprimerie Nationale, , 408 p. (ISBN 9782110813220, lire en ligne)
  2. a et b Louis-Catherine Bergevin et Alexandre Dupré, Histoire de Blois, Volume 1, Blois, Chez tous les libraires, , 679 p. (ISBN 978-1-160-10666-5, lire en ligne), partie II, chap. VIII (« Les édifices publics »), p. 509–510