Paul Abrioux

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Paul Abrioux
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UssanaVoir et modifier les données sur Wikidata
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Paul Abrioux, né le à Dijon (Côte-d'Or) et mort pour la France le à Ussana dans la province de Sardaigne du Sud en Italie, est un aviateur français de la Seconde Guerre mondiale, « as de l'aviation ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine et formation[modifier | modifier le code]

Paul Abrioux est né le à Dijon dans le département de la Côte-d'Or, du mariage de Blaise Léon Abrioux et de Marie Joséphine Girardot[1].

Il s'engage à 19 ans à l'école des mécaniciens de Cazaux, village situé sur le territoire de la commune de La Teste-de-Buch dans le département de la Gironde. Cette école est située dans la base aérienne 120 (B.A. 120), construite en 1914. Il passe son brevet de pilote en 1932[2].

Aviateur[modifier | modifier le code]

Il entre en 1937 à l'École de l’air, école militaire de l'enseignement supérieur français qui forme des officiers de l'armée de l'air. Il en sort deux ans plus tard avec le grade de sous-lieutenant pour être affecté à la deuxième escadrille du groupe de chasse 3/1[1].

Il participe à la campagne de France de 1940 et, après l'armistice du , se replie en Afrique du Nord, notamment au Maroc[3]. Il termine la guerre avec cinq victoires homologuées et une probable. Promu capitaine en 1946, il va commander en second l'aviation de liaison au sein des forces aériennes tactiques, puis être détaché par l'Organisation des Nations unies (ONU) en Palestine[2].

Nommé commandant en 1949, il sert comme conseiller technique « chasse » au service du personnel de l'Armée de l'air et trouve la mort deux ans plus tard le à Ussana dans la province de Sardaigne du Sud en Italie : il est contraint d'abandonner son avion Republic P-47 Thunderbolt (P-47)[Note 1] en difficulté et son parachute ne s'ouvre pas[2].

Mort pour la France[4], il est inhumé à l'ancien cimetière de Bures-sur-Yvette dans l'Essonne[1].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Les municipalités de Dijon et de Longvic, dans le département de la Côte-d'Or, ont rendu hommage à Paul Abrioux en donnant le nom de « rue du Commandant-Abrioux » à une voie située à la limite des deux communes[6],[7].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le Republic P-47 Thunderbolt fut l'un des chasseurs américains les plus importants de la Seconde Guerre mondiale, et l'un des avions les plus produits de tous les temps avec plus de 15 000 exemplaires construits.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, , p. 13 (ISBN 978-2-84734-060-0).
  2. a b c et d Marcel Catillon, Mémorial aéronautique : qui était qui ?, p. 15 [lire en ligne].
  3. Christian-Jacques Ehrengardt, traduction de R. Magnani, « Curtiss H-75 au Lafayette - L'opération Torch - Les forces aériennes françaises en Afrique du Nord », in revue AeroJournal no 13, 1975 [lire en ligne].
  4. a et b « ABRIOUX Paul (1939-1945) », sur le site memorialgenweb.org (consulté le ).
  5. « Combat aérien du 26 mai 1940 », (consulté le ).
  6. « Résidence Abrioux / 21000 Dijon », (consulté le ).
  7. « rue du Commandant-Abrioux » (consulté le ).