Paul Saint-Olive

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Paul Saint-Olive
Fonction
Président ou présidente
Société historique, archéologique et littéraire de Lyon (d)
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Lambert Paul Saint-OliveVoir et modifier les données sur Wikidata
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Membre de
Société de géographie de Lyon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul Saint-Olive (Paul-Lambert Saint-Olive) né le à Lyon et mort le dans la même ville est un archéologue, et homme de lettres français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Paul Saint-Olive, dessin et texte par lui-même, 1866 dans son livre "Un original" Éd. A. Vingtrinier

Paul Saint-Olive, fils de Jean-François Saint-Olive, commissionnaire, et de Jeanne-Adélaïde Gauget est mis en pension à l'âge de sept ans dans une maison d'éducation à Fourvière, chez l'abbé Caille[1]. En 1811 il entre dans le pensionnat de l'abbé Liautard qui deviendra le Collège-Stanislas[2]. En 1815 il revient à Lyon et, en 1816, débute dans les bureaux de son père qui commerce ave l'Italie. Puis, après que son père se retire des affaires en 1819 Paul Saint-Olive apprend le commerce dans différentes entreprises lyonnaises. Mais, alors qu'il n'a que 23 ans Paul est atteint de douleurs violentes qui lui interdisent de poursuivre son activité. Pour se reconvertir il apprend le dessin, avec Nicolas-Victor Fonville, écrit, suit des cours de géologie à l'Université...

En 1847 il passe 4 mois à Rome, il y retourne en 1850. Il complète ses études d'archéologie. Il devient un collaborateur de la Revue du lyonnais et consacre son temps à l'histoire, principalement lyonnaise, et à la littérature. Il est membre de la Société d'histoire de Lyon et de Société de géographie de Lyon.

Plutôt solitaire -il ne se marie pas- il est très attaché à sa mère. Il est très critique sur son époque ainsi qu'en témoigne son texte Le veau d'or : suite[3] :

Notre Bourse moderne est fille du système

Qui de l'écossais Law a reçu le baptême.

Tous les Jourdains d'alors, honteux d'être bourgeois,

S'entendaient appeler: marquis de Quincampoix;

D'autre part, l'océan balloté par l'orage

Déposait chaque jour son épave au rivage.

C'était comme à présent; avides de jouir

Les nouveaux enrichis n'avaient plus qu'un désir :

Il fallait étaler le luxe sans limite,

Ce luxe vaniteux qui conduit à sa suite

L'égoïsme sans ceur et l'immoralité.

On ridiculisait l'austère probité,

Et, par l'appât grossier d'un chanceux bénéfice,

On tondait à coup sûr de mouton sans malice.


Publications et travaux[modifier | modifier le code]

  • Variétés littéraires, Lyon, 1872, impr. de Vingtrinier, 439 p. lire en ligne sur Gallica
  • Le Vin, Lyon, 1872,  : impr. de R. Portier, 24 p.
  • Mélanges sur Lyon, Lyon, 1862, impr. de A. Vingtrinier, 83 p.
  • Lyon. Vieux souvenirs, précédés d'une notice sur l'auteur, Lyon, 1877, Aimé Vingtrinier, 444 p.
  • Mélanges historiques et littéraires, Lyon, 1868, impr. de A. Vingtrinier , 370 p. lire en ligne sur Gallica
  • Le Gourguillon au XIIIe siècle, Lyon, 1854, Impr. de A. Vingtrinier
  • L'hôtel de Luxembourg, dans le quartier de Vaise et les chevaliers tireurs, Lyon, 1861, A. Vingtrinier, 20 p.
  • Les Romains de la décadence, Lyon, 1856, impr. A. Vingtrinier, 152 p.
  • Le culte de la médecine dans l'ancienne Rome, Lyon, 1865, Vingtrinier, 127 p.
  • Une Réminiscence du De Viris à Rome, Lyon, 1862, 12 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Aimé Vingtrinier, Paul Saint-Olive, archéologue lyonnais, Lyon, Glairon-Mondet, , 20 p. (lire en ligne sur Gallica)
  2. Bruno Benoit, Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1502 p., p. 1180
  3. Paul Saint-Olive Le veau d'or: suite A. Vingtrinier, 1856 [Le veau d'Or : satires, a été publié la même année] disponibles sur Google livres

Liens externes[modifier | modifier le code]